Mon haut pignon du mois « doute »
Ça y est. C’est le mois qui voit le site des moutons partir en live. Notre waibemestre a gagné ses quartiers d’été. D’autres moutons ont rejoint les alpages où ils endurent et s’affûtent (cf. forum. Et ceux qui sont restés ?Et bien ils sont dans le doute.
Avec un mistral à décorner un bouc, les gagas du barbecue géant sont sur le pont et les forestiers sur les dents.
Reste le goudron. Définitivement, ce n’est pas notre sport. Même si Cadel Evans s’est fourvoyé dans une compétition de bœufs aux hormones. Même si son gagnant bodybuildé répondait au doux prénom deFloyd…Mais il faut bien préparer une saison dont le coup d’envoi sera donné, comme c’est maintenant la tradition, par une Sainte escalade de nuit et une descente infernale aux lueurs de l’aube…
Alors du goudron, ok, mais passé à la moulinette ! Il faut qu’ça monte… Haut les pignons !
8h15 tapantes ,nous sommes 4 à partir à l'assaut de la
galère et aujourd'hui elle porte encore mieux son nom:
25°C et pas un pet de vent...
Je pars vaillant, plein d'entrain ,Milpat et Lolo dans
ma roue ,Renato fermant la marche. Une petite halte pour
resserrer les rang et on repart; je décide(ou plutôt mon
état de forme décide pour moi) de prendre le rythme de
Renato. Le col de l'espigoulier se profile , Lolo et
milpat se reposent a l'ombre, l'air résonne du chant des
cigales. Dans la garrigue une souris se faufile :vas y
lolo si tu l'embrasse elle se transformera en princesse
charmante sur un beau vélo doré...J'attrape la petite
bête et la tend à Lolo,et là, consternation! ce n'est
pas une souris c'et une ...Mumusaraigne et la
mumusaraigne lolo la craint il me la rend, le bête me
mord et s'échappe en criant .Eh non, ce n'est pas encore
cette fois ci que l'arlésienne se joindra à nous !
Les clappes, trop hautes pour les 35°C que nous
subissons maintenant, se transforment en chemin des
glacières .Milpat survolté nous montre son python (son
pneu arrière, quoi !) et c'est le sourire aux lèvres que
nous arrivons dans le parc du Saint Pons pour une petite
ballade pédestre a l'ombre des arbres de Judée.
Pas d'incident mécaniques, une pâte d'amande à peine
entamée, une douce chute de Rénato, un gros coup de
fatigue pour ma pomme: ce sera le bilan de ce jeudi
entre potes .
C'est à 11 h 15 que nous savourons le cidre que le
routeur italien a eu la bonne idée de mettre au frais
dans le coffre de sa twingo.
La semaine prochaine nous avancerons encore plus tôt le
départ pour profiter du peu de fraicheur que la saison
nous accorde le matin....
apres 3 semaines de disette ,me revoilou ce jeudi matin
avec les amis , que du bonheur!
l'accueil et le petit déj de la Bastidaine reste un must
inégalé et je ne parle pas des confitures de Monique
(qu'est ce qu'elle a Monique?)(grand souvenir !!! hein
gabe?)confiture a la rhubarbe et ma préférée celle a l'amaréna
(cerise pour les incultes)
Entrée en matière tonique car de suite on suspend mon
beau velo a une balance tout le monde y est déjà passé
,les poids s'étalent de 12.6kg a 15.?kg
Milpat,M!K et renato ont les vélos les plus légers et
Giorgio avec son nouvel engin typé descente caracole en
queue "c'est pas grave me dit le Giorgio ,je privilégie
le plaisir : descendre, mon bike avale tout!", la suite
lui prouvera que non.
Le Gabe est atteint au moral , son achat d'un vtt de
13kg qui pesée faite se retrouve a 15kg le mine , cela
se ressentira dans la première montée sur la Bédoule ou
la digestion du poids n'est pas encore effective
n'empêche Gabe ,depuis que tu roules, c'est sur ce vélo
que tu es le mieux (cadre a ta taille XL, suspensions
adéquates ...) qu'importe le poids pourvu que tu ais
l'ivresse même le vélo ne digère pas , il se fait
harakiri sur une portion de goudron avec un clou , non
pas n'importe quel clou, un clou des familles ,un vrai
un long ,un gros ,un bien rouillé et notre pompier de
service , notre Mister Gadget des moutons répare cela en
un tour de main,ce matin sa capacité a œuvrer pour le
bien collectif sera une fois de plus merveilleuse, cet
homme est un saint............. quand il ne s'énerve pas
!(gnark,gnark!)
Et le Ber , parlons-en de Mister copié-collé ,l'homme à
qui il manque un neurone
-le neurone de la prudence? que nenni Ber et la prudence
ça fait 2 mais sa technique et sa vista font qu'il avale
toutes les difficultés sans problèmes
-le neurone des résumés bien torchés? on se rapproche
doucement,c'est que la chansonnette et le japonais ça
craint un max sur ce site qui devient une référence pour
nos amis vététistes qui se plongent avec avidité sur
notre résumé chaque semaine (coucou jacques )
-le neurone de la ponctualité? OUI vous avez deviné
l'absence du neurone qui l'oblige systématiquement à
faire les dits résumés
je propose qu'on se cotise pour le lui offrir ce neurone
, je suis sur que Flo participera et qu'Axel cassera sa
tirelire et notre mister Gadget lui greffera aisément
avec sa pince multifonction, ce matin, pour échapper au
résumé il a d'ailleurs volontairement explosé le bike
prêté (un vrai XC , tout léger) et fini la sortie en
poussant le vélo
Et le Gio , qui a tiré , poussé , pédalé , transpiré
avec son beau 15.? en attendant enfin la descente
promise pour pouvoir enfin vibrer par tous les pores de
sa peau pour n'enivrer de vitesse , pour profiter de sa
fourche 36 qui avale tout et de son amorto mahousse
costo et qui .....sur la première petite marche se
relâche , se vautre , se viande et se blesse que dirai
un mouton normal?
"je me suis niqué l'epaule!",non , notre noble Gio ne
parle pas de la sorte , pour lui c'est " j'ai la coiffe
des rotateurs qui a du se desinsérer dans la chute "
ben oui notre ami est moute pour tout l'été , plus de
velo , pas de natation , pas de chasse sous marine
heureusement l'amour ......
Et que dire de la sortie ,un grand un bon moment , des
singles à perte de vue , des paysages somptueux , un
temps a faire palir de jalousie le parisien le plus
blasé , et une dernière descente magnifique avec tous
les plaisirs pour un mouton des caillasses , des
pierriers , du devers , des glissades , de la pente , du
bonheur , du plaisir , de la joie , de l'insouciance ,
de l'amitié....
bonnes vacances a notre berger !
Puisque certains conversent en anglais pourquoi pas le résumé en japonais! vous admirerez, au passage, le coté désopilant du texte, c'est de la bonne rigolade !
Ce matin, la PROVENCE titrait : « Il y a un an jour pour jour, était retrouvé dans les collines des quartiers sud, le corps d’un homme dont l’identité n’a toujours pas pu être déterminée, seule certitude les circonstances de son décès (massacré à coup de pelle).
Quelques gouttes perlaient déjà le long de nos tempes lorsque le soleil débusqué par la Tour A du Roy d’Espagne inonda le parking.
Silencieux, fondus dans la foule des visiteurs du magasin, baignés par cette chaleur matinale sans un souffle d’air, nous contrôlions par instinct notre respiration.
Un regard suffit pour évaluer l’instant précis du départ, furtifs et groupés nous passons devant quelques groupes de jeunes appuyés négligemment contre un mur à l’ombre des pins, mais prêts à détaller à trois sur un scooter. Ici les rues sont larges puis se rétrécissent brutalement et deviennent sinueuses rendant plus délicates les poursuites. Des décharges sauvages jalonnent notre passage, matelas , canapé , objets divers...... Ici, une seule règle à suivre pour survivre, « ne jamais s’arrêter » .
Direction la cité B….. ou les enfants jouent au pieds des barres d’immeubles.
Une main écarte négligemment le linge étendu à la fenêtre,
-« Tiens c’est qui ceux là, on ne les connaît pas ? »
-« Ou vont-ils ? »
-« Vers le terrain vague, près du stade de foot. »
-« Préviens Morade et Sacha, vite.......»
Voilà chose faite nous sommes repérés, notre respiration s’accélère, la chaleur nous étouffe littéralement au moment de gravir cette piste rocailleuse très pentue qui demeure notre seule échappatoire vers les crêtes. Je repense soudain à l’homme armé d’un calibre qui s’entraînait au tir lors de notre reconnaissance dans ce vallon.
Vs polar ; 140,155,165,170, Ouf !, nous finissons à pieds.
Ici pas de partage, nous ne sommes pas les bienvenus alors « pas d’arrangement (1)». Après avoir ramassés quelques papiers gras après le passage d’un groupe d’excursionnistes M…….., de loin nous apercevons le 4x4 blanc qui arpente les pistes du Mont P..… à la recherche de malheureux C…
Oui, ici, ça sent la poudre, la tension est extrême et les maillons lachent (Bruno). Mais qui est le scribe redresseur de tort qui sévit dans les parages ? (Voir photo).
Pendant ce temps en bas tranquillement allongé à l’ombre de la tonnelle du cabanon de Giorgio, les jumelles à portée de mains, Francis le B...... l’œil vissé sur le col espère nous apercevoir. En bon tireur, il a déjà évalué la distance, trop loin, nous sommes hors de portée.
Un superbe défi avalé, nous surplombons littéralement nos deux reines qui se prélassent à nos pieds, les sœurs jumelles, les sœurs ennemies (voir photo).
Flip, flap, compression, détente, explosion. Qui nous tire dessus ???? ( calibre 36 TALAS pour les connaisseurs), Giorgio s'en tire pour pour une réparation.
Que du bonheur, encore un autre du même tonneau c’est trop, nous nous déplaçons rapidement pour éviter toute localisation. Claudius est dans son jardin ici rien ne peut lui arriver. Toujours sous pression depuis le départ , il en veut et il en veut le bougre rien ne l' arrête même pas une patte de dérailleur sur son chemin ruinée d' un coup de savate. Une courte montée sur le plan de M , où nous arrivons à 10h30 précises au rendez-vous pour apercevoir les trois éclats de miroir de la Prison des B……., c’est le signal la voix est libre pour un trial inédit jusqu’au Puits de Segond.
Ici altitude 212 m, destination 396 m, c'est quand le départ de la prochaine benne demande Chouchou ? Il n'en est pas question, un défi d'homme, repousser toujours nos limites et finir en tête-à-tête avec celui qui était passé à cet endroit il y a un an. Gravir, porter, monter, escalader c'est aussi notre devise (Gaston Rebuffa en célébra le massif dans ses ouvrages). Soudain nous savons que c'est la fin, quelques sensations olfactives qui remontent de Cortiou nous accompagnent pour un dernier dièdre et deux longueurs, nous sommes plaqués sur la roche brûlante et c'est le sommet. Dominique , chouchou et Guépat ferment la marche, alors que Giorgio préfère opter pour le contournement de la façe Sud. En tout cas la vue est imprenable. (Voir photo: Cairn de la tête de l'homme).
Claudius:" Il faut aller à l'île plane, se placer vous devant le gros bloc carré sur la droite posé à 14 m de fonds, plonger, écouter et regarder".
Seuls, avec nous les Gabians et l'étendue de la Méditerranée, quelle merveille!!! (Voir photo). Mais au fait, pourquoi l’as t'on décapité à cet endroit, même Fabio Montal l'ignore? Maintenant que nous avons trouvé la tête ou se trouve le reste du corps? Cet endroit est désert il n'y a pas âme qui vive! nous décidons de poursuivre en direction du plan de l’homme mort pour nous engager plus au Nord dans le célèbre vallon du même nom où furent retrouvés les restes de l' homme dont fait allusion l'article de la Provence du matin. Nous comprenons très vite pourquoi nous devons être très prudents, baisser nos selles et envoyer à fond vers la Fontaine de Voire. Le groupe est solidaire car ici personne ne décide de rejoindre notre point de départ du matin, c'est reparti par le sentier du CAF (merci pour le balisage et tout le boulot que vous faites Messieurs) pour tomber dans un trou, seul passage envisageable, c'est la roche perçée. La descente par le vallon des trois Gancers qui suit nous laisse envisager encore les progrès qui nous séparent des meilleurs pour y faire un zéro (pieds). Le retour à 14h aux voitures (record battu), nous réserve une bonne surprise, de l'eau fraîche et Mumu qui venait d'acheter quelques chambres a air pour les offrir au Milpat (gros consommateur aujourd'hui) (voir photo).
Alors : Qui a enterré la pelle du 8 juin (piéce à conviction) ?.
( Morade, Sacha, l’homme armé, le scribe, Francis le B....., Mumu,…?)
- Réponse : dans le second Tome à paraître en septembre prochain.
(1) pas d’arrangement : la célèbre devise du Ber.
Ber, nous avions raison tu n’étais pas à l’heure mais tu as échappé au compte-rendu.
-- Ce récit est une fiction et ne saurait être en aucun cas relater des faits réels ou ayant existés.--
IMAGES .
Samedi 3 juin
La 13 ème Lune au jas - o Mistrau,
es uno meraviho !
ô Mistral, est une merveille ! Quand il s'arrête !
Si donc, comme le vent dont le nom te convient,
fort est le souffle saint qui t'aspire, jeune ovin,
allons, au Jas Frédéric épancher nos flambants accords,
les monts vont s'émouvoir, comme aux sons modulés de la
bique chimériques.
Alors que le Mistral soufflait fort depuis plusieurs
jours, Frédéric implora son Mistral, de cesser de
tressaillir les oliviers, afin de laisser le troupeau :
Grishka, Renato, Milpat, Berger, M!K, Gab, Doumé,
Chouchou, Bonygaz, EnduroStef, GuéPat, LeLolo, faire sa
transhumance sous le clair de lune, rejoindre le Jas
Frédéric.
Sous un rythme soutenu, malgré la surcharge dorsale du
jour, l'étiquette du bouchon bien visible, la bouteille
de rosé sous le bras, la troupe se rapproche peu à peu
du Jas.
Il est même difficile pour le Berger d'orienter son
affaire tellement l'envie se fait pressante d'arriver,
et c'est en deux groupes, que se finalise l'arrivé chez
Fred.
Berger : "Tout le monde est là ? ouff !"
Le Grishka a peine arrivé dégainât sa cannette.
Grishka : "Dans l'obscurité, la lumière disparaît,
simplement..."
GuéPat : "La nuit approche et le loup aussi..."
Le ton est donné, et le festoiement gargantuesque
commença, à bras-le-corps pour la petite table en bois.
Le temps d'enfumer la cheminée du Jas Frédéric,
grillades et spiritueux du terroir sans engambi.
Grishka : "Tiens il y a un nouveau Pape ! " dit-il en
regardant sortir la fumée blanche.
Pendant ce temps, devant un parterre, les discutions
jasaient, Le Berger nous racontant son voyage en
Espagne...
Berger : "...cheveux au vent, je fumais mon cigare aux
carambars, sur la route Andalouse..."
Peu à peu l'obscurité nocturne nous englobe, les étoiles
apparaissent, l'odeur humide de la végétation nous
habite, il est temps de fuir le Loup. Le troupeau enfile
à toute allure le retour descendant et ne semble pas
pouvoir s'arrêter.
Mais soudain.
Grishka : "J'ai crevé !"
BonyGaz non loin de là : "Crevaison !!!"
EnduroStef : "Eh Bonygaz ma lampe déconne ou tu as une
jupe comme les Gladiateurs ?"
BonyGaz : "Oui il fait chaud, et le vent me les
rafraîchit, comme en Écosse"
Berger : "C'est bien, ça favorise la production de
spermatozoïde, c'est bon pour la fertilité..." (Le
Berger soucieux de la rentabilité de son troupeau)
Grishka : "Quand tu es crevé, rien de tel qu'une bonne
petite turlutte, pour te remettre d'aplomb"
Le troupeau se regroupe peu à peu autour du "fait", tel
des papillons de nuit autour d'un lampadaire.
Mais les lampadaires étaient cette fois ovins, avec leur
trompe en guise de queue. Et c'est sous cette atmosphère
que Grishka cherchait le moyen de réparer son tube
(circulaire) devenu tout mou.
Il cherchait donc une femelle papillon, mais dans la
confusion et l'ivresse, Grishka tomba sur la trompe
facile d'accès du Bonygaz, pris dans l'élan général, que
nenni se dit Grishka, et il pompa comme un Shadok, et
pompa, pompa...
BonyGaz : "Désolé les gars hein, c'est tombé sur moi"
dit - il d'un air réjouit... (Voir la vidéo)
Et le tube est redevenu tout dur, tout content le
Grishka reprit la descente comme une luciole, et oui par
intermittence, tantôt il s'éclaire, tantôt il s'éteint,
tantôt il s'éclaire... etc ...
Grishka : "Quand tu es crevé, rien de tel qu'une bonne
petite turlutte, pour te remettre d'aplomb"
...
Chouchou : "tu as vu ? c'est la danse nuptiale des
lucioles ! c'est magnifique !"
Milpat : "Mais non c'est Grishka qui est resté sur sa
faim avec Bonygaz, alors il en redemande..."
Chouchou : "Mais il doit avoir un gros cul
bioluminescent alors ?"
Renato : "Tant qu'il nous éclaire la piste !"
EnduroStef : "T'inquiètes, c'est la bière qui excite ces
atomes de phosphore"
Gab : "Avec son gros cul, il ne doit pas pouvoir voler
très haut"
GuéPat : "Vaux mieux sinon il pourrait s'accoupler avec
un Airbus luisant"
M!K : "Wouai, il s'écraserait tel un moustique sur un
pare-brise"
Bonygaz : "Ahh mais ça fait mal ? sinon je suis partant
moi..." dit - il d'un air encore réjouit de toute à
l'heure...
Milpat : "Ta cape est trop petite, petit scarabée"
Berger : "Ils en font des luisants aussi maintenant ?"
Doumé : "Ma foi..., mais si l'Onglait était là, il
aurait sûrement répondu : "Ô ! My God !""
Toutes les lucioles assoiffées ont retrouvé leur
candélabre à quatre roues, pour finir chez Chouchou.
Voyons les chiffres :
• Le premier bien mûr de la soirée :
- Chouchou oh la main !
- Suivit de très près par Grishka, et son demi
• Le sac le plus lourd :
- Doumé, du foin et des granulés pour un troupeau entier
- M!k, son Rosé et sa batterie de 5 kilos
- Suivit de près par Grishka
• Le meilleur éclairage :
- Grishka, oh la main avec sa lampe de plongée de 4
kilos
- BonyGaz, avec sa lampe de spéléo
- M!K, montage fait maison Halogène et batterie de 12v
- EnduroStef
• Autonomie du meilleur l'éclairage :
- M!K, et ses 7 ampères au gel
- Grishka, quand il était allumé, dans les deux sens :)
(ou dans l'autre sens, ça marche aussi)
- BonyGaz, record officiel de 6 minutes
• Le plus gros sandwich :
- lolo en "No limit" !
• Paranormal :
- Un troisième œil est apparu sur le front de Grishka
(voir photo)
- Des oreilles de spok ont poussé chez le Milpat (voir
photo)
- M!k roulait sur un G-zero
• Bigup pour les lampes noir, ou sans lumière :
- Renato
- lolo en mode luciole
- Bonygaz après 6 minutes
• 30 kilomètres
Une méga sortie de ouffff, de bouffe,
de fadas, et de fous rires !
Et merci les gars de m'avoir attendu malgré mon big
retard, et les absents ont bien eu tord comme
d'habitude...
La partie de la vie que nous vivons est courte, tout le
reste n'est pas de la vie, c'est du temps...
C'est tout pour aujourd'hui.
Le résumé ; en bref….what can I say
Les absents n’ont pas toujours raison, comme d’habitude
C’était pas la sortie des cerises, mais il y avait des surprises
C’était pas la sortie de beaujolais, mais il y avait bien des jobéelaits
Enfin, c’était une sortie à ne pas rater, comme d’habitude.
( Si vous vouliez bien tout savoir, il fallait bien venir (et cela ne s’appellerait pas un résumé !)!)
En tout cas j’ai eu le temps de cogiter deux petits raffinements des règlements des moutonsbiques® qui pourraient redonner du pepsi aux résumists un peu fatigués. Donc le premier c’est que le dernier arrivé débat les droits d’auteur du compte rendu avec l’avant-dernier sur le long du premier montée – cela prolonge le suspense et pourrait produire du beau spectacle pour toutes les autres trop contents d’être jamais en retard. Ce qui nous mène vers la deuxième proposition, qui est que le premier d’arriver au RDV (il est ou ?) paye la tour au bar après.
Vous êtes invités de voter sur le forum sous la rubrique « Games without frontiers »
Note du webmestre:Il y avait un autre "anglais" qui voulait faire un commentaire :-))
Le rouge et le noire
Nothing about Stendhal. Je veux parler of course de le
cerise rouge et de le cerise noire (cherry je t’aime,
cherry je t’adore, como la salsa de pomodoro). Nous les
avions adorées jeunes et fermes, a little bit acidulate,
à le couleur pivoine, mais tellement craquantes and
fresh… Comme Julien Sorel (anywhere there is a relation
with Stendhal) nous sommes revenus les goûter plus
mûres, more opened out, voluptuous, and so sweet !
Fantastic idea ! And fantastic singletrack which give us
so emotion from the Douard to the vergers du castle...
it was Broadway !
Après nous avons passé par the col of Angie et nous
sommes remontés le GR pour basculer dans le sentier de
le Vaisseau que it was too funny le over the bar de
Dominique sur la trial de la fin ! what brings us also
at the end of this report, in extreme cases of
comprehension, but it’s you who insisted for Longlait
strikes the summary !
En ce temps là, parut Laurens, l’Encanaussien.
« Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, roule dans les traces de ton père, ce mouton historique, mais sache que Clint montera toujours loin devant toi (et oui, c’est comme ça, à 61 ans, ça énerve, je sais). Ecoute sa parole car celui qui fréquente les sages devient sage, ne raille pas l’Ancien dans l’inédit singletrack engagé qui dévale de la crête de la Lare car un fils sage écoute l’instruction de son père, mais le moqueur n’écoute pas la réprimande (il t’avait pourtant prévenu de ne pas monter ces Michelin merdiques). Apprend à positiver tes chutes car l’inquiétude dans le cœur du père l’abat, mais une bonne parole le réjouit (— fafa ! trof von fette défenfe ! — Ça me fais plaisir que ça te fasse plaisir, mon fils !). Quand tu casse ta chaîne, tourne-toi vers M !K car l’ami aime en tout temps, et dans le malheur il se montre un frère (bon, ok, sauf quand il pète un câble). Aborde la descente par le sentier des Infernets avec humilité car l’arrogance précède la ruine et l’orgueil précède la chute (pense d’ailleurs à désinfecter soigneusement tes marques d’orgueil du jour). Enfin (last but not least comme dirait Longlais et je suis d’accord avec lui), suis ton berger et tu seras conduit en paix (quoi, quelle hésitation ? qui ne s’est jamais trompé ?), la forêt communale du Plan d’Aups et le Ravin de la Coutronne éclateront d’allégresse devant toi, et tous les arbres de la campagne battront des mains sur ton passage (et il y a en même un qui battra la gueule d’Endurostef), au lieu de l’épine s’élèvera le cyprès, au lieu de la ronce croîtra le myrte (il en restera juste un peu pour Chouchou), au lieu du zénith je te guiderai vers la fraîcheur des grottes (du Mort et des Enfers, je sais, c’est mon côté Dark Vador), et la sortie 2006 de l’Ascension sera ton souvenir perpétuel, ta gloire impérissable et un excellent millésime pour tous les moutons-biques et Yéti-Laurent, notre autre intronisation du jour (vous avez vraiment l’esprit mal placé. Ça veut dire installer solennellement quelqu'un dans ses fonctions. Introniser un nouveau mouton, en l’occurrence. Mais NON ! en un seul mot, personne n’a le cul rance… ). » Amen.Jeudi 18 mai
1 mois que je ne pense qu’à ça, un mois que je lis les RDV et les comptes-rendus sur le site à chacune de vos sorties.
Revoir le troupeau, le berger, les vélos, les paysages, les sensations, les crises de rire…. Tout quoi. Je suis chaud bouillant, prêt, parti !
Le réveil OK
Le vélo OK (reste les réglages de la pike !!!!!!!! HELP !)
La voiture chargée OK
Le timing OK
Rendez vous avec M!K devant chez lui à 8H15, et là la série NOIRE se poursuit
(Petit Historique Voiture défoncée par une ambulance bourrée il y a 3 semaines, Maison cambriolée il y a 10 jours et 3 jours plus tard au pied du Ventoux, à Bédouin, on nous fracture la voiture en pleine journée me pique mon CR1 SCOTT et toutes les fringues du WE + tenue de sport + sacs + papiers et chéquiers et ce WE canalisation d’eau percée par le ferronnier qui venait poser la treille et qui se fout comme de l’an 40 de la fuite qu’il a occasionnée.
Quelle drôle de région RESTE ZEN PAPA RESTE ZEN)
Sur la route je tombe sur mamy qui, à fond de 2, roule péniblement à 47km/h sur une route limitée à 70 !!! (Dite Monsieur l’agent, excès de lenteur, ça existe ?!!) puis c’est au tour du 38 tonnes qui se plante et fait demi tour en pleine nationale créant un bouchon digne de l’A86 devant le stade de France un jour de match PSG-OM !!! (je ne me rappelle pas le score ?!)
et la femme qui se maquille tout en roulant…………………………… L’horreur.
Mais j’arrive à l’heure chez M!K et le suit pour me guider au lieu du RDV à Roquefort (pas la Bédoule comme le dit le mail du RDV !!!) là sur la parking 875 vttistes.
« Putain les moutons se sont reproduits en mon absence, non sans déconner y a un élevage dans le quartier, en fait il n’y a que 12 moutons, et le berger se précipite vers moi « cool il me reconnaît, j’ai du lui manquer ! »
« C’est clair c’est toi le dernier : tu nous feras le résumé !!! »
Quand je vous disais que la poisse continuait !!! Pas de Ber, pas de JC,bande de lâcheurs.
Allez c’est parti pour la montée qui monte qui monte vers la chapelle ??? superbe, dur, mais superbe cette grimpette « Ca va PTTSTEF, ouhais j’ai pas dormi le petit s’est réveillé 2 fois j’suis mort ! » l’avantage qu’il a, c’est que quand lui est mort il est encore devant !
Quelques poussettes quelques grimpettes quelques poussettes et quelques grimpettes.
« Hey les gars c’est pas un peu balèze pour une reprise ! » Apparemment non on est que 4 en fond de tableau.
Un Lapierre que je sens lourd comme de la roche.
Un Rocky qui doit être la traduction de « Rocher trop lourd pour le Grand Caunet » en Apache Marseillais.
Un Yeti qui s’alourdit à chaque sortie (quand il sort !!).
Et enfin un Spé tout neuf, qui doit être trop neuf et où les roulements sont à roder (mais au moins la selle tient !)
Et Pttstef qui n’arrive pas à passer sur le petit plateau : « Putaing ! congue ! ‘culé va ! Ah mon vié ( !) j’en ai marre de ce vélo je vais le jeter !Fait Chi é !!
(je vous fais la version courte sinon …… je vais bloquer le site !)
Bref une sortie montante, montante et montante, ma position de dernier m’a même permis d’échapper à une grimpette inutile, puisque « les gros mollets des premiers » ont voulu précéder le Berger Corse et filent tout droit vers le grimpant MAIS vous savez bien que le BERGER aime trouver des petits sentiers, alors demi tour et tous à gauche.
Puis ce fût une belle descente un beau single, bien rapide mais assez large pour doubler, limite en adhérence sur les côté lorsqu’on s’aventurait à dépasser.
« Allez Gab’ lâche les freins, tes disques vont rougir….. !!! »
Gab’ : « Pfffffffeeeeeee scrongneugneu, c’est mes cales, qui calent pas, d’abord il est trop neuf ce vélo et puis…… bon d’accord allez y passez mais j’aime pas ça »
EnduroStef a goutté à la crevaison et est quitte à monter un DH24 pour son enduro du Ventoux, on te l’avait dit qu’il était mort ton pneu, Auvergnat Va !
Et la suite n’est pas triste puisque les faits se réitèrent, mais il se trouve que le Gab’ dans son euphorie roulante sur un plat descendant (si si) oublie que derrière il y a du monde et n’attend pas les retardataires (d’une crevaison) et tourne dans un single, laissant le groupéto esseulé du troupeau, une montée pour rien on se cherche, on bêle, on hésite et on retrouve le fameux single.
En avant ! feu partez et alors là de mémoire de mouton du jamais vu une prise de gueule du dit Gab’ (je ne sais pas si c’est sa selle qui a laché, ou les cales qui se décalent ou le prix de la Truffe qui grimpe autant que celui du Baril) qui se justifie sur son attitude lâcheuse ,il pourrit M!K, qui lui explique la « chevalerie moutonesque ». Dur Dur d’être un mouton !
Ah Ber tu nous a manqués à ce moment là avec ta verve (attention il n’y a pas d’erreur d’orthographe) et ta hache (en Lapierre) pour calmer tout cela, au fait, t’étais où ???????
Petit mot du Ber à notre arrivée :
« Béééééééééééééééééé !!!!!!!!!!
Les moutons étaient bien pressés ce matin. Arrivé à 9H03 plus personnes !!
Dommage, il y avait le champagne et les gâteaux pour fêter le nouveau vélo !!!
Tant pis je le bois tout seul HIC !
Le Ber »
Tiens, dommage comme comportement dans un groupe de pote de longue date, moi je ne suis « pas de longue date » mais vous êtes mes potes.
Il faudrait mettre par écrit un code du comportement entre moutons
« Tu laisseras passer les plus rapide en descente sans rouspéter
Tu penseras à ceux qui sont après toi pour leur indiquer le chemin
Tu referas du clafoutis pour te faire pardonner
Et tu ramèneras du champagne car il était bon et frais »
Bref après cette mésaventure, un bris de chaîne a permis une pause détente qui a eu l’effet fort salutaire de calmer la tension (de chaîne) ambiante, nous permettant, un fois la réparation effectuée, de nous diriger vers l’Eldorado du mouton qui a bien roulé, un champ de cerisiers sauvages.
Les moutons aussi étaient sauvage, on parle du carnages des étourneaux, vous n’avez jamais vu des moutons affamés !!!
Et puis nous sommes rentrés tranquillement aux voitures sauf LOLO qui a décidé de rentrer en vélo !!!!!!!!!!!!!!!!!!il est fou le lolo il est fou, les dopants il faut les prendre avant ou pendant la sortie mais pas après………… !!!!!!!!!!!!!!!!
Monsieur, le Berger la sortie idéale puisque j’ai la parole serait:
des single descendants, une pause « pâte d’amande », une belle photo du groupe (sans sponsors), pas d’engueulade, pas de crevaison, un clafoutis et du champagne à l’arrivée.
Et que Ber ou JC arrivent à l’heure (leur heure) pour se taper le résumé !
Stef de Paraïsse.
Jeudi 11 mai 2006
Résumé alternatif ( et commun )
(le webmestre n'est nullement responsable des textes mis en ligne par leurs "auteurs")
Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette
On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette
Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
A bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
IMAGES et
Jeudi 4 mai 2006
St-Savournin Sainte-Odile
Ding dong, les cloches sonnent sur Saturne, et c'est le décollage, passage direct dans la rue Les Loups Roudaires, la peur du Loup et déjà le troupeau s'étale, mais que fait le Berger ?
C'est le chiffre 18 qui fini par s'imposer, oui 18 têtes, partirent pour décrocher les étoiles du massif à 450 m d'altitude, dont une nouvelle Princesse, la Sainte patronne, Odile.
Le temps de se réunir, et là c'est le choc visuel ! Un PttSteph avec un Cannondale semi-rigide et une fourche à toto, un casque tout mou, un maillot tout court et moulant a souhait, digne d'une sortie rétro, voilà ce qui peut vous arrivez si vous faites une overdose de FreeRide ! St-Savournin, dédié à Saturne, Dieu du temps y serait-il pour quelque chose ?
L'ère de taquiner les cailloux repris de plus belle, et du plus bel effet pour la monture de Georgio.
Un Scott revisité façon Georgio a fait son apparition, et un bras arrière lefty, un !
Son cadre parti en houille, ni d'atèle, ni de quilles en bois, ni St-Odile, il manqua un miracle venant des étoiles, ce matin là...
Tandis que Georgio s'en alla enterrer son Scott dans le puits Léonie, 203 années lumière à gauche de Saturne, tristesse et désolation s’emparent de tous !
On entendait au loin, petit à petit moins fort : "Oooh Scott Chante coucou..., chante coucou..., chante ... avant que tu déchantes six pieds sous terre à Léonie"
Berger : - "Halte là mes frères ! On va suivre les traces des galo-romains !"
Et c'est une descente en single, très ludique, avec virages relevés, trous, transfert en boucle piqué, bosses, et autre salto arrière, que l'on dévale à fond les briquettes, la poussière au nez.
Le cœur encore brûlant, la remontée s'annonce FreeRaid pour certains, mais pas pour le lièvre du jour, alias PttSteph, qui parti comme une fusée, tel une machine à vapeur, étouffant tout le monde au carreau, avec son grisou.
Un chasseur néolithique planté là s'écrit : "Aller Aller les jeunes !! le lièvre est parti par là !" le bras tendu...
Tandis que le Ber, en forme, parti en colimaçon, afin d'éviter le grisou pardi ! (pas en forme de colimaçon)
Certain s'écrie majeur, d'autres mineurs, mais mine de rien tout le monde arrive au Mont Julien pour la pâte d'amande !
Le lignite aux pneus, le petit défi du jour, un trial du col, en tête le maître du jour : M!K sans pieds par terre.
Et là surprise ! une apparition furtive de mumu !! qui envoya bouler sans broncher, le casque au coude, le passage du peuple.
Décidé à rattraper mumu, je pars à sa poursuite, et mumu, farouche, l'air de rien elle envoie dans le technique !
Je réussis tant bien que mal à stopper le bolide, mais mumu s'appelle en fait Stéphanie, et préfère rouler en solo ou avec son mari...
C'est à l'aide de la pioche, du pic, du râteau et de la pelle que remonte donc la queue entre les jambes, frustré, certes, mais sans remords.
Tant de péripéties, tout ça pour remettre du charbon dans le réservoir de la voiture vers 11h35.
Le soufre au cœur et un apéro raté avant l'heure, Odile implora le secours du Dieu Soleil, frappa trois fois le rocher avec sa crosse, mais rien ne se passa, sauf à Cadolive...
jeudi 27 avril
jeudi 20 avril
Que du bonheur ce matin !
le champagne , accompagné d'un clafoutis aux cerises , coule
a flot au retour de cette sortie a l'ancienne
des anciens , parlons en:
le sourire est revenu sur les lèvres de notre chouchou car
des sorties comme ça , pleines de singles et sans free , il
en redemande;
Le gabe est resté le gabe ; pas un iota de changé
depuis ses adieux a la planète VTT,toujours des questions
existentialistes ,c'est a dire : entre deux cadres lequel
choisir je suis bien sur celui la , mais il faut que je
change ,c'est vital et puis la merveilleuse descente sans
selle ,tube cassé et réparation à la chambre à air pour un
retour penaud par le goudron , en vérité je vous le dis ,
des gabes il n'y en a qu'un et il nous manquait
Le pat ou notre petit poucet de la sortie ( récupération
d'un blocage de pédalier neuf ,vissé de la veille par un
vélociste de formule 1 ; récupération d'un chariot de selle
(cf le gabe) ; récupération d'une paire de gant oubliée par
le clo2) toujours souriant et content de sortir
Et le Giorgio ,c'est presque un revenant ,absent plusieurs
semaines pour cause de cote douloureuse et toujours le
meilleur dans les cotes trialisantes même lolo à son maître
(c'est tout dire) mais que le souffle est court après ces
côtes
et les nouveaux : parlons en des nouveaux
d'abord Black ,ça c'est de la brave bête , il court ,il
court,il court ;pas de retard sur l'horaire ,mais pas encore
la star comme Koba jamais en avant sur les photos ,discret
,puissant ,tranquille
et puis son maître ,un vrai moulin a paroles ,sympa mais un
vrai moulin a paroles
même en haut de la montée trialisante , il parle
même en bas de la descente , il parle
même la bouche pleine de clafoutis , il parle
je comprend le ber qui esquive les 3/4 de sortie pour avoir
les oreilles au repos
il le connait son Joel !
et le steph ,un vrai steph y'a pas a dire : harnaché de pied
en cap comme un vrai steph ,fo dire que ces temps ci il a
donné avec les gamelles en tout genre
c'est bon d'avoir quelqu'un qui prend la relève ; steph
c'est avec plaisir que Georges et moi te passons le rôle de
chef de file des gamelles
et doumé sur son spé baptisé au clafoutis
et et et.....
et l'agneau de lait qui n'est même pas venu
et le berger avec son gps qui fonctionne (enfin )
et la masse des moutons ,d'humeur printanière ,batifolant
dans les sources et dans les singles sur un tracé somptueux
, heureuse , épanouie
et vivement jeudi prochain
et ..............que les chutes nous soient douces
jeudi 13 avril
THE LAST SUPPER
God only knows which of the thirteen men gathered that day would betray the one and only begotten BERGER. He knew he had it coming, so he sorted it safe – a tour that couldn’t possibly go wrong, on tracks so large that even an out of town tourist couldn’t get lost, let alone scratched….
Damn it! Forgot my f**kin shoes – I’m gonna kill that kid that got me to write a letter to his teacher as I was on my way out the door….shit, I’m late…..fuck a truck, I’m really late, why didn’t I get a lift with Renato?!
Forget it – I can’t ride a bike like that. Why didn’t I just leave the pedals the way they were? Looking about I notice that Stef and Stef phd are absent, and that means this isn’t going to be a downhill dive – I’ll just take it easy.
Ah oui, ça commence bien, petite côte et puis ça roule, il fait un temps de rêve et les moutons brout l’herbe de Provence profond en plein Coeur. Ah mais c’est ça, une belle sortie à l’ancien, enfin on va faire du vélo. Petit passage secret et on plouf on plonge en pays de Manon des sources. Pose photo et repose en langoureuses cultures – que je suis content d’avoir choisi l’authentique!
Et puit, splash! retour à la réalité, mais attendez c’est du “déjà-vu” comme dit les Anglais, on est venu par là, non?Ah oui, mais on était dans un monde parallèle, ça roule, ça roule! En effet, ça roulait tellement bien que les moutons commencent a bêlé;;;;;ett sii onn see faissait unn petiittt pootttaaagggeee,,,,,hee hee herbe hic! Allez Berger le vi-D-eo, la vi-D-eo, les vi-D-heros.
That was it, the heavens opened and GOD poured out his WRATH!
Comment supporter une telle insolence!! Dieu sait que les ingrates devront payer leurs péchés, et que le Berger ne pourrait pas éviter le sentier de perdition qui menait vers la croix.
On n’a pas pu rouler plus qu’une centaine de mètres avant que le troupeau se trouve perdu dans la broussaille brûlent, en plein pestilence piquants! Certains l’avaient senti et ont attendu une éternité d’enfer avant d’entendre le Berger crier “Bon Dieu, bon Dieu, pourquoi tu m’as lâché” et peu plus tard…”qui a une chambre petit valve, je suis encore percé!” C’est là qu’on a sorti la pâte d’amandes et tout autour d’un pneu qui a un peu trop tourné, on ressuscitait le pacte du pâques.
Rassurer que le retour ne tarder pas, on s’est remis à rouler, à rouler et à rouler…ça descend, ç’est la fin, lolo sauté de joie et je le suis et j’oublie que j’ai pas mes câles pieds… mauvaise réception, et je me retrouve au sol en agonie sanglante! Putain de protex servent à rien sur le dos, et le sang coule toujours.
Une crevaison arrête les roues qui roules et je suis content de retrouver le troupeau. Mais l’air est trouble, un fractionnement frisson le group et M!K doit décider: should I stay or should I go? Safety in numbers, so on we go with two down, M!K est persuadé que rouler nombreux est sûrement plus sage.
Mais peu après on se retrouve bi-firqué, le passage longeant le petit canal rate par ce qui fonçait tout droit. On est de moins en moins et à la sortie de l’eau qui coule douce, le reste n’est pas tranquille. This way or that? Maybe the GPS can help?? It must be over there! Nope!! Demi-tour…
POUF! Ô ‘tain vous êtes passé par où? POUF! Ô ‘del j’ai crevé! POUF! Ô ********elle va me tuer, elle va me tuer, elle va me…et il est parti en nuage de poussier, never to be seen again. Berger, tu devrais l’accompagné s’il se perd. Mais non, d’ici ça fil direct au village.
Le calme se re-installe et on pédale; ça roule, il fait un temps d’il y a long temps en arrière et on replonge dans le pays des merveilles.
SNAP back to reality, there goes gravity…Mais c’est pas la voiture de M!K? “Oui, c’est ça qui est con” dit le Gab, torse nu et vélo bien ranger, “pour tous qu’on sait, il est en train de crever quel que part” “quelqu’un devait appeler sa femme”, on disait tous en partant l’un après l’autre….”mais ça passé pas le portable”
Lolo is the last one left but he’s got no phone. I call as soon as I get in range and…”Hallo, oui? Oui, je suis pommé!” “on s’inquiétait, on te croyait mort” ….”Je suis sous le grand pylône” I see a series of pylons “ Donc tu devais avoir le massif sur le droit pour aller vers Riboux” “ “Je l’ai sur la gauche”
“Donc fait demi-tour!”
“Non mais c’est bon, ça doit être un autre pylône, allez ciao!”
Chaque une sa croix – I’m just gonna home and lick my wounds
Mais j’ai entendu depuis que Signes valent la visite, même si c’est un peu plus loin.
Happy Hunting you choc-eggs, I hope you get home for supper ! But don’t be the last, because you’ll get mashed up like me.
Jeudi 6 avril
Jeudi 30 mars
- Midi et demi, on s’en sort bien !
- Tu trouves, vises un peu mes cuisses, au dessus des protections.
- Moi pareil. Heureusement qu’on a eu ce dernier superbe single.
- Quel single, tu nous charries ?
- Tu l’as pas pris ? Celui qui descend sur le vallon Sainte Madeleine. Géant, des grosses pierres, des marches , roulant en sous bois. Un régal.
Faut dire qu’une demi-heure avant, c’était la cata totale. Le berjé pour une fois savait où il était : au milieu de rien. Le comble c’est que c’était exactement là qu’il avait prévu de passer. Le dernier à avoir pratiquer ce chemin avait du être Lucie, il y a quelques millénaires. La magnifique et luxuriante végétation empêchait un sanglier de passer. Pourtant les 60% de pente auraient dû nous faire descendre facilement. Sauf qu’on montait. Du coup arrivés sur la piste, on s’est séparés, épuisés. Certains n’ont pas suivi le Berjé et ont donc été privés du suscité single.
Pourtant une demi heure avant c’était l’euphorie au Jas Frédéric, tout juste rénové. Nous venions de traverser sous la crête de la Ste Victoire sur le chemin bucolique de la Coualle et nous avions rencontrés quatre [jeunes] femmes fort sympathiques au four à cade du vallon du Poulet. Des projets de sorties nocturnes et festoyantes avaient même été envisagés dans ce nouveau refuge. Le doute est venu quand on c’est retrouvé devant la clôture du Peusque Merlé, digne de celle que les israéliens ont bâtie en Palestine.
La difficile montée qui avait précédé avait été pourtant très physique. Mais un premier arrêt à la Chapelle Saint Antoine nous avait rempli de bonheur grâce aux truculentes explications du Berjé sur le poljé de Cuges, qui serait en fait un vaste lac d’argile. Puis il y a eu un second arrêt panoramique et pâte d’amandien. Merci M!K.
Une heure avant, à 9 heures et quart, les sept moutons s’étaient enfin ébranlés après l’attente de Grishka, coincé par les étudiants de Luminy. çà lui coûta le compte rendu d’ailleurs. Tous avaient fait la même erreur : ils étaient en culotte courte, mais ils ne savaient pas encore ce qui les attendaient …
PS : Une pensée spéciale à Dominique qui a eu quand même le courage de venir malgré le triste événement qui vient de le toucher.
Jeudi 23 mars
Le Compte Rendu (version anglaise)- 16 Mars 2006
Après le grand succès de hit single ‘Il est ou le rendez-vous’, on a entendu ce matin la suite des mou’tains piqués titré ‘Il sont ou ces **2 barrages’. Le lead singer a eu tort d’arriver le dernier au premier case et donc comme vous le savez, a gagné le doit de conter le chant rendu.
Il faut pas tout dire car il y avait tout le making-of le re-make revisité de l’infamous sketch des moutons, rendu le soir de la grande bénédiction du berger. Mais, à la fin, on se demandait pourquoi on a même pensé à lui offrir le machin super chère comme appareillement, car il faut payer encore plus cher le code d’accès pour jouir les cartes.
Comme d’habitude toute a bien commencé avec une piste plutôt praticable et même plaisant malgré l’effet que ça montait et qu’il fallait quand même pédaler. Et puis, premier défi de long John, petit pont sur ruisseau, premier vidéo et ça fait tellement marrer qu’on oublie de remarquer les vestiges du barrage romain. Après on a dû rouler un peu pour trouver la raison de s’arrêter à nouveau. And so la deuxième pause vidéo a duré un long et hard moment sous la bande sonore menacent d’un chopper au ciel. Il faisait de surplace comme un vautour, mais les cotes d’agneau sacrificiel n’était pas sanglant ce jour. Il y avait du monde à la colline et on se demandait pourquoi ils avaient oublié leurs vélos. Et oui, il faut savoir lire les présages. Comme d’habitude, il y avait le portage en montée, suivi par le portage en descente, les essences des herbes provençales sur les mollets saignants, et bien sûr beaucoup du feeling au guidon. Midi aux voitures ? Vous verrez, vous verrez ! C’était l’après midi quand on a enfin vu la terre promise. Pour la photo, c’était du jamais vu ! Il y avait plus le temps !! – l’objectif s’est défoncer dans le flou à perte de vue, et on a dû bien insister pour capter le snap.
Une sortie zen à l’affiche qui a rallier a sa cause de nombreux moutons a été bien ludique (comme d’habitude). Mais qui entre nous savait la profonde vérité de cette leçon servie sous la guise de Lao-Tseu, « le retour est une loi éternelle » ?
Et oui, il y en avait certains qui devraient rentrer, et oui Koba, on a eu besoin de ton homing instinct en fin de compte, mais parfois les absents ont eu raison. Ouaf ! Ouaf !
Jeudi 9 mars
Jeudi 2 Mars
La tentative de prise du pouvoir n'ayant
abouti ,le mouton se devait de faire rédemption cela passait par
le carême
Don Bergione avait imposé ses conditions, 3 chutes dans le
portage
Mais ce que n'avait dit le Don , c'est qu'il y aurait 3
portages,2 en montées :le Marseillais et ses ravines ainsi que
le Garlaban pour arriver à la croix
et 1 en descente : le vallon aux milles marches , le vallon d'ou
est parti la tentative de déstabilisation,et le mouton chuta 9
fois
cela suffisait -il ? point du tout ; nous y reviendrons. .Car le
mouton s'était préparé a cette épreuve. Il avait tout d'abord
arrêté de pédaler 3 semaines , pour méditer sur son infamie :
trahir le chef,ensuite,à la veille du carême il fit bombance une
dernière fois:le mardi gras , il prépara ( pour lui et sa
famille, sur laquelle l'opprobre aussi était jetée )des
oreillettes et se goinfra de chocolat. Le mercredi des cendres ,
il jeûna. Le jeudi enfin , il enfourcha sa monture et vint au
rendez vous sans moyen motorisé.
le groupe réuni , le Don démarra a l'heure précise,voulait il
aussi faire expier l'éternel retardataire ?
Simple supposition car les voies du berger sont
impénétrables,mais qu'a donc fait le trio pour subir ainsi les
foudres du Don?
Revenons aux épreuves imposées par le berger:
-démarrage fulgurant dans le Marseillais pour un mouton ayant
jeûné et ne pédalant plus depuis 21 jours
-envoi de la neige sur les hauteurs du Garlaban
-long arrêt dans le froid glacial pour attendre le retardataire
et le trio
-absence de M!K et de sa pâte d'amande pour récupérer des
efforts fournis
-portages en montée et en descente
le mouton ayant subit toutes les épreuves sans se plaindre,la
mansuétude du berger fut grande : il pardonna. Pour preuve , il
avait chargé le CLAUDE49 d'apporter le pain et le
vin pour la communion de fin de sortie et il dit au mouton
pénitent : "tu renais au troupeau".
Depuis le mouton se fait appeler "rené"
jeudi 23 février
Pas les Clappes !
Bien sûr Ber est arrivé à la bourre avec ,c'est nouveau ,une
excuse : un bouchon sur l'autoroute !
Mais il remonte le troupeau si vite dans la galère que nous
sommes heureux de ce retard, il nous attendra moins longtemps en
haut .
Après la montée sans histoire(mais pas
sans sueur) et de brefs palabres sur le trajet à effectuer pour
la descente c'est Pttstef qui joue le rôle du berger:ce sera un
passage sous la grande Beaume, une petite remontée sur le
goudron, pour un retour en ligne de crête par le sentier
botanique et son panorama hollywoodien.
Juste avant d'entamer la descente après la pause vidéo (de très
jolis passages de Lolo, Bonigaz, Claudio,ber et pttstef) le spé
enduro de Ber ,lassé des mauvais traitements infligés par son
pilote ,craque.Profitant de ce que la troupe glose sur le sort
du vélo blessé, Georgio agresse lâchement Lolo
..
J'ai la mauvaise idée de partir devant les furieux pour le
retour descendant .Je ferai toute la descente en sentant le
souffle des bêtes dans mon dos. Malgré toute ma meilleure
volonté, la jambe droite tétanisée, une vitesse déraisonnable
pour mon grand âge ,je me ferai pourrir par Ber et son vélo
cassé,par Stef ,par Eric .... Seul Doumé éprouvé par sa sortie
roller de la veille accompagné par Bonigaz retardé par une
crevaison m'épargnerons ,j'ai encore des progrès a faire !
Le cameraman du jour (Cecil B Milpat) me tance lui aussi pour un
passage trop timide devant la caméra,son plan séquence raté il
me fera sournoisement remarquer qu'il y a longtemps que je ne me
suis pas collé a l'écriture du résumé donc...
Y a des jours comme ça...mais on revient tous les jeudi avec
plaisir.
Entendu ce jour:
-Allez Romain viens rouler !!
-C'est décidé j'épouse Koba
-Pour l'enduro du Ber ceux qui voudrons envoyer devrons avoir des pneus de descente
-Ochain...wallride...
-Il est où le chef: à Paris ?!
Jeudi 16 février 2006
Les Sept Samouraïs
"Il était une fois 7 petits moutons.....c' est ainsi que
commencent les plus beaux contes classiques de notre enfance,
qui se transmettent de génération en génération"; intro dédiée à
georgio
"Qu' est ce que je fais? j' y vais, j' y vais pas?" C' est la
question que se pose un moutonbique quand il pleut, on le sait
le mouton n' aime pas la pluie mais ce matin 6 ont répondu
présent à l' appel. Bien évidemment notre ô grand berger aussi,
indispensable au bon déroulement de nos sorties...j' y
reviendrai ultèrieurement.
Les nominés pour "encore un sortie sous la pluie" sont (dans l'
ordre d' arrivée): Evidemment MK(normal il est parti à 7heures
du mat), Yétistef,Pttstef, les frères Grimm( Georgio et Grishka),
Le Berger et évidemment Le BER(+koba)(normal il est parti à
9heures du mat).Réglage des vélos" le mien rebondit"," le mien
c" est un plomb"...c' est parti
Objectif initialement prévu: une descente côté Garlaban avec au
programme des marches, du cassant, bref du dur comme on
aime.Mais Le Berger prend soin de son troupeau, jugée trop
dangereuse il se rabattra vers une autre destination....LE
GRAAAAAL. Mais avant d' y parvenir il crevera sur une autoroute
et fera exprés de nous perdre à 500 mètres du départ(malgré un
GPS et une suunto, faut le faire?) Résultat :des moutons
trempés, éparpillés dans une garrigue bordée de restanques où
même certains se surprendront à jeter leur belle monture afin de
pouvoir la pénétrer, la garrigue bien entendu.
"putain, fait chier, pourquoi on prend pas le portage habituel?"
"Il le fait exprés!"
"On va se faire tirer dessus"
"elles sont hautes ces restanques, tant pis je jette le vélo"
"mais par où il nous fait passer"
..........
Nous retrouvons une belle piste qui nous transportera vers des
radars capables de détecter E.T, Le Claude avait certainement bu
de la menthe à l' eau, inapprochable pendant l' ascension
" j' suis mort"
"c' est pas fini"
" Et si on testait ma nouvelle boisson sur KOBA?"
"sacrée chienne", on parle de KOBA
......
Pause pâte d' amande; "pose
photos" aux radars, il pleut toujours.Yétistef s' est cagué sur
le départ d' une descente fictive, normal elle était fictive
"si on montait en haut des antennes pour la photo?"
"alors elle chuche pas"
"on la refait"
"t' as des cheveux à la place des sourcils"
"viens je te les enlève"
"si tu pouvais m' enlever ceux du cul"
"on va encore monter?"
"j'suis trempé"
..............
On s' achemine vers le GRAAAAAAAL" par un magnifique single,
afin d' éviter l' autoroute, il est super,certes un peu trop
boueux, on contourne toute une colline, , les pneus sont passés
de 2.35 à 3.00 en un rien de temps, ça glisse sur certains
passages, on en chie un peu mais quel régal!
"on baisse la selle?"
"on s' équipe ici"
"il a pris à gauche?"
"mes vitesses ne passent plus"
LE GRAAAAAL, descente trés appréciée de notre Berger, il y
tenait, on y est allé. Il est vrai qu' elle est belle, on
descend à fleur d' un petit muret sans difficultés apparentes ,
mais justement les difficultés ne sont pas apparentes, des
pierres cachées par des arbustes ont vite fait de nous faire
perdre la bonne trajectoire, les arbustes eux-memes ont vite
fait de nous balancer dans un trou. Pause vidéo, spiderman(c'
est celui qui n' est pas sur la vidéo) en sera l' auteur, j'
aurais pu écrire l'" hauteur", ceux qu' y étaient comprendront.
On en profite pour comparer le freinage des uns et des autres,
freinage à un doigt, deux doigts, on parle alors d' écartement
des freins ou le contraire, les bras bien écartés, souple sur le
cintre....
Petit pierrier sympa, petites chutes sympas, on finit par la fin
des Dansaïres(exquises)
Yétistef y aura peut-être laisser un doigt, à suivre; le berger
lui est bon pour changer la Patte de son dérailleur, petit point
faible du LTX, chape courte oblige à l' avenir
Retour aux voitures à midi pile.Synchro le Berger."aprés y ' en
a qui font des sketches" qu' il a osé dire!!!!
Retour des éclaircies également
Dur dur de départager les nominés, mais sur le coup je pense que
je vais m' attribuer le César du meilleur couillon du jour, non
seulement je n' arrive pas LE dernier mais en plus je ME tape le
résumé, trop forts les gars.
Du VTT, du beau massif, de beaux chemins, tout cela partagé
entre amis, quoiqu' on n' avait rien à boire au retour, (pssst:
les gars c' est un secret mais MK va chercher aujourd' hui même
sa moto, ça s' arrose non?)
Des personnages biens connus tels que le berger, le ber , MK...
et beaucoup d' autres se sont donné rendez-vous dans ce texte
merveilleusement illustré. Ce chapitre de la vie des moutons
sera, grâce au langage simple et aux photos/vidéos qui rendent
bien l' atmosphère de leur sortie jeudicale, un résumé idéal à
lire (conclusion dédiée à georgio)
Jeudi 10
Février 2006
Quarante-six
Le Ber est arrivé le premier sur le lieu de rendez-vous ce matin
! Et oui tout est possible ! Mais ce n'était pas le premier
réveillé ! C'est encore dans son lit, que, la maison du Ber fût
inondée de voitures à quarante-six roues, dans un brouhaha moutonesque.
Discrètement le Berger pénétra dans sa chambre, et hurla à
l'oreille du cheval, Ber encore dans son rêve, dans les bras de
Niki : - "Et il est où le Ber ? !! ... Debout !!!!!"
Heureusement Koba toujours prête était la pour nous accueillir
et nous offrir le café.
Un départ en trompe, pour rejoindre le très attendu single "FreeRide"
de la sortie.
Et pendant ses coups de pédales, le M!K qui avaient oublié ce
jour la de manger du lion, en profita pour prétexter, qu'il
avait oublié le lion hors du congélateur ce matin, et que sa
famille était en grand danger s’il se réveillait, "je vous
quitte les gars", dira-il d'un souffle léger et incertain.
milpat : - "Oh M!K tu as avalé des poils de Yeti ???"
M!K : - "Non juste les poils du chat du voisin"
M!K, l'étincelle aux quarante-six pédaliers parti comme une dent
de lait, faire son devoir familial.
Les moutons continuèrent à gravir le Dieu Régagnas, le cœur
meurtri par le départ d'un dés leur.
Et pendant ce temps...
Vous vous dites mais pourquoi Quarante-six ? c'est la taille de
ses pieds ? Et Bien non, bien que ce soit une pointure dans son
style, ce n'est pas non plus la taille du lion.
Jeune comme un gardon, seul, le M!K, connaît la loi de la
jungle, encore sur son spad, il pousse des cris, sautille devant
le lion, afin de l'impressionner et le forcer à retourner dans
son congèlo.
> Des images en
exclusivité ! <
Le lion voyant les quarante-six canines et la pointure de la
bête qu'il avait en face de lui, capitule, et rentre se freezer
comme un yeti dans sa boîte blanche de quarante-six centimètres
de côtés.
Soudain la section trial secrète était là, devant nous, tel un
mirage, si bien que tout le monde en laissa sa monture à terre,
pour aller palper, chuchoter les rochers plantés là.
Les caméramans se placent, et c'est autour du Ber de descendre,
au détour d'un virage serré, le Ber encore amer du réveil de
ce matin par le Berger, en profita pour l'envoyer bouler. Par
une simple petite poussette presque invisible, le Berger
déséquilibré, enroula boulé, boula quarante-six fois jusqu'en
bas avec sa caméra.
Sur le single du retour le PttStesh a bien essayé d'exploser son
amortisseur afin de prétexter à sa femme qu'il fallait bien le
changer, en sautant une petite marche d'au moins de 2 mètres de
haut, mais sans succès.
Retour chez le Ber, où M!K nous attendait sur un banquet
collatoire qu'il avait bien sûr prit le temps de préparer avec
amour.
Oui M!K a su garder le sens de l'amitié, toujours prêt à rendre
service, a se sacrifier pour la bonne cause, le tout avec sa
bonne humeur légendaire, et ceux, même devant un lion de
quarante-six tonnes.
Et un dessert de taille, le first DVD des moutons biques, comme
un retour aux sources, une ombre portée sur un sol de gré, façon
tricycle, sur un son reggae, le tout signé milpat.
Je ne crois pas me tromper si je dis au nom de tous les moutons
biques : "M!K on t'aime !"
Happy Birthday !
Et bientôt une nouvelle Mobylette pour ses 18 ans ;-)
Problème : comment faire rentrer un lion de quarante-six tonnes
dans une boite de quarante-six centimètres de côtés ?
Jeudi 2 février
TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT CHEZ LES MOUTONS !!
Ça faisait longtemps que Renato le rital, le fidèle lieutenant de don bergione prenait de l’assurance, de l’initiative, sentait le patriarche affaiblit par la cinquantaine naissante…il était temps d'agir !
Jeudi il passa à l’action : Il se permit de prendre le commandement de la famille et au croisement d’un chemin décida que c’était à gauche ! C’en était trop pour don bergione, sentant l’autorité familiale lui échapper il décida de prendre à droite, suivit par ses plus fidèles compagnons ! ( il manquait chouchou !) en disant (avec l’accent corse) : « hé, Vous verrez ! vous verrez ! »
Quelques autres n’hésitèrent pas à trahir le parrain, afin d’échapper au terrible portage qui nous attendait et qui arrivait à la croix du galarban. Don bergione eu, quand même, quelques moments de faiblesses , du à son grand age et à l’émotion crée par la situation. Il décida d’agir et de faire jouer ses relations . Aussitôt dit aussitôt fait : L’armée fut alerté et mis sur le pied de guerre en 2 temps 3 mouvements : arrivé au sommet du galarban l’état major de tous les corps d’armée était au garde à vous devant le patriarche, prêt à donner leur vie ! ( ou presque).
Après un coup de tel de don Bergione,sentant que l’affaire risquait de mal tourner, Renato s’empressa de vite rejoindre le rang, prétextant un égarement passager…Mais il craignait les foudres vengeresses le Don bergione pour sa conduite impardonnable : le baiser de la mort, le coup d’épaule dans les dansaïres, le block pass dans une épingle, le coup de pneu dans un freinage….
Si bien, qu’il se fit très discret sur la fin de parcours, la cagarelle au ventre dans les dansaïres, en essayant d’amadouer Doume le copain de Don Bergione..
Arrivé en bas le fourbe s’échappa aussitôt, rentra chez lui directement en vélo, en disant qu’il était pressé…Don Bergione, était encore là, magnifique contempla ses troupes avec orgueil et fierté et pardonna aux quelques fainéants qui avaient refusé le portage.
Mais pardonnera t’il au rital pour sa conduite inqualifiable ?
vous le saurez la semaine prochaine si vous venez avec nous !
Jeudi 26 janvier
ACTUALITES
Jeudi 19 janvier
Jeudi 12 janvier 2006 : SUPER CHERIE !
Dès le départ, le Ber promu gentil organisateur du jour allait donner le ton. Départ déplacé, spéciales annulées, errance, blessés, seul le prototype de descente annoncé répondra au cahier des charges. Cette sortie allait se faire à l’imparfait du subjonctif, autant que vous le sussiez vous aussi…
Dès 9h10 (retard contractuel), le free-rider de la Bouilladisse se déjugea une première fois : et il fallut ré-entrer les vélos dans les voitures pour que les leurrés gagnassent le Régagnas…
Après une montée sans anicroche par un froid prémonitoire de bucheron canadien, Giorgio débroussaille bien en dessous du chemin de crête de la première spéciale. Une descente et une côte, une ! (pour le milpat)
Suit un remake de massacre à la tronçonneuse, mais sans la tronçonneuse… Le Ber qui se fustige : Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa... Les singles-no-track... Les arbres jetés en travers de nos roues... Les roues jetées en travers de nos arbres… Petit Stef qui craque et fait mine de se perdre… Grand Steph qui je ne peux vivre sans toi et se perd pour de bon… La caisse de Giorgio en sur-régime dans le deuxième Régagnas (seul le coffre est abîmé mais il a le moteur dans le coffre)… Une nième carence décisionnelle de la direction de course… Le Ber qui se re-fustige : méat coule pas, méat coule pas…
Alors qu’eût-il fallut pour que ce fut pire ? peut-être que Claude et Bruno, les internautes, enrobassent, que Stef & Steph, ces vautours, dérapassent, que milpat et Renato, les chevelus, s’égratignassent, que Mark et le Ber, propriétaires de camping-car s’empalassent, que mes freins à disque à la con de sa race et bien sûr que les espagnols se tapassent, que les satyres lâchassent, que les piqués d’art gelassent, que les décolorées rouspétassent, que les marguerites durassent et que Djamel bourrât…
DERNIERE MINUTE :
Drame en Provence: un mort, un blessé grave et deux disparus.
De notre envoyé spécial MBG: Jean Caite
Un mort, un blessé grave et deux disparus, tel est le bilan
provisoire
à l’heure où nous écrivons ces lignes, du drame ovin qui a frappé le
regagnas ce jeudi.
C’est en effet dans cette colline, qu’une dizaine de moutons, bien
décidés à goûter une autre herbe que leur quotidien, ont bien
imprudemment voulu suivre un autre berger qui leur aurait promis
monts
et merveilles.
Ils auraient pu se méfier dès le départ quand ils ne trouvèrent au
lieu
et à l’heure de rendez-vous, nulle trace du pseudo berger. Ce
dernier
arriva bien en retard et imposa tout de suite une transhumance
véhiculée vers un nouveau lieu de départ.
C’est donc en pleine matinée que le troupeau put s’élancer à la
suite
du berger d’un jour vers les quatre nouveaux pâturages promis. La
montée fut longue mais studieuse et vite récompensée au sommetquand
le berger leur signala la direction d’un premier pâturage inédit.
L’enquête en cours semble prouver que c’est alors dans l’allégresse
générale qu’un vieux mouton qui avait tout de Panurge se jeta dans
la
descente à s’en briser les côtes! Le pôvre ovin souffrait le
calvaire
mais ayant perçu l’intention du berger de le mener chez
l’équarisseur,
il n’en montrait rien et serrait les dents. La tension montait. Un
autre ovin de la même portée semble-t-il se jeta alors de rage sur
un
jeune arbuste et le brouta en quelques instants.
Le troupeau repartit et comprit alors, mais trop tard, que de
pâturages, il n’y avait point et que si le pseudo berger les avait
entraînés dans cette galère, c’était pour qu’ils débroussaillent son
domaine de leurs dents aiguisées…
La progression était dure tant la forêt était dense. Parfois de
rares
passages salvateurs venaient regonfler le moral du troupeau, mais
tout
de suite après la tension montait d’un cran jusqu’à en devenir
palpable… Pourtant sur la fin, alors que l’on crut dix fois devoir
abattre le vieux mouton sur place, le troupeau déboucha après un
long
défilé caillouteux sur une petite clairière… Le pseudo berger
semblait
content et leur proposa un autre débroussaillage en s’enfonçant
aussitôt dans la végétation. Le vil troupeau recula d’abord, mais
devant la peur de rester seuls dans cette forêt hostile se résigna à
suivre son berger d’un jour…
C’est alors qu’ils se retrouvèrent au milieu de milliers d’abeilles
et
découvrirent le cadavre mutilé d’un félidé! Alors que le pseudo
berger
balbutiait quelques improbables explications sur ce crime, on
s’aperçut
que le mouton qui avait fait la fierté du troupeau en posant pour
une
campagne publicitaire sur la laine de Provence avait disparu ainsi
que
son clone. Le drame atteignait son paroxysme! Le pseudo berger avait
de plus en plus de mal à cacher son jeu, mais le troupeau grégaire
semblait incapable de se rebeller, le plus important étant de
s’éloigner de ce lieu à pas feutrés en profitant du sommeil des
abeilles.
Et c’est ainsi que bon gré mal gré le troupeau quitta la forêt…
Mais quand en retrouvant la vallée, le pseudo berger se retourna, il
ne
put que constater que tout le monde s’était enfui, abandonnant même
dans la débandade une roupette sur le bord du chemin!
Voilà c’est à peu près les seuls éléments que les gendarmes ont pu
recueillir de ce drame, puisque que l’unique témoin qu’ils aient pu
retrouver est l’ancien berger du troupeau qui ne leur lâcha qu’un
laconique:
«vous pouvez me poser toutes les questions, mais je ne suis pas
certain de répondre» j.l. omerta
Jeudi 5 janvier 2006
Oh shit it’s going to be pissing down this morning. I bet they’ll say something like « il fait un temps anglais » so …king predictable these frenchies. Like that’s supposed to make me feel at home or something – might just as well stay at home and settle for reading « le compte rendu » later. But NON, today « on trinque la santé de notre BERGER », drink champagne and eat cake – I guess i can’t miss out on that.
So where is chez Georgio ? been there once – that must be it with all the cars stacked up on the lawn – no respect for the grass these guys! A round of ‘Bonne Années’ and I finally find the doctor. « C’est pas un peu fada de sortir sous un temps pareil ? » I ask. He pops a couple of white lumps in my coffee and replies « T’as l’air con habillé comme ça si c’est pour rentre chez toi » I notice he’s got the full nespresso® collection and can’t help thinking that he must have liked that song about coffee colour. « Allez on y va ou quoi ? » bleet the flock. « Nah, on attend Le Ber ». We’re always waiting for the one called « Le Ber », but I’m happy just sitting on the radiator drinking coffee, so I suggest « …et si on passait direct au gateaux et champagne ? ». Everyone pretends not to understand and instead start bleeting about the way Le Ber’s parking up in the driveway.
So out into the cold and wet – what a stupid idea ! « J’ai juré de plus jamais rouler sous la pluie » states Milliard senior, so much much for new year’s resolutions I mutter. And then we’re off, stomping down the steps to the playground, slithering down the slide and hopping off into the soggy grass – Hey this could be fun I begin to think – until I look up to see the flock disappearing under the bridge. « Oh, attends moi les gars » So I got left behind and forgotten « …et si je rentrais ? »
After a little detours via the Lakanal, I find the flock bleeting « Il est ou Le Berger ? Il est ou Le Berger ? » Everyone’s calling out and someone says something like « compte rendu » and I understand « il s’est rendu compte ». In fact I don’t understand at all, « il est déjà en haut » and off we go again.
No sooner we hit the first climb, it’s roadblock and after some heated exchange « deviation par le canal, et montée par le pere ». Ok, ok ! but NON ! the Noble brothers put their foot down, one after the other into the freezing water, « ça, c’est la solidaritie »
As we finally climb out of the industrial plain, it starts raining seriously and then yes, you guessed it,I hear that voice « Oh, il fait un temps anglais, tu dois te sentir chez toi, NON ? » My God, why have you forsaken me ! and where did he get to that bloke, the Berger ? Then the inspiration struck « Il a foutu le mec au milieu pour se donner le temps de preparer le gateau et tout en haut » Feeling encouraged I grind on up and finally find the flock huddled round Le Berger – there’s no cake and no pop and I begin to wonder why we’re all in it anyway.
And here’s the reason, the DOWNHILL ! « Le singletrack » they call it ( they’ve forgotten how to invent new words amongst many other things ) If we weren’t already wet, we’re now getting really soaked, as we brush down though the bushes. But even the singletrack has it’s hasards – rockblocks – who are these killjoy’s ? The same guys we ran into down below ? ?
Short and sweet, the downhill takes a left-turn and starts going up again « …et si je rentrais ? » I look up and see Jissé topple over into the bushes as he goes round the bend « je suis pas seul dans la souffrance » i begin to think. Then finally deliverance « Le berger a reçu un communiqué, on rentre ! » This guy really is tuned in.
After the essential photo shoot at « le poste de chasseur » we’re off downhill and homeward bound. There was a lot of noise at some point and I figured that Le Ber must be doing something really stupid. Wet rocks, loose stones, more and more rain, it all seemed endless in the numbing cold.
Back on the tarmac at long last, it’s the final home run, and each to his own, anyway you can. Georgio’s already there and has dry socks to welcome us in. As I jump up and down with teeth chattering M!K tries to convince me that the Russians won the war by standing still. I like that idea, but I prefer the other one about having your cake and eating it.
We humbly thank thee oh merciful berger for this gateau and this coupe, that we might forever congregate in thy name, AmeN !
Les treize petits vététistes
effacé: toutes nos excuses auprès de l'auteur
Jeudi 15 Décembre - Les déraillés de Saint-Jean de Garguier
8h45 Un temps splendide, le parking de la maison diocésaine commence a se remplir (alias parking Saint-Savournin pour ne pas dépiter notre Berger)
Et soudain le parking fut envahi par cette musique de Bob Marley "Get up, stand up...", qui provenait de l'estafette du milpat, façon aquarium, remplit d'une si épaisse fumée, qu'on distinguait à peine sa tête dans son cul...
- Dominique : aurait - il le courage de défier le froid ?
La porte s'ouvre, un nuage blanc se libère, le milpat s'extirpe d'un mouvement inhérent à l'effervescence général, l'œil rouge, tel un ange sur son nuage, marchant sur ses plumes, ses rastas aveuglantes tapirent à terre :
- "Hey Yo mes frères, comment ... Ça va ... ?
- Marc a la tige de selle de 3 mètres : C'est lui le Saint patron ?
- lolo : une bondieuserie ?
- milpat : hihihi... wouhhh !! Ça déchire grave cette beuh !, c'est d'la "B52" tu vois ... hihihi ...c'est le coucou qui a lâché Hiroshima, wouaaiii c'est d'la bombe cette weed ... hihi...
- milpat : Hey Flo est dans la place les gars ! T'en veux !? (avec insistance)
En effet un retour sur le droit chemin pour le timide Florent, qui a même juré de ne plus louper un Jeudi en voyant le milpat.
Un nuage de fumée plus tard.
- Georgio : Oh !!? .... Tiens, la voiture du Ber arrive !!?
- Renato : comment ? Le Ber serait il a l'heure ?!
- Olive : toi aussi tu as fumé ou quoi ? Hein ?
- M!K : non ce n’est pas possible !..., tiens tu vois c'est Koba qui conduit !
Le Berger inquiet de son troupeau :
- "Mais où est Le Ber ?"
Koba descend de sa C3, sa queue toute émoustiller, les canines apparentes, la truffe encore entaché de sang... :
- "Hey ! Salut les gars ça va ?! Moi j'ai bouffé du chat ce matin, j'ai la patate !"
- LeBerger : Tu as vu Ber ?
- Koba : ni voyez pas là de contrepet trie, d'euphémisme, de billevesée, d'antilogisme, ni de coquecigrue, ou autre figure de style, ce matin, pour changer, j'en avais marre de l'attendre, alors j'ai sortie mon maître du lit, et je l'ai traîné par le pied par terre, jusque dans la voiture... là il est allongé sur la banquette arrière...
- LeBerger : Ah oui !... Quand même ! ...
- Longlais : c'est ... Qui ... Bill Vésée ?
Le Ber réveillé par le halement du troupeau :
- "Et patati et patata..., et qui c'est qui te donne a bouffé le soir ?, figure de style ?!"
Le Ber chuchotant à l'oreille de M!K :
- "C'est pas toi qui as des chats en trop chez toi ? Ce carnivore digitigrade commence à me coûter cher, il a déjà bouffé tous les chats du quartier, ou s'arrêtera-t-il ?"
M!K se cachant bien de dire qu'il avait deux chats bien nourris :
- "Non, juste le chat du voisin..."
Après quelques secondes de réflexion.
- "Quoique..."
Koba intrigué par ce chuchotage, lui tournait autour, et senti l'odeur du chat.
- M!K : "Hey ! Gentil le toutou ...! Hein gentil ...!"
Un ange passe..., et c'est la montée du DFCI du vallon St-Clair, jusqu'à la tête du Roussargue.
Et on enjambe un super-posés de petits singles qui descend sur Roussargue.
Georgio arrive dans un nuage de fumée, le casque ébouriffé...
Oui vous vous dites lui aussi il a chouravé un joint a milpat ?
- Georgio : moi le matin, je prends une barre d'Ovomaltine, du papier d'or pour le transit, et des tartines de disque avec du WD40, c'est d'la dynamite !
- milpat : Wouohh, je viens de me faire un bad trip là, j'ai loupé ma prise de vue man ... hhihi
Puis un petit peu de débrouillage au milieu des sangliers, mais ne vous y prenez pas, Le Berger sait entretenir sa laine, un bon décrassage dans les argelas et autres jeunet piquant, rien de tel pour enlever les tiques et la boue !
Un lapin rose passe...
- M!K : ah les andouillettes de Lyon, je m'en suis farci jusqu'au bord du troufion !
- Longlais : andouille ... Toi ... même !
- Olive : troufion toi-même !
- Koba se dit tout bas : "andouillette ? Farcis ? Troufion ? Ces mots me parlent ! Un feu de bois, et je l'embroche avec du romarin !"
- M!K : plaît - il ?...
- Koba : Oh que oui que ça me plaît bien ça ! wouarf !
Un petit défit pour certain de la montée jusqu'au col du Seignors, pause amandes et photo sur la Targette.
- milpat : Ouai moi je skie en Cross MaX XXXL man tu vois ... C'est grandiose ... hihi...
- LeBerger : ouai un peu comme ton joint quoi.
- Marc (3 mètres) : Non prends les B4 SL, ça vire mieux.
- LeBer : mais arrête, tu prends des skis nautiques ça tourne aussi bien !
- Dominique : Trop fort ce Ber !
- Koba : Waourf !
- Longlais : mais ... pourquoi ... vous ... faites ... des vidéos ... à l'ombre ... du soleil ?
- LeBer : mais on compte sur toi pour faire le soleil.
- Longlais : OhH ... SHiT !!
- milpat : yo... sorry man..., j'ai plus de chite, moua je fume que de la ganja là... tu vois... hihi hi...
Alors que le troupeau se dilate.
- Longlais : Ohh my god, i'lost my plate ! (Ohh mon dieu, j'ai perdu mes plaquettes !)
- Florent : Qui aurait des plaquettes du groupe "Louise" pour secourir Longlais ?
- Renato : Ah mais moi je suis du groupe "A-"
- lolo : moi A+ bye
- Dominique : du groupe Louise Attack ?
- Olive : non sa chienne
- Marc à la tige de selle de 3 mètres : moi je suis du groupe "B4"
- Georgio : désolé moi je suis du groupe "barjot"
- LeBer : mon casque anti-g est HS, j'ai laissé mes plaquettes dans la voiture.
- milpat : mouaii ... hihihi ...Bob Marley man... ! C'est le meilleur groupe ... Tu vois ... Tiens va y... tire une latte... hihi, ça remontera tes plaquettes...
- M!K : moi du groupe "Hope", mais garde espoir
Petit single trialisant, et une descente en rappel sur la falaise, où même Le Ber fût over-the-bar, puis un joli single en sous-bois...
La suite vous la devinez, une longue, superbe et sinusoïdale descente en single jusqu'à Saucette !
On en arrive à la phrase qui tue, enfin qui tua tous le monde d'un coup. "Qui fait le résumé ?"
Devant l'ampleur du désastre, et à l'unanimité générale, je remporte haut la main ce droit de passage obligé de bars rocheux, contraint et forcé.
- lolo : Wouaaiii (d'un air effrayer par l'angoisse de la page blanche), mais attention je ne serai être tenu pour responsable des suites hémoglobine et poursuite en estafette et de tout autre contenu a caractère illicite !
Soudain..., un son familier..., un bêlement ?!, un appel appeau ?! En détresse ?!, les oreilles toutes dressées vers le haut, les moutons s'interrogent, sans dire un mot...
Renato, prit le reste de son der railleur (et) ou de son dérailleur à pleine main, et le plaqua contre son oreille droite :
- Longlais : mais ... qu'est-ce ... Que ... Tu fais Renato ?
- Renato : vois-tu la patte en alu amplifie le son sur mes marteaux...
- Longlais : mais tu es complètement tapé du système Lefty toi !
Renato que nenni, tourne, vire, à droite, à gauche, tel une tête chercheuse...
- Renato : Je les entends..., là-bas !, ils sont là, à 400m derrière la butée cassée ! Allons-y !
Plus fort que tout, écoutant leur instinct mouton-bique, tout le monde suivit Renato, en oubliant même les superbes singles sur le côté, et autres saut de restanque !
En direction des bêlements, toujours plus fort, encore plus fort, non loin du parking, l'autre troupeau de moutons bêlait :
- "vite vite, il est midi passé ! Tout le monde à l'étable !"
- Koba : "j'arrive ! ... Hum miam ...! Du mouton pour midi, ça changera un peu" se léchant les babines.
Et comme le dit Renato :
- "L'autre c'est moi"
- LeBerger : "Ce qui est écrit est écrit et celui qui n'est pas venu a eu tort."
- LeBer : Et patati ... Et patata...
- Dominique : peu chère, ils sont complètement siphonnés du ciboulot ces moutons.
Cependant nous pourrions peut-être tenter un début de réponse en examinant la ferveur paradoxale, où l'homme semble emporté malgré lui par sa ferveur, tout en recherchant une certaine forme de lucidité par laquelle il reste maître de lui-même.
Comment signifier plus clairement que l'énergie de la création et de la connaissance relève plus d'un enthousiasme extraordinaire que d'une froide réflexion individuelle ?
Certains disent que la vérité est ailleurs, mais en est-on si loin ?
Bonus :
Oui mais voilà, en parlant de pataphysique et d'absents qui ont toujours tort :
Et si pour une fois, les moutons étaient tous réunis (presque), comment s'appelleraient - ils ?
Le berger : tu me bêles aux bois, mais je m'appelle trompette
Le ber : tu me sonnes trompeteur, mais moi je te la pète ... En Ré
M!K : tu me pètes l'art scène, mais je m'appelle halte ô oh !
milpat : tu m'appelles à droite, mais tu chutes à gauche
lolo : tu m'appelles capellini, je t'aplatis en Fa't
Renato : tu m'appelles aldenté, mais je te brise la patte
Georgio : tu me miro ku, je suspends ton tas d'os
Koba : tu me piques mon os, je te mords le cul
endurostef : tu m'appelles orange, je te presse la chute
pttstef : tu me vises le cul, mais tu tombes de haut ... falaise
Grishka : tu m'appelles bug'da, je te presse l'orange
Chouchou : tu m'appelles balai'ze, mais je ramasse tes copeaux
Gab : tu m'appelles dorsale, je te les brise avec mon ... SOL
Guépat : tu m'appelles brise, mais moi je te coupe en contrevent
Apothicaire : tu m'appelles chêne, je bous tes copeaux
Longlais : tu m'as'pelles'thé, je romps ta chaîne ... verbale
kri : tu m'appelles champomy, je crie ta chute
Olive : tu m'appelles argelas, je te débroussaille, là
Michèle : tu m'appelles Guy, je te prends a contre champ(e) ... majeur
florent : tu m'appelles roulement, je te les casse, j' t kacé la !
Jean-Luc : tu m'appelles kermès, je crève tes Fatal ber
Marc : tu m'appelles kermès, je t'antimoine
Momo : tu m'appelles moine, je te donne en pâture
Dany : tu m'appelles d'âne, je t'empaille
Dominique : tu m'appelles éclair, je te sème six pieds sous terre
Pierre : tu m'appelles pierrier, je t'éboule
Juju : Tu m'appelles jurisprudence, je te légiste
bonigaz : tu m'appelles klayde, je gaze ton Met
kito : tu me gazes, je te fume derrière le cyprès
Guy : certes... c'est un peu tiré par la laine quand même...
milpat : ça me fera une couverture pour l'hiver...
et VIDÉO
Jeudi 8 décembre - De l’eau pour les braves ! (Western-spaghetti)
Le jour essaie de se lever. Le ciel est curieusement gris-jaune. L’esplanade
du cimetière de Saint-Savournin est vide. Quelques papiers gras volettent au
gré des bourrasques de pluie fine. Au loin, vers l’ouest, du côté de la
Bouilladisse, les notes monotones d’une bombarde sonnent tel un glas
sinistre. Le Shepherd¹ ajuste ses lunettes de parisien à verres non teintés.
Son regard noir balaie une dernière fois le parking désert. Les crampons
affûtés de ses Allmountain mordent maintenant la piste détrempée qui s’élève
en lisière de forêt quand soudain un cri l’immobilise.
— ¡ Ombre !
Le shepherd a reconnu le mexicain hirsute qui le hèle et son acolyte. La
brute et le truand !²
— ¡ Espera con nosotros, amigo. Vamos contigo !
— Enfilez des ponchos étanches les gars, ça tombe comme vache qui pisse !
La montée vers la Tête du Grand Puech s’effectue sans rencontre inopportune
(les chasseurs n’aiment pas la pluie), et le trial cassant qui suit la crête
est l’occasion pour la brute en VT1 et son truand de pote en VT1, de repérer
quelques défis descente. Au loin, le rocher rouge de l’Aire de la Mourre se
profile comme une des cheminées minérales de Monument Valley.
Le passage par une cabane de trappeurs est l’occasion d’une pause salutaire
agrémentée d’une tof, mais ici aussi, il n’y a pas âme qui vive. Les trois
pistoleros poursuivent leur dégringolade jusqu’au pied du vallon de la
Figuière où la rigolade s’achève. Mortifiés, ils commencent alors une longue
remontée vers le Mont Julien qui se perd là-haut, dans les brumes…
Il en faut plus pour déstabiliser de tels guerriers et, comme prévu,
l’arrivée se fera à 12h10 aux diligences, non sans avoir savouré un superbe
dernier singletrack trialisant à travers bois…
Je vous laisse, le western est fini, c’est l’heure des spaghetti !
¹berger en américain de l’ouest
²on n’est jamais mieux servi que par soi-même
Jeudi 1 décembre
Namaste !
Inuit ce froid !
« Lorsque vous rencontrez quelqu’un, joignez les paumes de vos mains,
inclinez-vous légèrement, et dîtes Namaste. »
9 heures. Les moutons se rassemblent sur le parking de Saint-Savournin.
— Namaste à toi.
— Namaste toi même.
M !K, premier arrivé, ne sent déjà plus ses orteils ni son esquimau. Il
s’est couvert de givre. Le soleil vient de se lever, ça va être une belle
journée, avec l’ami décoré.
A présent qu’il se fige lentement dans la glace, le froid semble avoir un
effet délétère sur les échanges synaptiques de ses quelques neurones qui
dépolarisent encore…
— On y va, M !K ?
— quand les yaks seront tous chargés avec nos bagages.
Marc Mark et remarque !
Marc Bosca – Les moutons biques s’engagent dans la procédure d’adoption du
petit Marc et se déclarent prêts à subir les entretiens sociaux et
psychologiques visant à étudier l'aspect matériel, éducatif et familial de
leur projet d'adoption.
Mark dit Longlais – Hello my friend, it's so good to see you again!
Remarque – Mark est enfin sorti de l’eau où il papillonnait, après avis
médical. Il en a bavé jeudi, mais moins que le XV à la rose au stade de
France dans quelques semaines…
L’anesthésiste !
Tandis que Dominique aux avant-postes essaie d’impulser une allure
Sarkozienne à la sortie, le Gab diffuse du protoxyde d’azote sur notre
arrière garde où les promeneurs déroulent un train de sénateur. Notre berger
du jour semble contrôler la partie quand brutalement, au carrefour de la
crête de la Lare, tout bascule… quand l’option descente du routeur sicilien
est brutalement récusée.
Mutinerie !
Le Gab a beau expliquer que chacun avait sa route, et chacun son destin, il
n’a pas le temps de faire passer le message à son voisin et le troupeau se
trouve un nouveau chef en la personne de nouveau Marc (et ça c’est fort de
café !) Celui-ci nous guide alors au sommet de la crête pour une descente
technique et sinueuse en sous-bois qui nous arrache des bêlements de bonheur
!
Tout le monde s’éclate à la queue leu leu et M !K n’est pas en reste
lorsque, tout-à-coup, là-bas, au pied d’un coteau, il aperçoit un petit bois
de chênes verts qui semblent lui faire signe. Il vol-plane alors élégamment
sur les couilles, et le nez dans le gazon il s’écrie :
— C’est ici que nous installerons le camp de base numéro 3 !
Jeudi 24 novembre
J’ai froid aux pieds !!
Au milieu du parcourt après une petite arsouille avec le Ber, groggy de froid, les pieds congelés, alors que j’essayais de trouver dans mon baggy ce qui me sert de « bip » pour pisser un coup ( sans dek, il faisait vraiment très froid ) j’entends :
- C’est qui qui fait le résumé ?
- Moi je l’ai fait la dernière fois !
- Moi aussi !
- Moi aussi !
- « Y’a stef » s’écrit le ber qui l’a jamais fait, c’est bon c’est lui !!
- Bon Ok. ( fallait bien y passer un jour )
Je ne suis pas expert en ce domaine, mais bon, je tente l’exercice. La pression devant une bonne zone trialisante défoncée ne me faisant point douter de moi, ce n’est pas devant un résumé que je vais me caguer.
C’est dans la froideur que c’est passé cette matinée et il y avait de quoi : Le mont Carpiagne ressemblait à un massif Tibétain, et la bande de mongols présent ce matin sur le parking confortait ma vision.
Tout le monde était couvert comme c’est pas permis, avec 1er sur le podium, Lolo et sa paire de gants de plongée suivit en 2ème par Gaby avec ses chaussons néoprène ( tour des Flandres répliqua ).
Sortie magnifique ce matin avec toujours en point de mire les monts enneigés sur notre gauche, alors que sur notre coté droit, dans une petite brume matinale se détachait devant les îles : « la calanque de Morgiou » trop belle !
Elle nous dévoilait une multitude de magnifiques pierriers. (là j’ai vraiment froid aux pieds )
Ces pierriers que nous ne seront pas les premiers à descendre (lors d’une prochaine sortie typée freeride ) puisque les frères Bogdanoff y ont déjà dévalé les pentes abruptes, il y a bien longtemps dans des poêles en alu ! (Dixit Georgio les yeux pétillant d’émotion, en nous racontant ses exploits passés).
A chacun ses souvenirs pour ma part à l’époque j’étais plutôt adepte des pentes goudronnés du genre : traverse des Caillols (avec départ devant l’église de Saint Julien) à bord de carrioles montées sur roulements à billes (émotions identiques je pense pour un résultat similaire : du n’importe quoi pourvu que çà aille vite !)
Que dire de plus, sinon que le parcourt alternait petites montées et mini descentes. Que du bon, avec pour finir au col Ricard une portion descendante bien sympa qui fût le théâtre d’un tirage de bourre dans les épingles, avec coupes sauvages et dépassements audacieux !
Le retour fût plus roulant (putain je sens plus mes pieds) avec une fracture du troupeau sur Luminy et un retour à 12h00 pétantes pour Koba et toute la troupe.
Je pars directement au boulot, mais avant je passe à Clairval me faire amputer les dix doigts de pieds : « l’engelure est là ».
Allez chauffage à donf et vivement la prochaine !
Jeudi 17 novembre – le Beaujolais frappe encore
Plié en deux, les yeux mi-clos, Lolo essaye de retrouver son souffle. Son estomac semble avoir libéré une avalanche de pierres. Dures. Aux arrêtes tranchantes. Ses jambes, cette fois, l’abandonnent. Il s’affaisse lentement, tandis que des éclairs de lumière blanche explosent sous ses paupières. Mais pourquoi donc a-t-il accepté de goûter ce Beaujolais nouveau ?
Pourtant, cette dégustation de l’Ermitage St Jean du Puy avait été bigrement bien amenée…
Après avoir suivi les berges de l’Huveaune sur un petit single tapissé de feuilles de platanes, emprunté les superbes gorges de la Gantesse et gravi le sourire aux lèvres les montagnes russes de la Joly, notre seule erreur fut d’arriver sur le site par les chasses privées des Seigneurs des Brunets, qui se sont permis de tancer vertement notre avant-garde mais qui se sont écrasés mollement au passage du troupeau, répondant même à nos saluts joviaux en opinant du chef (et même du couvre-chef de feutre à larges bords, façon South-Africa farmer, il se reconnaîtra…)
Et les habitués ? Ceux pour qui le Beaujolpif est une vieille habitude ?
Et bien, pendant que Lolo s’écroulait, ils discouraient joyeusement :
M !K : quand je pense que le Beaujo est si goûteux et que les jeunes se biturent à la Tequila !
Guépat : on ne dit pas Tequila mais c’est quoi ton nom ?
Bruno : ouais, il est festif.
Guépat : on ne dit pas festif mais poil de cul.
Renato : cette montée m’a parue interminable…
Guépat : non, pas interminable, mais ça manquait, il est vrai, de bons grimpeurs…
Olive : on l’a pourtant gravie allegro !
Guépat : pas allegro, mais vas-y l’obèse…
Jean-Luc : n’importe quoi !
Guépat : que porte le nain ?
Le berger : deux secondes, je jette la poubelle. Faux-départ.
Guépat : on ne dit pas faux-départ mais on veut du gâteau !
Quant au Milpat et au Ber, alcoolisation nouvelle aidant et en l’absence de chouchou, imbattable les troisièmes jeudis de novembre, ils se sont proprement invectivés :
—Tu devras finir le litron, si tu tiens à m’égaler.
—Tes galets c’est des cailloux
Qui ne valent pas grand chose
Moi chaque trajectoire que j’ose
Est en soi un vrai bijou
—OK ! déterrons la hache
Je te défie dans la pente
Toi, le roi de la DH
Je te prends dans la descente
—En ligne droite je ne suis pas gauche
Et du frein gauche pas maladroit
Dans les singles je te fous moche
Et en pierrier je te foudroie
—Tu fais toujours le mariole
T’es Tartarin, pas Atherton*
Mais sûr t’aurais le premier rôle
Au 4xCross de Tarascon
—C’est Tarascon que j’entend là
Mais ton verlan je m’en méfie
Car qui me dit que ce n’est pas
Con de ta race que t’as dit
—T’as bien pigé le coup
Tarascon, con de ta race
Et quand je dis le congre bout
Tu dois saisir bougre de con !
—Tous tes bons mots ne valent rien
Ils sont comme tes beaujolpifs
Il faut que t’en essayes plein
Pour en trouver un que tu kifes
—Ne t’en fais donc pas pour moi
Et si tu comprends pas mes mots
Va voir la rousse qui est chez toi
Qu’elle te prête son dico
—Toi, fais-toi prêter une deuxième paire de quilles
Les deux pourraient t’être utiles
Celles que t’as pour que j’te quille
Les autres pour que ce soit moins facile
—En voilà une fadaise !
Je vais te fumer à l’aise
Tu ne sors que des foutaises
Et il vaut mieux que tu te tais
—Là tu te vois trop balèze
Je te le dis sans parenthèse
Si tu me bats en beaujolaise
En descente c’est moi qui te bais
* Gee Atherton, Angleterre, 5ème élite de la DH des championnats du monde de Livigno 2005.Je me documente moi, môssieur !
Jeudi 10 novembre
Si tous les chemins mènent à Rome, un seul va à Riboux et parfois le dernier. C’est ce que se disait Lolo en venant ce matin, assis à la place du mort, aux côtés de m!k qu’il voyait allègrement couper les virages sans visibilité au volant de son estafette…Enfin tous arrivèrent à bon port… tous? pas tout à fait puisque aucun invité de marque ne nous avait rejoint, Laurent Fabius préférant faire de la bicyclette avec Carla Bruni.«Elle est pourtant pas jolie» dit le berger mais le corse est fière,même de son épouse.
Au troisième temps d’une valse hésitation due à une battue impromptue, les moutons purent enfin s’élancer à couvert puis découvert pour rejoindre le pied de l’ascension du jour. René tenta bien un mouvement séparatiste mais Chouchou le ramena vers le berger et il fallu bien se résoudre au portage promis qui ma foi fut intense mais bref donc pas de quoi se plaindre trop… D’autant plus que l’on déboucha dans les temps «trente minutes de portage plus dix minutes de re-routage, on est bon les moutons, dix minutes de pause et on repart» dit le berger car le corse est fier, même de ses troupes.
On prit malgré tout le temps de pauser, même de poser, René remplaçant (avantageusement ? ) Carla et tout un chacun de se vêtir de son armure,Lolo et moi nous contentant de notre ramure. Et la petite troupe des’ébrouer vers les antennes, point de départ de la descente tant attendue…C’est à ce moment-là que j’eu le tort de consulter ma messagerie, un grand moment du romantisme texto venant d’atterrir sur mon écran je tombais à la renverse et le temps que je me relève, le troupeau s’était dispersé… j’étais perdu. Mais c’était compter sans le brave Chouchou qui se postait au loin, tel la statue du Commandeur et me ramenait bientôt dans les roues du berger… ouf!
Comme aujourd’hui le berger improvisait parfois, tout le monde était un peu parti dans la mauvaise direction et c’est ainsi que de bon dernier je me retrouvais en tête en compagnie de René qui ne faisait rien que d’embêter le berger en trouvant le bon chemin car le corse est fier même de ses hésitations.
Et dans cette descente technique à souhait (marches, petits cailloux et grosses caillasses) René faisait parler sa classe avalant les difficultés en style… tandis que les Steph et Georgio faisaient parler la poudre en mettant en route leurs débroussailleuses et arrachant tout ce qui se présentait sur leur passage.. autre style quoi mais il est vrai que le chrono leur donne parfois raison…
Fort de son exploit René décidait de montrer le chemin suscitant l’agacement du berger car le corse est fier, même de ses chemins. Un peu plus loin René qui était notre nouveau Khalife allait même enguirlander le pôvre lolo pour une faute de positionnement dans une section descendante mais il faut dire que le garçon vient de s’acheter un beau Yéti sans freins!
Le bas de la descente se transformait en un beau single très ludique où l’on se croisait et recroisait au gré des inspirations du berger. René en profitait pour prendre la poudre d’escampette tandis que rendant hommage au Ber je fermais vigoureusement la porte à m!k avant de faire l’intérieur coudes écartés à pttSreph, ne me manquait que le meuglement….
Et c’est ainsi que l’on revint fourbus et heureux aux voitures, René avait déjà disparu, évitant les foudres du berger corse car le corse est fier, même de ses inspirations.
Tout le monde allait donc se quitter, pttSteph plus emmerdé que les autres mais Sarkozi lui avait promis de lui prêter son Karcher pour nettoyer cette merde de rocaille.
Emmerdé aussi mais au figuré fut Lolo qui se rappelant le trajet du matin décida de repartir chez lui à vélo «oui oui j’ai un peu besoin d’entraînement supplémentaire pour maigrir…»
Allez zou berger tu peux rester fier tu nous as encore offert une belle sortie corsée à souhait!
Jeudi 3 novembre
Comme les 5 Douards de la main…
Dés la première ascension vers le Douard, M!K, déchaîné, se détache rapide jusqu’à ce que, déchaîné au sens propre, il quémande une attache-rapide…Giorgio, dépanne-moi, je ne serai pas un ingrat !
GuéPat : On ne dit pas un ingrat, mais un nain gros.
M!K : Je t’en prie, je ne suis pas si petit. Certes, je ne suis pas chétif…
GuéPat : On ne dit pas chétif, mais chez le coiffeur.
M!K : OK, je ne veux pas polémiquer…
GuéPat : On ne dit pas polémiquer mais Paul et sa souris.
M!K : enfoiré !
GuéPat : une année de perdue.
M!K : pinailleur !
GuéPat : infidèle.
Giorgio, s’adressant au Rital : Qu’est-ce qu’il se passe ?
Le Rital : Je ne sais pas, le ton monte…
GuéPat : On ne dit pas le ton monte mais la moche prend l’ascenseur.
Giorgio : D’accord. Lâche-nous. Tu as vaincu…
GuéPat : On ne dit pas tu as vaincu mais tu es pluri-anal.
...
Et cette sortie ?
Du bon gros XC avec moult monotraces et deux gros coups de cul. Le premier sur les Quatre Termes (D+ 260m) où M !K nous a expliqué que son cintre carbone incorporait des fibres de titane pour éviter qu’il ne se dé-stresse…le second sur la chapelle St André (D+ 200m) où le berger a commencer à se préparer au portage de la semaine prochaine (photo)…
Une pincée d’enduro pour finir, avec la trace directe de la ligne enterrée, pour un show à l’Italienne sous les yeux sidérés de marins-pompiers paniqués…
GuéPat : On ne dit pas marins-pompiers paniqués mais combattants du feu hétérosexuels.
Lundi 31 octobre
Le petit troupeau contre le Géant de provence.
Petit troupeau donc mais formé de jeunes biques et de plus vieux moutons.
Avec par ordre d'apparition sur le parking du RDV:
Moi un peu en avance et tout seul dans mon monospace (snif)
Puis David et Eric bien motivés, ensuite Seb et Jérôme et pour finir le scarabée vert avec M!K, Claude et Lolo.
Montage des vélos derniers réglages, on bourre les sacs à dos, un petit regard vers le sommet et hop c’est parti il est 9h15.
Bon là, je ne vais pas m'étendre sur le sujet dans lequel nous sommes très vite entrés. C’est l'enfer, ça grimpe de chez grimpe et très vite le petit train s’allonge.
Aujourd’hui c’est M!K la locomotive ( pas de lasagnes trafiqués la prochaine fois ), il traîne le troupeau : c’est l’ELU du jour, il n’y a pas de petite zone trial pour revenir sur lui, et merde j’abandonne.
La pose principale est à 1425m il est 11h00, c’est mal au dos pour tout le monde et ça commence à cailler, on se bâche, séance d’étirement, une petite pâte d’amande et là, Grishka arrive :
- Continuer sans moi, je reste ici !
- !!!!!!!!!!
- Tu rigoles fait pas ta tafiole !
- Non non
- !!!!!!!!!!
Nous voila donc repartis pour le dernier tronçon Nord avec un bout de route, 4 épingles, 500m de dénivelé, un vent de la mort, la température qui chute c’est l’apocalypse !!!
Le sommet on oublie, je fais les derniers mètres en poussant le vélo le vent souffle à 130km/h et on se les gèle. Allez hop tous au resto !
Pas bien vus les freerider dans le refuge vu le regard sombre du patron. Mais il se lâche quand même sur le coup puisqu’il nous autorise à sortir nos sandwiches. (si on la joue discret)
Petit café et l’addition (merci seb ) plastron genouillères casque et qui voilà Claude…….
Il devait nous attendre au premier tiers de la descente en bas du pierrier, mais quand il a vu le truc, il s’est dit : « trop con de louper ça, je porte le vélo (400m de dev) et je les rejoins ». (c’est le raid).
Bon maintenant tout est top (13h00 débuts de la descente) :
Le pierrier du départ.
Puis deux combes avec singletrack super long qui serpentent dans les feuilles mortes avec un subtil mélange zones pierreuses et d’autres terreuses, les virages au nombre de 170 sont idéalement tracés et légèrement relevés. La descente est parsemée ça et là de petits passages techniques faciles mais qui viennent agréablement relever la saveur intense de ce ride.
Retour aux voitures il est 15h00.
Conclusion : à refaire car je pense que la souffrance de la montée (D+ 1600) est largement compensée par le plaisir de la descente (D- 1600).
Une petite pensée pour lolo qui n’a pu se lâcher dans la descente à cause d’un cintre carbone fissuré (sur le point de lâcher, lui par contre !)
Une pour Jérome qui s’est tapé une bonne paire de crampe pendant la descente
Une pour David qui doit être sourd aujourd’hui vu le boucan que faisaient ses freins.
Une pour Griska qui s’est tatoué le disque de frein encore rouge sur la cuisse lors de la réparation de sa crevaison.
Bravo à tous et à la prochaine !!!
Enduro stef.
Sortie du 27 octobre
Sortie du 20 octobre
Sortie du 13 octobre : LE DUR RETOUR A LA REALITE...
Merci les gars !
Merci aux éclopés qui ont pris la peine de se rendre au point de RV ce matin juste pour saluer leurs potes moutons et prendre la température de la sortie avec le cœur serré et l’œil humide… On leur souhaite un prompt rétablissement !
Casanova ne saute plus !
Il y a des légendes qui s’anéantissent, des mythes qui s’écroulent, des rêves qui partent en fumée. Ça s’est passé ce matin. Casanova, notre Casanova , alias Pttsteph, ne saute plus ! Le parcours proposé ce matin était pourtant sensé être taillé à sa mesure, avec trois jolis coups de reins à donner. Que nenni ! Trop de vent, des réceptions trop pas assez, des appels peut-être un peu beaucoup trop pas suffisamment relevés…
Heureusement que le Ber a fait le spectacle pour lui en envoyant un méga saut sur la piste d’envol des deltaplanes puis en se vautrant face première dans un single un peu plus bas et sans casque intégral, siouplait ! (il ne doit pas avoir le même dentiste que moi)
Sauvés par le gong !
Lorsque, à la fin du single-track de folie qui nous faisait dégringoler du Cruvelier, l’apothicaire annonça qu’il fêtait son anniversaire, le Rital se fendit d’une moue dubitative. Je peux savoir ce que signifient ces simagrées, ton âge, Olivier, ton âge, il est trop petit, trop mesquin, trop calculé, « dîtes 33 », je ne supporte plus les djeuns, leur arrogance perpétuelle, leur prétendue supériorité physique, regarde Giorgio, ça c’est du solide, du vénérable, le demi-siècle ça en impose, c’est du chenu, du madérisé, de l’endurci, du lourd, non, non, mais fais gaffe, a dit le Milpat, c’est toi qui es lourd, il va te la latter ta gueule de macaroni, c’est vrai, il a raison l’apothicaire, c’est pas pour le faire mousser mais 33 ça s’exporte bien, et à l’âge du Christ sur la croix il ne faut tout de même pas s’attendre à ce qu’il tende sa deuxième joue au Romain, laissez Romain en dehors de tout ça, intervint le bon Ber, vous commencez à m’emmerder profond avec vos disputes, ah bon, moi qui croyais que le sommeil était le seul truc qu’il y ait chez toi de profond, encore une réflexion et je t’arrache les pattes une à une, misérable myriapode, si tou tuch à un seul Pat de mon friend, tu ne joueras never piou de cornemiouse, mais de quoi je me mêle, Longlait, chhhhpop ! SANTE !
NB : une preuve que ces compte-rendus c’est bien du reality-web, c’est que l’apothicaire et Longlait, ils n’étaient même pas là ce matin, ils s’étaient faits porter pâles et que le champagne nous est encore passé sous le nez… mais vous pouvez être sûrs que s’ils avaient été présents, et le champagne bien frappé, ce se serait passé exactement ainsi !
ETVIDEOS
Samedi 8 octobre
Y’avait de l’eau dans le gatse*
(* qué gatse ?)
Cette sortie s’annonçait mal, très mal :
1/ «madérisation» du berger corse.
2/ dilettantisme inhabituel du routeur M!K qui nous a fourgué une version «rewebmasterisé» du tour des pierriers, de quoi décourager les bastidains les plus téméraires (Gabe et Clint) et refroidir une biquette fraîchement ?tenaire.
3/ un RDV somme toute correct mais des corrections par mails de tous les côtés, pour trinquer on ne sait où;
un agneau n’aurait pas retrouvé sa mère.
Neuf heures zéro zéro.
Cimetière de Fenestrelle Ouest :
Arrivés en voiture (l’Apothicaire, Chouchou, Milpat, Renato, Stef);
Arrivés en VTT (Georgio, Grishka, Lolo ‘comme d’hab’, M!K, Steph ‘condition oblige’);
Cimetière de Fénestrelle Est : Michèle en VTT, Olivier en bagnole.
Ciel grisâtre, soleil voilé, discussions habituelles toi ça va, moi ça va, échanges de politesses, gentillesses en tous genres :
M!K : on attend le Ber ?
En cœur : il nous rejoindra dans la montée…
Stef : t’as vu, j’ai un nouveau pédalier de free-rider.
L’Apothicaire : et moi j’ai des protecs toutes neuves.
Milpat : mmm, ils en font pour hommes…
Neuf heures 16’.
Ébranlement de la colonne des moutons-biques.
Renato : allez zou, on y va (il fait le pressé alors que c’est ce couillon qu’on attend depuis 2 heures).
Montée vers Carnoux (où l’échauffement est réduit à une portion plus que congrue), dure comme d’habitude.
Le troupeau s’étire dans une cordiale hiérarchie, bientôt rejoint par les deux attardés du côté est.
Mais où est passé l’éboulis de Fenestrelle, retrouvailles plus ou moins appréciées mais Rolling Stones pour tout le monde : satisfaction. A l’arrivée notre biquette nous susurre : « j’aimerais quand même faire un peu de vélo » et Olivier de rétorquer : « y’a qqun qui a une pompe HP ».
Dix heures.
Descente hard, grasse, humide, OTB de L’Apothicaire (fracas d’épaule gauche) ; fin de mission pour Michèle et Chouchou promus ambulanciers de service. Groupe réduit, single montant magnifique mais brûlé de la Gélade, montée de la Candolle, pierrier de la Carrière de la Penne.
Onze heures.
Séquence free-ride dans la carrière de la Perussonne avec un beau saut de Steph suivi de Lolo en enroulant (chapeau) tous les autres sont restés là les burles au chaud :
Grishka (en regardant une double) : pour sauter là il faudrait peut-être une deuxième paire de couilles.
Midi.
Retour bagnoles, tous chez Georgio (sauf Chouchou et Milpat) pour sabler le champagne, qui d’ailleurs est descendu tout seul comme d’habitude, 2 bouteilles à 6 (Lolo très sobre) et chapeau à ceux qui sont reparti à vélo
(Steph et M!K). En fait super sortie, la routine, quoi!
MAIS PUTAIN DE PLOUM! (ceux qui ont trinqué comprendront).
Vendredi 30 septembre
EDITO:Dur,dur d'être un papet...
Il se cache, Armani - Pour conserver l’anonymat du mouton nous avons volontairement modifié son patronyme - Armani donc, se cache. Le dos voûté et la démarche hésitante, il rase les murs d’Aubagne depuis mardi, jour qui a vu son compteur tourner. Frit confit, le freerider. Assommé par le poids des ans, Armani. Du haut de la pyramide des ages, il contemple le demi-siècle qu’il vient de traverser et déjà les moutons s’effacent dans les brumes de sa mémoire… ils peuvent toujours l’attendre, le champagne. D’ici à ce qu’il troque sa tenue et ses protections de freerider contre un costume trois pièces Giorgio… - Pour conserver l’anonymat de la marque nous avons volontairement modifié son patronyme
Bon anniversaire, papet !
J
eudi 22 septembreTitre : On a paumé le Berger!
Ce matin nous étions sept au départ. Enfin, on aurait pu être six car j'ai été tellement ralenti par les embouteillages à Marseille et aux Paluds que j'ai du sortir la grosse attaque pour arriver à l'heure... Départ sur le plateau sur un rythme soutenu comme cela semble être désormais la coutume, un beau soleil nous accompagne.Dieu, que la colline est belle dirais je en paraphrasant Ferrat! Les absents auront toujours tord (Michel avait un mot de sa "mère" donc il est excusé ;-))
Une belle descente un peu caillouteuse nous a permis de lâcher un peu les freins après le château de Julhans, à la suite duquel on a eu droit à une série d'anecdotes sur le thème des clés de bagnole du genre "Et moi, un jour, j'ai fermé ma bagnole avec les clés à l'intérieur... et mon grand père aussi, et le chien de ma soeur..." j'en passe et des
meilleures. Pour un peu on y serait encore!
La montée du petit Rouvière est toujours aussi longue et usante, n'est ce pas Phil? mais ce n'était rien à coté de la montée sur la chapelle St André. Imaginez une montée caillouteuse au possible, avec des coups de cul monstrueux où rené a pu faire étalage de sa forme bien qu'il lui ait manqué quelques mètres pour arriver à tout passer sur le vélo. La fin de
la montée est pire avec une épaisseur de 10cm de pierres qui roulent et bouffent les watts...
Une superbe descente un peu cassante prise à vive allure s'en est suivie où nous avons perdu notre berger qui avait filmé le passage. Un arrêt quelques mètres trop loin nous a empêché de refaire la jonction avec lui et c'est à six que nous sommes redescendus sur le grand Caunet par des singles caillouteux et rapides. Retour par les petits chemins surplombant la route, un presque OTB pour Phil, une bonne frayeur pour moi qui le suivait à 2m. Au final, retour sur le parking duquel JL était déjà parti et où il est finalement revenu pour nous dire au revoir.
Jeudi 15 septembre
- Gémenos : Jas in morning...
Une fois n’est pas coutume. Nous sommes sortis ce matin en langue anglaise. Avec l’accent marseillais, certes, mais en langue anglaise ! Aussi qui était mieux placé pour nous donner ses impressions à chaud sur la ballade que l’invité du jour, Pete, coming from Little Venice, London.
“I came on this morning. I was in a strop. Mark, you can stick your Jekyll ! Thanks pal, but thoses stones were a killer ! Why the heck didn’t you tell me ? Things started to get a bit heavy when we arrived to the famous Paul G... Who is that fucker ? Freaking single-tracks ! Freaking bike ! I’m buggered, who gives a fuck ! Hey, dude ! This ride was a complete downer, I turn back to London…”
Ce qu’on pourrait traduire par : “Belle journée et belle sortie. Je me suis régalé ! ”
Mardi 13 septembre
AVANT-PROPOS
Cette histoire se passe un dimanche soir dans nos belles collines de Provence et toute ressemblance avec des personnes ou des lieux existant réellement, ou avec des événements ayant eu lieu et ayant été narrés dans « le château de ma mère », page 82, serait tout sauf une simple coïncidence.
Endurostef se leva sur les pédales et tendit l’oreille : le grondement roula de nouveau, là-bas, sur Allauch, de l’autre côté du Taoumé. Nous accélérâmes et tombâmes un braquet. Comme nous arrivions sur l’épaule du pic, nous vîmes s’avancer un immense rideau violet. De lourds nuages passaient déjà sur nos têtes et la lumière bleuâtre baissait de minute en minute, comme celle de la frontale du Ber, aux piles déchargées.
On sentait chez Koba, qui ne lâchait plus la roue arrière de son maître, une inquiétude étrange, une angoisse profonde, animale. Alors, dans le silence solennel des collines, les argelas immobiles se mirent à chanter. Un murmure lointain, une rumeur trop faible pour inquiéter les échos, mais frissonnante, continue, magique.
Le rital blémît. Devant lui, sur le rocher gris, les premières gouttent tombaient.
Très écartées les unes des autres, elles éclataient en taches violettes, aussi grandes que des pièces de deux euros. Puis elles se rapprochèrent dans l’espace et dans le temps, et la roche brilla comme un trottoir mouillé. Enfin, tout à coup, un éclair rapide suivi d’un coup de foudre sec et vibrant, creva les nuages qui s’effondrèrent sur la garrigue dans un immense crépitement. Devant nous s’ouvrait dans la barre une crevasse étroite qui s’enfonçait dans la roche et dans la nuit. A la suite du berger, chacun s’y engouffra, certain, plus corpulent, avec quelques difficultés...
- Mais où ça va ? demanda le Gab, qui au fur et à mesure que le conduit s’élargissait, respirait déjà plus librement.
- Cette grotte, ça traverse. C’est un passage sous le Taoumé. Lui répondit milpat qui, devant lui, s’y glissait l’épaule en avant.
Soudain, M !k s’arrêta net, posant sa main sur l’épaule du berger qui le précédait, regardant fixement vers l’avant briller dans l’ombre un œil phosphorescent.
- C’est Libou ? dit-il dans un souffle ?
-
Non. C’est Dominique qui est rentré de l’autre côté et qui a allumé sa frontale ...
dimanche 28 août
ILS ONT SURPRIS LA SAINTE AU REVEIL PAR LA FACE NORD !
CHAPITRE UN, DIT DU LEVER. 3h50, Mairie d’Auriol, noir et tôt.
Ont répondu à l’appel du berger de l’île de Beauté pour une ascension de la Sainte-Baume à la frontale : Patrick, qui a préféré ne pas se coucher pour être sûr de se réveiller, Grishka, dont le tour de taille a prospéré durant l’été, qui essaie désespérément de fermer son baggy, PttSteph, qui a amené sa panoplie de Goldorak, EnduroStef, toujours aussi fêlé, MilPat, barbu comme un autonomiste corse, Longlait et son Cannondale, qui font déjà de l’huile, Renato, de passage entre deux mois de vacances, qui arbore de superbes pattes de lapin. (synonyme de favoris ou rouflaquettes, qui étaient en faveur au XIX siècle)
- Oh lourd ! - Tu me causes, Zé ? - Oh tronche de poulpe, pourquoi tu m‘appelle Zé ? - Zé comme Zéfal. Parce que tu me pompes l’air… Qu’est ce que tu veux, encore ? - Lève les ray-ban, y fait nuit…
CHAPITRE DEUX, DIT DU LEVER. 6h15, Pic de Bertagne, dans le vent. A l’horizon, les collines de Roquefort la Bedoule et du Garlaban jouent avec les brumes matinales, mais le regard se perd jusqu’aux îles des Embiez et au cap Sicié. Devant nous, la boule de la Sainte, rondouillard radar redondant rivé à 1042m d’altitude sur un à-pic calcaire de 190 mètres, se réchauffe aux premiers rayons que nous prodigue l’astre du jour, tandis que son antenne, sous l’assaut de bourrasques, siffle comme un cocher. Derrière nous, une morne étendue de cailloux blancs, bonheur des randonneurs du dimanche. On est dimanche, mais il y a dégun. Dégun de chez « mission Apollo » sur les quelques kilomètres d’Arizona aride qui relient la mégacouille du Pic de Bertagne aux antennes de la crête. Un beau plateau venté dont John Ford serait tombé immédiatement amoureux. On peut commencer notre chevauchée fantastique avec la gigantesque baignoire aubagnaise pour toile de fond. En 3D et technicolor. Deux bonnes heures de single-tracks somptueux pour un vététiste lambda, moins de quatre vingt dix minutes pour un mouton bique. Et encore, si on arrive à l’autre bout de la balade sans prendre l’hélico… Cette fois-ci, on y arrivera.
Quant aux pattes de dérailleur, je le dis, c’est pas pour cafter, mais celles des Lapierre se cassent alors que celles des Prophet se tordent.
Vendredi 19 août
Jeudi 11 août
La route tue ou pue au choix
Mercredi 10 août
consultez le rendez vous sur le forum....(route pendant la période estivale).
jeudi 30 juin
N I K L A R O O T !
Sur son lit de trépas, le dormeur du val, celui-là au trou rouge sur le flanc, souffla « allez rouler ».
Le Berger étant parti sous d’autres soleils exactement, l’instinct grégaire des moutons les poussa dans le précipice de la root pour aller se mélanger à d’autres troupeaux….
« Beurk » dit Lolo, jeune mouton pas assez grégaire, « Niklaroot !».
Et de fixer un rdv de vrai mouton bique frit raide pour rendre hommage au dormeur du val, condamné à regarder les côtes du tour de France à la télé…
Départ donc à la fraîche pour monter via fontaine noire au pas de la selle, puis dégringolade sur la calanque de Marseilleveyre et retour par le même pas puis variante trialistique sur Pastré : que du bonheur et comme promis des singles, du portage, des trials des petits cailloux et la mer ! Avec en supplément de l’ombre sous les pins et un petit vent rafraîchissant…
Et dire que certains préfèrent bêler contre le vent sur le bitume fondant….
Jeudi 23 juin 2005
LA SORTIE DES STEFS
Jeudi 16 juin 2005
Les pierriers parallèles du Berger : deux de chute ! Il rayonne, caracolant dans un ensemble Spé au col largement ouvert pour bien montrer son poitrail velu, signe incontestable de sa fierté méditerranéenne retrouvée. Jour de fête. Le Rital roule à nouveau en Ferrari. Il va pouvoir remettre ses chevalières en or et gueuler dans les descentes : « Mon vié, ça bouchonne ! »
Pense ! Une commande du mois de septembre honorée en juin… 9 mois pour fabriquer un vélo ! C’est plus de l’usinage, c’est de la procréation assistée ! Il va même falloir qu’il lui trouve un prénom maintenant…
— Alors ?
— Alors quoi ?
— Alors, tu me la racontes cette sortie, berger corse ?
— Mais oui, après une sortie des moutons le compte-rendu est incontournable
— Fffhhh… c’est comment un compte-rendu incontournable ?
— C’est un truc inévitable, comme tu dirais les beignets à la farine de chataîgne si tu visites mon pays, une panne de faisceau électrique quand tu achètes une Renault, la chute à l’arrêt la première fois que tu sors avec des pédales automatiques, le bris de patte dérailleur sur un Lapierre, ou un récital de musique de garage pour bombarde et guitare électrique chaque fois que tu manges chez Ber.
— Bon, j’ai capté. Poursuis.
— Dix. L’annonce d’une sortie free-ride déplace la foule. Il y avait même un nervi d’Extrème-bike, Christophe.
— Le dernier des Bevilaqua ? — On n’avait pas prévu de contrôle anti-dopage. — Allez, embraye !
— La montée sur la Candole a été une simple formalité. Puis on a enquillé le premier trial et le Ber a commencé à semer des petits cailloux blancs.
— Il pensait que tu voulais le perdre.
— Juste. Mais lui avait faux. Je les ai conduit sur « les pierriers parallèles du berger ». De véritables bijoux. Des torrents de cailloux à tomber à genoux
.— Tu auras du mal à caser les poux et les hiboux.
— Et si tu m’interromps tout le temps, on n’ira jamais au bout !
— Parle moi du Ber. Il a du se régaler…
— Il s’est vautré. — Tout le monde a droit à l’erreur.
— Il s’est vautré deux fois.
— Putain, il vieillit. Raconte.
— Le rouge et le noir. La première fois, dans une audacieuse tentative de dépassement dont il a le secret, il tente un passage en force en plein éboulis entre René et Stef. Ça passe pas.
— Carton rouge !
— Exactement. La seconde fois il dégringole un peu vite entre de gros blocs rocheux dans un passage trop technique pour lui. Ça passe pas. OTB. Rebonds sur la tête puis le dos. C’est le trou noir. La visite du côté obscur.
— Ça nous l’a peut-être guéri ?
— Oh, non. Mais ça a du le rendre mystique. Il a donné rendez-vous l’après-midi chez lui à 15 pères franciscains pour une initiation aux chants Grégoriens.
— On est peu de chose…
Jeudi 9 juin 2005
Cette fois,n'est pas coutume,le berger du jour, avait lâché ses chiens à l'avant et lui,assurait la fermeture à l'arriére.Les chiens,bien dressés,s'arrêtaient aux bifurcations en attendant la meute,nous étions 13 casqués:8 moutons,une brebis,4 agneaux passion et un chien.
Une grosse montée,du Cruvelier,du Jas de Mickey,celui de Sylvain et une grosse descente vers Cabrette,ST Pons.
Une sortie connue,sans surprise,sans carte,sans goudron...à l'ancienne...on pourrait dire sans probléme sauf pour le berger continental:deux chutes:une dans la monté(on le savait déjà qu'il était meilleur en descente) et une autre en arrivant sur le parking devant un parterre de jeunes mamans devant l'école.Plus de peur que de mal.
Un retour à l'heure syndicale;une trés belle sortie sous une température idéale pour pédaler.
Nous remercions notre berger italien.Une petite pensée pour ce pauvre J-louis,obligé de faire de longs déplacements,au fin fond de l'Espagne,avec sa femme,pour suivre de pénibles congrés de pédiatrie.IL espére que l'an prochain,ce congrés soit organisé sur Marseille!!!
Images (merci Vtt Passion)
Jeudi 2 juin 2005 :
LA SORTIE DES FAMILLES ! Un compte-rendu des moutons se doit d’être synthétique. Nylon, ni court. Il ne doit pas donner à réfléchir mais bien prêter à rire. Ici on fait de la haute moulure, on taille sur mesure, on écrase gratis, on broie tout sauf du noir. La moindre parole déplacée est replacée dans son contexte déformé, un texte con de préférence, le moindre écart de langage est prétexte à élan de carnage, celui qui mouline est mis en boîte, celui qui perd les pédales est tourné en dérision, le pneu de travers entraîne dérapages d’écriture, la trajectoire débile laisse une trace indélébile, le sang qui coule fait couler de l’encre, la chute servant souvent de chute. Oui, l’œil du mouton est enclin au clin. C’est même sa spécialité. Le clin est à l’œil du mouton ce que son pied est à son nez (Attention ! essayer un clin de nez ou tenter un pied d’œil confine par contre au ridicule). Mais comment se gausser d’une sortie des familles qui se veut par définition consensuelle et sans vague ? Quelques constats : plus l’été approche, moins la famille est nombreuse. La montée vertigineuse existe, on l’a rencontrée. Quand les chemins du berger se referment, les voies du Seigneur deviennent impénétrables. Le nom botanique de l’argeira est « calycotome épineux », à juste titre. Ils ont dit : Jean-Luc : j’ai fait contrôler ma prostate, tout est OK ! M !K : oui j’ai grossi, et alors ? je suis encore devant, non ? Ber : oui j’ai maigri, et alors ? je me prépare pour la Transvésubienne. Non, pas de photo, je suis en maladie… Renato : on avait déjà souffert dans ce single-track, mais jamais autant. Il est vrai que c’était quelques années avant J.C… J.C.One : quelqu’un aurait-il un peu de sang ? Je suis 0-, donneur universel… Chouchou : ARRRHHHG !
Le berger corse : je vous assure qu’il y avait un chemin ici…
Samedi 28 mai
jeudi 26 mai
T H E S O R T I E
Ce matin, dans la lumière du soleil levant, un cinq mats entrait dans la rade de Marseille pour y faire escale. Je m’apprêtais alors pour THE sortie.
Car celle qu’il ne fallait pas manquer, celle que le Berger nous concocte avec amour depuis des mois, celle plusieurs fois reportée, celle une fois échouée, celle tant désirée, celle-là, cette sortie dans ton logis, aux portes de Marseille, c’était donc ce jeudi 26 mai.
Pourtant peu d’élus malgré une affiche alléchante : le Berger Corse, le Plaie Bois, M!K, Giorgio, Eric, Guy & myself au départ, une petite pensée pour un absent de mark, notre Renato qui fait amende conjugale honorable sur les bancs de Rolland Garros, peuchère….
Craignant le retour de moumou, M!K part en trombe avant de comprendre que ses chaussures noires, ses chaussettes noires, son short noir (oui le slip blanc c’est bien mais c’est dessous) son maillot noir, son sac à dos noir, ses protections noires et son casque intégral noir du plus bel effet sur son vélo noir risquent de lui tenir chaud car le Berger nous a servi un jaune dont lui seul a la recette…
Première montée en rythme sur une large piste où Guy fait chanter son cardio et je comprends que je ne pourrais pas contenir éternellement les accélérations du Plaie Bois. Enfin le métier compense encore un peu la vigueur…
Arrivée au col, petit défi ascendant dans lequel les moutons usent de leur instinct grégaire pour aller s’écraser sur un rocher pendant que le Berger montre qu’il en a autant sous la pédale que sous le chapeau en s’amusant de la difficulté…
S’ensuit un petit single a flanc de coteau où la tête et les jambes se détendent malgré un petit passage technique où les mollets du berger qui ont enflé depuis cinq minutes l’empêchent de passer… gamelle… le Berger redevient un humain, on l’aime
On l’aime d’autant plus que c’est pour ce genre de single que l’on se lève tous les jeudis matins, ces moments uniques (uniques au pluriel grâce à lui) où à la sortie d’un virage un large panorama surgit et s’offre à nos yeux, on atteint le Pérou, on rit du bonheur d’être là tout en étant ailleurs, cherchant inconsciemment des lamas sur les bords du sentier…
Petite descente technique sans grosse difficulté pour rejoindre l’ombre des oliviers d’un petit Eden où le Plaie Bois panse ses plaies et boit tandis que M!K surpris de tant de fraîcheur se couvre de protections en vue des portages à venir… quand je vous dis que la grâce nous a touché !
Effectivement l’ascension vers le col qui mène au mont Carpiagne est une succession de roulages et portages mais, toujours baignés dans l’atmosphère qui accompagne cette sortie, les portages s’effectuent avec le sourire sous le jaune qui tape pourtant de plus en plus fort.
Nouveau défi pour l’ascension du jour, sans difficulté technique mais demandant des jambes ou du cœur ou quand avec Giorgio nous montrons nos restes au Plaie Bois de service, non mais des fois !
Arrivés au sommet, nous contemplons THE panorama ! Sur 360° nous avons la Sainte Victoire, la Sainte Beaume, les Calanques et la Méditerranée, la rade de Marseille et le cinq mats dans le port comme si on pouvait les toucher ! Merci merci merci Berger !
Mais bon ce n’est pas le moment de s’attendrir et l’on repart illico pour une descente tip top qui se termine par un passage technique où le Plaie Bois s’offre un ride d’outre tombe sur son vélo là où tout le monde peine à pieds… pas sur d’avoir bien compris comment il a fait ça, Ber a du s’en retourner dans sa boîte aux lettres !
Nouveau portage vers le mont Saint-Cyr où M!K & Guy retrouvent leur fan-club. Signatures d’autographes, palabres, conseils en tous genres, j’admire leur aisance gérontologique et en oublie de me restaurer.
On les arrache malgré tout à leurs admirateurs avant de plonger vers la descente du mont Saint-Cyr. Dès l’entame de celle-ci je paie mon erreur diététique par un coup de fringale et laisse partir le troupeau d’excités. Guy m’attend et après avoir avalé une barre de céréale salvatrice je repars derrière cet esthète du pilotage qui me repose du spectacle des tortues ninja déchaînés.
On retrouve tout le monde au col suivant où le Plaie Bois cherche comment se faire mal mais n’y arrive toujours pas et enchaînons illico avec une nouvelle descente technique que j’enquille derrière lui. Là je comprends tout : le Palie Bois utilise une draisienne !
Il pose le cul sur la selle, les mains sur le guidon mais jamais les pieds sur les pédales !
Il est en cata de partout mais vu ce qu’il nous met dans la vue pendant que nous nous efforçons de ne pas poser des pieds de « pénalités », le chrono lui donne entièrement raison.
Je conçois mieux maintenant pourquoi il change plus souvent de chaussures que de pneus…
Arrive alors la dernière descente, on a tous mal aux zygomatiques à force de sourire, Giorgio, solitaire de son frère profite d’une épingle pour me faire l’intérieur, plus loin je bouscule tout le monde pour lui faire l’extérieur (c’est plus propre mais aussi fraternel), bref on rejoint en vrac le parking et l’on se quitte sans mot dire tant l’émotion est présente.
Ce soir, toutes ces images se bousculent dans ma tête pendant que je bois une bière en regardant le soleil se coucher sur la rade de Marseille.
Tout doucement le cinq mats ressort du port et met les voiles vers de nouvelles aventures. A coup sur l’une de ses plus belles escales…
Merci Berger
IMAGES et
jeudi 19 mai 2005 – Mimet
Un festival de cannes…
9h – Grishka interpelle le berger :
— Mimet mi-mai, bon sang, mais c’est bien sûr ! L’almanach Vermot a encore frappé…
9h10 – Il faut se faire une raison. Pas plus de Clint Eastwood ce matin que de mystérieuse Moumou… L’homme des hautes plaines de Gémenos nous rejoint comme d’hab, just over time et le troupeau s’ébranle sur la route de Madison malgré les atermoiements de M !K qui nous supplie d’attendre encore un peu pour une poignée de dollars et même pour quelques dollars de plus ! C’est le moment que choisi le milpat pour se perdre, profitant de l’occasion pour endosser le rôle de Harry Callahan, celui qui ne renonce jamais… A son retour, il a récupéré une star du muet, Pierre l’ancien, qui tournait dans Mimet… 9h30 – Ca va cogner ! Le single-track des Saougeonnes scinde le groupe en deux. Nous et lui. Impitoyable, Pierre l’ancien prend les pleins pouvoirs du groupe de queue et rejoue l’évadé d’Alcatraz… Devant, c’est la kermesse de l’ouest de Biver. Un chasseur a mit les vététistes dans la ligne de mire. Les monotraces sont saccagés. On passe en force. 10h30 – Pendez-le haut et court ! Le berger, discrètement égaré, jugé coupable d’excès de bitume présente ses excuses au troupeau. 11h – De l’eau pour les braves ! La sortie reprend son juste cours. Le bon, la brute et le truand batifolent sur les berges du canal… 11h30 – L’épreuve de force. Les monotraces de la Félicie et des Vignes Basses ou quand les moutons attaquent. Et puis Fox, l’arme absolue mais seul Giorgio s’essaye à envoyer quelques jumps sur le terrain miné des freeriders de Mimet. 12h30 – Ne dites jamais adieu… Pierre l’ancien, sans rancune mais avec un superbe gâteau nous attendait sur l’aire d’arrivée !
Un monde parfait, vous dis-je…
Jeudi 12 mai 2005 :
Le Garlaban, on en fait vite le tour !
Vous connaissez le Ber gentil organisateur, disponible, le sourire aux lèvres… ce matin nous avons eu droit au Ber râleur (non, pas au Ber à l’heure, faut pas rêver). Etait-ce lié à ses nouvelles gommes, des Fat Albert (lire Fatal Ber) ? ou parce qu’il voyait l’heure tourner pendant que son fils livré à lui même se faisait des pâtes à la maison avec son copain Boudouni ? Après une dernière péripétie (bris de patte de dérailleur), on l’a même entendu bougonner qu’on ne l’y prendrait plus !
Qu’en penser, lorsqu’on compare ce comportement à celui, héroïque, de Lolo qui après avoir été désarçonné par son Sunn rigide et s’en être pris violemment aux cailloux de la piste à coups de rotule, a enduré ce matin un véritable calvaire sans rien laisser paraître si ce n’est la pâleur morbide qui l’accompagnait élégamment…
Pourtant ce fut une bien belle virée que ce tour du Garlaban pour les 8 moutons au départ. Avec un single-track inédit de toute beauté suivit d’une nième descente des Dansaïres dont on ne se lasse pas (voir ci-après), et ce retour tumultueux et contesté drivé par le milpat…
Et puis Florent fêtait ses 30 ans, alors, je lui dédie cette allégorie…
ODE AUX DANSAÏRES !
Les mots qui ont un son noble contiennent toujours de belles images. Et ce n’est pas Giorgio qui me contredira…cependant il est des choses que ne peuvent traduirent les images. Des choses qui ne se disent même pas. La parole, c'est la petite vague au-dessus ; mais les profondeurs, ça s’échange du regard ; même à travers des verres de lunettes de vtt teintés... Et la descente des Dansaïres, c’est l’ivresse des profondeurs !
Depuis que nous avons nos trombines sur le wouèbe, nous descendons tous tournés du côté de notre bon profil, comme un bas relief égyptien. Mais dans les Dansaïres, tu joues ta vie ! Alors le casting…
En corse, c'est quand ils ont vu ma tête qu’ils ont inventé la cagoule. Mais le premier vététiste qui a vu les Dansaïres, il a inventé le casque intégral !
Il y a 15 ans, tout le monde savait que descendre les Dansaïres à vélo, c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait. Alors, tels des moutons de panurge, nous avons les uns après les autres, basculé dans cet enfer de caillasses et avec des vélos pas du tout suspendus ! Depuis, la technologie a évolué (sauf pour Lolo) mais le plaisir est resté le même !
Le dicton dit que la témérité dans les Dansaïres, c'est comme les allumettes : ça ne sert qu'une fois ! Mais le mouton s’en tape, des dictons ! Et s’il passe pour être indiscipliné, c'est faux. Il est très obéissant, mais il n'obéit qu'à ses instincts les plus bestiaux ! Et quoi de plus bestial que cette descente ? N’est-ce pas Ber ?
Quand le Ber est du même avis que moi, j'ai l'impression de m'être trompé. Pourtant en ce qui concerne les Dansaïres, nos avis se recoupent ! (mais pas nos trajectoires ! Il est largement devant…)
Quand on fera danser les couillons, vous ne serez pas à l'orchestre, me disait hier mon marchand de glace. Mais pour rien au monde un mouton ne raterait les Dansaïres ! Et si tous les cons volaient, lui rétorquais-je, non seulement vous seriez chef d’escadrille, mais il ferait nuit… et alors ? On se les ferait à la frontale, les Dansaïres ! Rien n’empêche Melba !
— Avec ou sans chantilly ?
— Avec.
— 4 € 90.
— Tenez. Gardez la monnaie.
— Merci.
Lundi 9 mai
Jeudi 5 mai : The last Reco !
Coup de spot du chroniqueur sur l'équipe TOO BAD... qui monopolise notre forum depuis plusieurs semaines. Alors qu'appliquée, l'équipe NUMBER ONE révisait ses gammes, le nez dans le guidon et sans moufter; alors que les TO BE THREE se cherchaient désespérement; les TOO BAD étaient sur le pied de guerre ce matin ! Dans les traces du Ber et d'une trentaine de bikers, ils étaient supportés par Eric et Jissé one (qui la jouent solo dimanche), le milpat (qui s'est cassé ce matin d'ouest en est sans toucher la corse) et le berger (profil bas, mais moins bas que milpat)... Les TOO BAD, c'est évidemment la diversité culturelle, l'Europe de l'enduro, une association qui fait rêver : "le" cloche de Big Ben, le porc de Morgiou et le tordu de Pise ! Je me contenterai de rapporter quelques bribes de conversation saisies ce matin : Le Ber, sur l'aire de départ : "Alea jecta est" Va te jeter au Régagnas ! (L'est de la Bouilladisse) A noter qu'en d'autres temps, le même Ber avait déclaré à un auditoire marseillais : "Alea jecta est" Va te jeter aux Goudes ! (L'est de Marseille) Giorgio, sur les coups de midi : "Eggare humanum est" Mais qu'est-ce que je suis venu foutre au Régagnas ? (sous-entendu, je serais au cabanon devant un pastaga...) Renato, joint sur son portable par Giorgio : "Se parla italiano" L'Italie, c'est par là ! (réponse cinglante après s'être fait traiter de pattes molles pour son forfait du jour) Longlait, au départ de la dernière spéciale : "Remember, camembert" N'oublie pas le fromage ! (à rapprocher du fameux "never neuf heures", également de notre british, déclamé probablement pour la seule beauté de la rime...)
ALLEZ, FORZA, GO... LES TOO BAD !
Lundi 2 mai
Certains semblent avoir quelques soucis pour télécharger le bulletin d'inscription du Back in Bike aussi vous pouvez maintenant choisir le format du fichier:
document word document acrobat
Jeudi 28 avril : PIERRIER, c'est fou !
8h40. Cimetière de Fénestrelle. M!K attend déjà sur le parking lorsque le berger corse se pointe.
M!K : - Donne-moi une couleur entre 1 et 9 ?
Le berger : - Jeudi.
M!K : - T'es fou, c'est en Amérique ! Les frangins arrivent sur ces entrefaites. Le berger : - Alors pour qui tu te prends aujourd'hui, Georgio ? Georgio : - Nicolas Vouilloz m'a dit que j'étais Cédric Gracia. Grishka : - Ce n'est pas vrai. Je ne lui ai jamais rien dit ! René, Lolo, Milpat, Chouchou puis Pierre l'ancien puis Pierre l'ancien complètent le groupe au départ. (Je veux dire que des Pierre, c'est Pierre le plus ancien. Mais le respect du à l'âge de nouveau Pierre m'oblige à l'appeler l'ancien) 9h30. Montée de Fenestrelle. Le temps est estival. La température grimpe plus vite que nous. Grishka sue des rivières avec son MET parachute sur la tête : - Que c'est lourd !
- Oh oui, lui répond Pierre l'ancien, on devrait faire des casques en paille pour l'été ! Le Milpat : - Il fait tellement chaud. Je prendrais bien un kiboilopouk glacé, moi ! Lolo : - Un kiboilopouk comment ?
10h00. Le Bol de Carnoux. Pas de bol. Ras-le-bol. La coupe est pleine. Va jouer ailleurs, mouton. 10h45. Les Hauts de Carnoux. René s'aperçoit soudain que Chouchou roule à plat :
- Je crois que ta chambre à air est crevée. Il faudrait que tu la changes.
- Je veux bien essayer, répond Chouchou, mais cela implique de sa part un désir sincère de changement. 11h20. On approche du pierrier, le cadeau d'anniversaire de Chouchou ! Les frangins anticipent la meilleure trajectoire de descente.
Georgio : - Si les rochers sont trop hauts, on descend de vélo. Mais s'il ne dépassent pas un mètre, on saute ! Ils arrivent au sommet. Grishka va voir le pierrier et revient : - Désolé, on ne peut pas passer, il n'y a pas de rocher !
11h25. René attaque la descente. Il a vu qu'il était filmé. Soudain, il exécute un saut carpé triple loutz piqué par dessus son cintre, puis roule-boule, fait seize tours et demi sur lui-même et se relève en se tenant la tête, tout en gardant son bon profil du côté de l'objectif : - Je ne me souviens plus de rien. Georgio, c'est normal ? Georgio : - Cela fait longtemps que tu as ces amnésies ?
René : - Longtemps que quoi ? Retour au parking au moment même où la montre de Pierre l'ancien sonne 12 coups : - Oh, ça va ! je sais qu'il est une heure, pas la peine de le répéter douze fois ! Chouchou nous sort ses gâteaux d'anniversaire (il en a pris deux parce qu'il avait peur qu'on arrive tard et ça permet de mettre les bouchées doubles.) Puis ses deux bouteilles frappées (comme nous) de Veuve Émile (il en a pris deux parce que deux verres, ça va.), alors qu'un peu plus loin, remarquable coïncidence, assise sur une pierre tombale la veuve d'Émile fredonne Happy birthday to you, chouchou ! Épilogue. Quant au nouveau, Pierre l'ancien, qui a été perdu en route, s'il veut connaître la fin de cette histoire de fous, il en sera quitte pour connecter interné. Mais Lolo, me direz-vous ?
Aux dernières nouvelles, il tourne encore sur les Hauts de Carnoux à la recherche d'un troupeau de bêtes à poil laineux...
Dimanche 24 avril
EDITO…Salut l’artiste !
Ça y est. Julien s’en est allé. Muté. Pour la majorité d’entre nous, qui sommes des cyclistes à la petite semaine, des Marcel de vélo, des vététistes du jeudi, des cadres moyens, des petites dents, des pédaleurs dans la semoule, des va-nu-cale-pieds, des cyclo-chards, des home-trainers-misère, il représentait le talent. Sauteur au style envolé, un sacré coup de patte de dérailleur, il était le pur-sang du groupe.
Perdre un pur-sang du groupe, ce n’est pas grand chose, me direz-vous. Il en reste 99…
Mais quand il y en a pur-sang, il y en a purin, vous répondrais-je. Et ça, c’est plus chiant…
Jeudi 21 Avril
La sortie al dente du berger italique
Comme me l’a fait justement remarquer Milpat, alors que nous étions orphelins de notre berger corse et tandis qu’à Rome les cardinaux avaient choisi un nouveau berger allemand, nous avions décidé de que nos cardinaux seraient choisis par un berger rital.Rendez-vous donc à la maison spaghetti toujours aussi facile à trouver.Les autres facettes de notre berger corse sont réparties entre 999 pour les prises de vues et Grishka pour le CR.Un petit ristretto en attendant Yoyo et le Ber qui arrivent tout de même dans les temps.Quelques improvisations plus tard nous voilà au col du Défens par le col des Marseillais. Toujours aussi extra terrestre, Yoyo a choisi aujourd’hui le débardeur pour épointer les argelas.Descente sur le Régage puis remontée au col du Défens.Rénato rétape sa roue et Philou son foie.Première des Dansaïres, pour Juju, Yoyo et Lolo. Toujours d’anthologie cette descente donne d’office 5 points de plus à chaque sortie.Apéro italien.
Merci berger tu mérites les italiques pour chacune de tes lettres.
Jeudi 14 avril 2005
Tu pars de COULIN ! Et tu kass, et tu kass…
9 heures, Coulin, parking du Gem club. Stef et Steph attendant l’arrivée du gros du troupeau (Non. M !K n’est plus gros, il a perdu 11 Kg). Steph à travers ses lunettes ricaines irisées sélectionne sur son book des photos à transmettre à l’agence de top models qui gère ses droits d’image pour l’hémisphère sud. Stef, sa longue crinière blonde retenue par un catogan, caresse son porte-bonheur de la main gauche — Le porte-bonheur de Stef lui vient d'un biker canadien Algonquin. C'est une vraie dent de pédalier FSA Carbone Pro Team Issue, faite en résine. Grâce à ce pendentif sacré, il peut sentir la trajectoire, "avoir le feeling, être aware" comme dirais son ami Steph, et freerider comme un dieu.— tandis que, jambe gauche fléchie, droite tendue comme s’il pissait dans un bocal, il allonge le bras droit, partant du Nord Ouest pour arriver au Sud Est, sans toucher la Corse…
Il s’entraîne au cassage !
Hi ! t’es nouveau ? Moi c’est Stef, mais tu peux m’appeler Enduro. C’est quoi, ton name ? Lionel. Beau temps. Non ? Tu sais, here at Coulin je ride 364 days par an under sun but the reste du temps, la pluie, c’est overbon ! Je te présente Steph… Ah ! vous avez le même prénom.
Non, lui c’est Steph, moi c’est Stef. J’t’ai cassé, là !!!
Hey, man. Complètement bienvenue. Tu veux voir mon book de pictures, Laïonel !
Lionel. Tu veux que je te l’épelle ?
Oh, t'es un sniper toi ! Are you ever coming to my country ? Ouais, je suis des Olives (prononcer Olaïves !). Mais today, je m’les pèle pas… J’t’ai cassé, là !!!
Oh Lolo, ça farte ? Bof. A défaut de changer mon vélo, j’envisage peut-être de changer de fourche.
Ouais ben, la Marzo F1 est la seule fourche avec la F1 ETA à être dotée d'un système qui permet au très bon fonctionnement de la fourche d'origine d'isoler le freinage pendant l'amortissement ! Non, c’est pas du frimage, mec. Mais le freeride, c'est pas ton VTT. C'est ce que tu en fais... Si tu veux freerider comme moi, c'est pas compliqué : tu envoies overgros, et si tu fais confiance à la gravité ça devrait aller…
Grishka ! On t’a déjà dit que tu descendais comme Cédric Gracia ? Nan. Jamais.
C’est normal. J’t’ai cassé, là !!!
Philaïpe ! Lundi après-midi j’organise un enduro ! Ca te dirai de ... pas venir ? Oh putain elle est XXL celle là !
Florent, Maïk and Milpat, putain, yellowez-vous un peu ! Regardez Renato… Bon, son spé yellow est bon pour la casse… mais c’est bon pour le cassage !
Berger, j’tai pas encore cassé, mais qu’est-ce que tu nous casses, aujourd’hui ? Là, j’t’ai complètement total cassé…doble !
Mais la sortie ? se demande l’ami lecteur…Une catastrophe, bien sûr. Après une charmante ascension du Douard, C’était la double cassure. Grishka d’abord (freins), puis le berger (patte et dérailleur XTR inversé)…
Par contre, je c pas vs mai jai limpression ke lékip n1 flambe ! Non, c’est du texto, c’est pas de l’ébreu, ami lecteur. Mais non, j’n’ai pas oublié le H, ami lecteur, j’lai levé. Il est comme toi. Il sert à rien… J't'ai KC, là !
Jeudi 07 avril 2005 C'est beau une ville le jeudi...
La Barrasse. Suffixe péjoratif. A la barre ce que la radasse est à la rade. Marseillaise. Populaire. Mais verte. Un revers de nature qu’on se prend en pleine ville. Vallon Chaumery. Parking short ou cuissard. Mi-saison. Par vagues. Embrassades. Waiting… Ça y est. La farandole des moutons-biques s’étire. Grappes ovines perdues au vent, agrippées à des cintres. Mains crispées, avant-bras bandés, les veines comme des torrents. Premiers efforts. Montée en danseuse. Fulgurance de la beauté dans le mouvement. Fulgurance aussi de la patte brisée. Des railleurs. On nique la panne. Les moutons mécaniciens. Les moutons cambouis, sorciers de la mécanique. Merci, camarades ! Je repars. Le Roc de la Croix nous tend ses bras…
Portages. Col Galvaudan. Visages graves, regards aigus. Paradoxe de l’effort. La chute, qui détend, qui amuse. Celle de Grishka d’abord. Puis celles de Grishka. Single-tracks sauvages... Source des eaux vives. Tu imagines des horizons d’eau qui ruissellent sous le bleu du ciel. Tu as tout faux. Sécheresse. Cailloux. Les odeurs de pâte d’amandes. Pause. Le ciel est immense et gris. Un paysage de géants. Tout petit mouton. Tout petit… Portage. Pour changer. Qui parle encore d’enduro light ? Enduro heavy. Violettes d’altitude. Col du Boucar, 529m. Le Mont Carpiagne là-haut dans la brume. Loin, so far… Anxiety and torments. Sheakspearien. Cellule de crise. Luttes d’influences. Et l’irréversible chagrin du renoncement !
« Faire demi-tour, c'est une mauvaise manière de poursuivre un voyage.» Dans le mauvais, il y a parfois du bon. Vallon de Luinant. Beau comme un défilé afghan. Le bonheur comme une libération. Rouler. Enfin ! Rouler, et rouler vite. A s’en péter la chaîne. A prendre les virages à genoux. Rouler pour arriver à l’heure pour le champagne. Rouler pour le cake. Quarante ans, pépère ! Rouler pour tous les cakes de 40 ans…
Vivement dimanche !
Jeudi 31 mars 2005
Ils sont fous ces moutons !
Putain de con, c’est quoi ce rendez-vous à la mord-moi-le-nœud ! Cannet ça prend pas de L en plus. J’ai les coordonnées GPS mais j’ai pas de GPS. Vite, ma bible IGN. Je viens de me farcir 30 bornes en VTT et je dois me taper un jeu de piste. Moutons biques de mes deux oui ! 9h20, ça y est j’ai trouvé la maison italienne. Quoi ? ils sont partis ? les enfoirés … Heureusement j’entends une grosse voix qui n’arrête pas de râler sur la route :
- Tu nous fais chier avec tes parcours sur la route, on perd de l’altitude pour rien. Moi j’ai que le jeudi pour rouler, alors j’aime pas le gaspillage. Tu peux pas nous faire passer par des singles plutôt ? - Ber, arrête de gueuler, tu as fait le tracé Dimanche de l’Off Road Cassis, alors ferme la et roule, c’est moi le berger !
Ce sont eux ! J’y crois pas. Sur la route comme des pistards. J’ai bien fait de prendre mon titane tout rigide, je vais te les enfumer grave pour leur apprendre ! Je me présente :
- C’est moi Lolo !
Et nous voilà en route vers Roquevaire. Remontée par le vallon NW du Défens Celui avec la tête de mort n’arrête toujours pas de râler :
- Maintenant tu nous fais faire des portages, tu fais chier !
Moi avec mon Titane sur le dos c’est gâteau … Puis on retrouve la piste et ça commence à accélérer. Y a pas de moutons, y a que des biques ! Merde, une crampe, faut que je m’accroche. Ca y est je les rejoins. Le plus dur est fait. En haut du mont du Marseillais la vue est superbe, on va se faire une petite descente cool. Mais qu’est ce qu’ils font tous à se mettre des coques plastiques autours des bras, des jambes ? Je vais dégonfler les pneus pour avoir un peu de suspension. On descend vers le col du Défens puis on prend une piste horizontale vers le Garlaban. Ils envoient les enfoirés ! Je pince. Je répare. Nous voilà maintenant au milieu de la garrigue, avec vaguement un chemin de renard au sol ! C’est un single ça ? J’ai du romarin plein le pédalier, des cistes dans le dérailleur, du thym dans les rayons … C’est pas mon titane que j’aurais dû prendre, c’est ma débroussailleuse ! Mais qu’est ce que fous ici ? J’ai plus de frein. Quoi ? ils vont pas passer par là ? Y-a pas de chemin, y-a que des rochers ! N’empêche que celui qui a ni dieu ni maître il y va ! Et la aussi, mais même pas les sangliers ils y passent ! Mais dans quel état ils se sont mis, ils sont tous en sang ! Enfin retour chez René. Super il a préparé un apéro. Ca va me retaper pour les 30 bornes qui me reste. Si je reviens, c’est avec un autre matos, juré ! Ils ont dit : - Vous voulez du cidre ou du coca ? - J’ai le caleçon Cannondale assorti - Un giga octets ça suffira pas pour le site - Je suis un enculé, j’ai pété ma valve - Vous allez voir ce que vous allez voir, jamais personne n’y est passé en VTT - Tu fais chier - Jeudi prochain je viens pas, j’ai une séance photo à Saint-Trop. - Je vais vous préparer une potion magique, vous m’en direz des nouvelles ! - Ouah ! - Ils sont fous ces moutons
NDLR : Compte tenu du mouvement de grève du Berger, c’est Grishka assure le service minimum
Lundi 27 mars 2005
Les images du SFR 2005(en attendant les commentaires des héros)
Jeudi 24 mars 2005
Quand Gibaou a lou capèu - la pluieo es in camin - ou s'a pas plòugu, plòura lèu
Aquelle de bicyclette ! Ce matin, le troupeau est parti en barigoule. Mais il est pencor là le temps où le bouffe-pizza et l’autonomiste se feront porter pâles ! Et comme M !K est tout sauf une bordillasse, il préfère mieux s’escaper avec deux paquets que se frapper un ome souite ome spécial véranda… Donc, nous partîmes à trois, mais…
— Oh, nasole ! fais pêter le parcours !
OK ! dès le départ, après un anecdotique tour de pré, la piste de montée newlook ouverte par l’ONF en bonne glaise collante va faire la sélection. Il va y avoir du pet ! surtout s’il pleut comme prévu samedi AM…
— Et avec ça, ma nine, qu'est ce que je te mets ?
Que du classique, du goudron pour la traversée de la Bédoule, une remontée sur Ratataigne par la piste, une nouvelle portion goudron puis la traditionnelle remontée vers le cabanon des gardes et les crêtes de Ceyreste…
C’est par là qu’on a croisé des moutons qui s’entraînaient en écossais, mais ils faisaient six pans de brigues ! Y se voyaient déjà dans le bousin des 60, dimanche !
Et c’est là aussi qu’on a perdu le point jaune…
— Aquo, par exemple ! Qué bestiasses !
Alors on a moutonné les causses de la Ciotat, ridé la fin des Conquettes, ravitaillé au petit Roumagoua, monté Belle Fille et glissé sur Cassis avant de terminer en beauté par le final de l’an dernier (ils ont sécurisé le passage au dessus de la voie ferrée)… Le tout dans l’ambiance sonore délétère d’un vtt à bout de souffle, qui fait cran-cran la dent toutes les 5 minutes et fait venir les crespinettes à tout le troupeau !
Renato ! c'est le moment de changer !
JEUDI 17 marsLa rocco lugari
on n’en voyait plus la fin » chouchou
Ce jeudi le BERGER CORSE choisit de se la COULER DOUCE (pléonasme) : il avait fixé le rendez-vous, signé quelques autographes sur de précieux sésames « merci chef », mis son BLEU de chauffe et puis basta , il passa la main au René qui voulait faire sa reco… (violons langoureux).
Et bien notre arracheur de dents qui fêtait ses TRENTE-SIX printemps s’en tira plutôt bien (flûte).
On douta bien honnêtement un petit peu quand on débuta par de la ROUTE, surtout quand le coach Ber et le docteur Koba se calèrent dans nos roues avec la voiture-balai (cornemuse) , mais non, ce n’était qu’un ECHAUFFEMENT et l’on finit par rejoindre la piste… « ouf ! », le troupeau pu donc s’attaquer tranquillement à l’ascension du regagnas. (guitare sèche).
C’est le moment que notre nouveau CALIFE choisit pour nous faire son caprice : « passe moi tes chaussures, passe moi tes chaussures je te dis » ! Il voulait essayer mes PEDALES… des fois on me demande d’essayer mon vélo, d’autres fois ma moto, plus rarement ma voiture, quelquefois mes SKIS, une fois mes rollers, exceptionnellement mon lit… René, lui, voulait essayer mes pédales ! Ne cherchant pas à comprendre les mœurs de ce garçon au demeurant sympathique je m’exécutais et en profitais pour essayer son vélo : « ouais, bof… vivement le prochain »
Le troupeau d’ébroua à nouveau, Koba itou et ainsi chacun à son RYTHME se retrouva au départ de la première spéciale de l’ENDURO du BER ! (trompettes et tambours).
En fait une bonne petite descente, aujourd’hui un peu glissante mais bien amusante, dans laquelle notre revenant encore revenu décida d’honorer le printemps par un soleil (solo batterie).
Un peu plus tard nous rejoignîmes à nouveau le GOUDRON, celui du petit galibier cette fois, par lequel on put rejoindre le sommet du regagnas.
Deuxième incident de la journée alors avec l’ANCIEN calife qui dans une réminiscence de POUVOIR décréta qu’il fallait aller tout en haut pendant que le NOUVEAU calife et sa branche dissidente entamaient déjà la descente « ils ne seront pas sur la photo, na ! ». (hautbois)
Giorgio aussi songea bien un moment à se tailler (le coude) mais le saigneur se la piste est vite revenu quand M!K a sorti sa pâte d’amandes…. « ils n’en auront pas, na ! » (alto)
Pendant la pause, certains en profitèrent pour préparer le carnaval et c’est ainsi que la troupe des tortues ninja s’attaqua à la GROSSE SPECIALE de l’ENDURO du BER ! (solo guitare électrique).
Quel spectacle : voir le Ber « ça passe ou ça passe ! », EnduroSteph « si je ne freine pas, que je mets mes roues là et là, ça passe ! » et JuJu « alors là ça passe en wheeling en lâchant une main et après je rentre un back flip avant la double bosse… et hop ! » avaler sauts, bosses et tremplins, c’est très très beau. (harpe)
Derrières quelques apprentis téméraires tentaient avec plus ou moins de succès mais toujours beaucoup de courage d’imiter les SEIGNEURS de le PISTE, et un peu plus derrière les plus raisonnables regardaient tous ces FOUS avant autant d’envie que d’admiration.
Et tout ce petit monde de descendre en s’amusant sur ce magnifique terrain de jeu qu’est le REGAGNAS jusqu’à ce que BER nous propose la dernière SPECIALE de l’ENDURO du BER mais putain… sûr que ça passe ! Koba, montre leur ! » au milieu de racines, épines et branches en tous genres...
Assumant la pression du coach Ber, Steph se déchaîna, son Giant aussi, mais bon ça devient un classique du genre, à se demander si le Ber ne va pas rajouter la SPECIALE du MOUTON en ROUE LIBRE…. (tambourin)
C’est alors que nous pûmes enfin voir le bout de la RECO LUGARI, après une dernière portion de route où STEPH se fit tirer par un peu tout le monde, mais bon on est jamais trop aidés entre vététistes, et comme tous les jeudis tout se termina par un magnum de champagne et des gâteaux en l’honneur de notre nouveau CALIFE.
" anniversario allegro Renato !" (chœurs)
Jeudi 10 mars 2005,
La Parloire et l’écho des garrigues…
On raconte qu'en Garlaban, si tu redescends du Puits de l'Aroumi par le fond du vallon de la Barre Coupée, le long d'un mauvais sentier parsemé de franchissements qui t'obligent parfois à descendre de vélo acrobatiquement (n'est-ce-pas René ?), tu débouches sur un sentier roulant suspendu à un à-pic de roches, bordé de tout son long d'un épais fourré de cystes, de térébinthes et de cades. Si tu prends alors la peine de t'y arrêter et d'interroger les barres calcaires en rompant le silence sonore du vallon, tu comprendras pourquoi on appelle l'endroit la Parloire, car l'écho des garrigues te répondra... (Contes et légendes de Provence. Edition des moutons-biques du Garlaban)
Georges, s'adressant à Mark : — Tu as un passage à vide ? L’écho : — Pas sage, avide… Georges : — Ooooooh !
L’écho : — Oooh !
Georges : — Tu as entendu ? C’est lui ! L’écho : — Du sel, oui ! Mark, agacé : — Now Georges we must go, we are late L’écho : — Oui Arlette !
Mark : — Listen Georges, he speaks !
L’écho : — Georges, y s’pique !
Georges : — Ecoutez, les copains ! L’écho : — L’écho peint ! Mark : — I made a good trip…
L’écho : — Ahmed a l’goût d’tripe...
Grischka : — Tu vas te taire ? sorcier !
L’écho : — Tes ressorts sciés !
Georges : — Allez, on s’casse…
L’écho : — Allez, cassez-vous !
Mais encore ... Le routeur avait annoncé un parcours sublime, exigeant, généreux, et sauvage. Et bien rendons lui justice, il faut reconnaître qu'il avait raison. Comme l'a dit le papet : "aujourd'hui, nous n'avons pas fait dans la demi dentelle !" Malheureusement quelques crevaisons et la rencontre du 4ème type avec les autruches d'Allauch nous a fait prendre une bonne heure de retard sur l'horaire (que vous retiendrez sur le salaire du berger)... mais que de superbes sentiers empruntés ce matin !
Mais encore encore... Notre prédicateur (et son prophète), tout de noir vêtu ( très chic), faisait grise mine devant le cimetière de départ mais un grand sourire barrait son visage à l'arrivée. De sortie en sortie il se découvre des talents de descendeur...
Mais encore encore encore... Heureusement que Longlait a essayé d'être à l'heure, sinon...
Mais encore encore encore encore... Les 24 printemps de Jujufreeride ont été fêtés dignement à l'arrivée, certains d'entre nous ayant justement fait remarquer qu'ils auraient pu être son père et même l'un d'entre nous son grand-père !
Nans les Sapins, jeudi 3 mars 2005, APOCALYPSE SNOW !
Comment rester indifférent à ce superbe manteau blanc dont la nature avait drapé notre belle Provence ce matin, et qui nous prouve à l'évidence que Dieu, c'est pas de la merde ? Quel mouton sans grâce et sans coeur aurait pu résister à ce vibrant appel de l'edelweiss ?
Sûrement pas les treize courageux ni ce brave milou qui prenaient position sur la grille de départ vers 9 heures et des brouettes...
Dès les premiers tours de roue, une évidence : l'accroche phénoménale ! Il faut envoyer les watts pour faire quelques mètres sur terrain plat, et par un froid homologué **** congélation rapide, certains d'entre nous font le show...
Un quart d'heure plus tard le troupeau transi bouffe du blanc cotonneux dans des pseudo sentiers que les arbustes pliés par le poids de la neige ont pris soin de refermer soigneusement. Mais il est bien connu que le berger, tout comme l'Esquimau, possède un sens inouïte de l'orientation...
Et montée Barnum ? me demanderez-vous (à juste titre).
Un véritable cirque ! vous répondrai-je.
Le Milpat et son Prophet jouent les funambules, suivis roue dans roue et oscillations dans oscillations par le bleu Yoyoenduro (l'effet larsen ?), Grischka tente de dompter un Redlite qui doit accuser 19 Kg sur la balance sous le regard ébahi du reste de l'équipe number one, Mark (appréciez la transition), déchaîné (il y a du mister Hyde en lui), jure dans sa langue maternelle, lachant un nouveau phoque à chaque glissade, seul l'abominable M!K et son yéti semblent apprécier cet enfer blanc...
Un peu plus loin, le Rital aux moufles en amiante tente vainement de mener une mutinerie, le Ber (que sa chienne essaie de raisonner) maugrée qu'on ne l'y prendra plus, le Doc prodigue ses conseils de survie en conditions extrêmes...
Heureusement qu'il reste quelques légalistes comme Jujufreeride ou le chouchou pour suivre la ligne dure du parti sans rechigner...
La glissade finale restera un grand moment de n'importe quoi, chacun ayant du mettre 25000 pieds dans le trial qu'il nous a fallu faire ventre à terre pour éviter les branches et être à l'heure aux voitures !
12 h 14 au parking (bien joué !), aucune crevaison (seul le froid piquait), une chaîne pour M!K (et une autre de solidarité italo-britanique pour le ramener), et pour chacun au final une coupe de champagne frappé en l'honneur du frappadingue Grischka !
Vous en voulez encore des beaux vélos?
Sortie du jeudi 23 février 2005
La chronique de Zé, le gabian du Cruvelier... "Salut l'artiste !"
Aiguille de Gémenos, 12 h 15...
— Allez, par là ça descend !
— Mais ça descend pas, ça tombe. C'est plus du freeride, c'est du freeraide. Je peux envoyer un mayday ?
Quinze mètres au-dessus de leurs têtes, Zé, le Gabian du Cruvelier, est en vol stationnaire. Estourdi par le petit mistral frisquet de face, il est surpris par l'irruption de Jeanine, la mouette des Tompines.
— Ho, marque mal ! Tu espinches encore la même chourmo ?
— Ouais... Une débandade. Ils sont pourtant partis à vingt avec la chienne. Et que des beaux vélos, siouplè ! J'ai même cru reconnaître un Prophet customisé. Mais y sont plus que six. Toutes les grandes gueules qu'on entendait descendre depuis les crêtes des Collines Blanches par le vallon du Gour de Brest ont renoncé. Y reste les artistes.
— Fan de chino, Zé ! Qu'est-ce que tu y connais, toi, en artiste ?
— Regarde, l'autre berger en bas, y les prend en photo. Et u n artiste, c'est celui qui a le don d'éclairer une chambre noire !
— Salette ! C'est de toi ?
— Non. Ce sont les paroles d'un acteur poète peintre qui savait aussi caresser le ballon... Ses pensées m'élèvent.
— Oh tòti ! Pour ça, il vaut mieux que tu te cantonnes à... bouléguer de l'aile !
— Tu le connais ?!?
Épilogue :
Encore une belle aujourd'hui, tronquée pour 14 d'entre nous qu'un retour aux voitures à 12 h 40 a découragé... On a connu des freeriders plus vaillants !
Tant pis pour la teuf prévue à l'arrivée en l'honneur de Grischka l'extrémiste qui devait être extrêmement pressé de rentrer chez lui. Ce n'est que partie remise bien sûr...
Il a dit (l'heureux possesseur d'un Prophet 1000 customisé de 12,4 Kg) :
Quand je pense qu'avec mon semi(s ?) je ne connaissais pas ce confort tout mou, c'est comme si je découvrais enfin qu'il existe d'autres positions que celle du missionnaire !
Si ça c'est pas une pensée d'artiste ?!!
vendredi 18 février
Sortie du jeudi 17 février 2005
M!K et les moutons à la peine sur Yvonne !
(compte-rendu interdit moins de 18 ans)
Dernière minute : la présence dans la distribution du jour de deux agneaux de lait nous contraint à vous présenter un texte remanié par la commission de censure. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour ce désagrément.
— Nous sommes frits, professeur !
Bonifay comprit tout de suite la gravité de la situation. Son élève Anne-Laure était exténuée, livide, le regard creusé par la somme d'efforts consentis, une mèche blonde collée barrant son front perlé de sueur.
— Yann aussi est au bout et les vieux bikers ne semblent pas décidés à ralentir l'allure, poursuivit la jeune fille épuisée.
— Nous devons tenir coûte que coûte marmonna le professeur Bonifay.
— Trop facile à dire maintenant, professeur. Encore eut-il fallut que j'eussiez conservé quelques forces.
— Mon Dieu ! Votre imparfait du subjonctif, Anne-Laure !
Magnifique sortie concoctée par notre Hamster Jovial alias le Maître du web. Un parcours aux petits oignons pour tous les pervers pépères du groupe qui auront montré à nos jeunes invités du jour que la vieille garde meurt mais ne se rend pas !
Le tracé du jour : La Penne (65m). Montée goudron par l'ancien chemin de Cassis (195m). Descente trial sur le Camp de Lambert (120m). Passage sous la voix ferrée et remontée jusqu'au Château d'eau des Hauts de Carnoux (395m). Military zone et trial sur la Petite Gelade (180m). Forêt et nouveau passage sous le même pont voix ferrée (120m). Remontée route, singletrack puis piste sur la Candolle (404m). Descente par un monotrace suspendu aux rochers, puis trial technique et piste roulante jusqu'aux voitures...
jeudi 10 février
Compte-rendu de sortie du jeudi 10 février 2005
La chronique de Zé, le gabian du Cruvelier...
— My rod !
Le biker s'est allongé à même la caillasse aiguisée, se déchirant le dos sur les ronces de ce singletrack aussi emprunté que le métro la Rose après 23 heures.
— For fuck’s sake ...
Pas de doute, le type n'est pas de chez nous.
Affalé de tout son long aux côtés d'un splendide Cannondale dont la roue avant tourne encore, accrochée à une demi-fourche, il se tient le coude droit en couinant.
— Haaaaa... con de moi !Je me suis mangé...
Ça doit quand même faire quelques années qu'il squatte en Provence.
25 mètres au-dessus de sa tête, Zé, le Gabian du Cruvelier, n'en perd pas une. Il se délecte. Jeanine, la mouette des Tompines, le rejoint à cet instant.
— Ho, pénible ! C'est quoi, ce bronx ?
— Un deux-roues à crampons. Maladroit, vulgaire, mais spectaculaire. Ils sont partis à 9 du parking du Gem club et sont montés chez moi par Coulin après en avoir laissé un en chemin. Puis ils ont pris le trial par le trou du souffleur.
— Putain Zé ! je le crois pas. Tu les suis depuis Coulin ?
— Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines !
— D'où tu me sors cette citation, tronche de cake ?
— Un jour que je suivais un peintre poète dans les collines du Rove. Il devait être aussi un peu anglais...
— Quand on a... du temps à perdre
— Tu le connais ?!?
Epilogue : who didn't fall this morning ?
La couleur était annoncée : résolument enduro, limite free-ride... Une banale erreur de routage au départ nous a projeté, vélo sur le dos, dans une montée au piolet. Phil, tombé trois fois dans la côte, nous a abandonné un peu plus loin avec un superbe : "pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'il font !"
Quant aux single-tracks qui ont suivi notre ascension, ils ont répondu à nos attentes. Tous, sauf un*, sont tombés au moins une fois, avec plus ou moins de bonheur...
Et comme tout est bien qui finit bien, c'est M!K qui régalait à l'arrivée : champagne et mignardises. Happy birthday to lui !
*celui qui filmait.
mercredi 9 février
Le nouveau forum est en ligne
jeudi 3 février
L’enduro du Stef, sortie du 3 février 2005
Da Vouilloz CODE
9 heures, Marseille, la Fève, y a monde.
Stef fait garer (y a pas de petit profit).
Un moulon de moutons estransinés se pressent sur le petit parking. Phil, déchargeant son Lapierre LTX, découvre une étrange inscription gravée au canif sur le tronc d’un platane centenaire, entre « Magali la pute ! » et « Va caguer à Endoume ! » :
E.T. Reste Fondu !
Sol d’Aubagne, bonus que mistral !
Une heure plus tard et 520 mètres plus haut, le troupeau débouche nulle-part entre la Tête du grand Puech et le Mont Julien. EnduroStef nous montre alors un vertigineux éboulis, un toboggan géant que même le plus alerte des bouquetins hésiterait à tâter du sabot. Lui, resserre son Met parachute, réajuste ses multiples protections et bascule dans la pente, disparaissant dans une gloire de poussière.
La-haut, en travers du chemin, Phil marmonne : il est toujours aussi fondu ! Il se prend maintenant pour E.T. ! puis s’arrête, figé par une révélation soudaine. Ça ne peut pas être aussi simple ! Mais il en est maintenant certain. Descendant de vélo, il tire à la hâte un stylo de son camelbak et sur un vieux bout de facture des cycles Beck, il réorganise les lettres de l’inscription mystérieuse :
Reste Fondu !
Sol d’Aubagne, bonus que mistral !
Etait une anagramme parfaite de
Enduro-Stef
Les moutons-biques du Garlaban !
Epilogue :
Eh ! oui, Stef et Steph se sont pris pour Nico ce matin, mais un vieux bouc sénile leur a encore donné la leçon. Bravo Ber !
Les frères Karamazov étaient aussi de la partie, Fiodor ayant même pris soin de saboter la roue avant du Cannondale de Grouchegnka, provoquant par deux fois de spectaculaires chutes qui l’ont rendu hilare.
Merci aussi aux frères Bogdanov, mais surtout à Grichka dont le stand de dégustation à l’arrivée (galette des rois, crêpes au Nutella / chantilly / confiture de myrtilles et cidre brut) a renforcé notre sympathie à son égard.
Un encouragement à tous ceux qui ont souffert dans la montée de l’Aire de la Mourre (dont je tairai le nom par pudeur, mais sachez que j’en fais partie). Un encouragement à tous ceux qui ont souffert dans les single-tracks délirants du jour, entre Mont Julien et Vallon du Ratier (dont je tairai le nom par pudeur, mais sachez que j’en fais partie). Un encouragement à tous ceux qui on lourdement chuté ce matin (dont je tairai le nom par pudeur, mais sachez que j’en fais partie). Un encouragement enfin à tous ceux qui n’ont pas été épargnés par les ennuis techniques (dont je tairai le nom par pudeur, mais sachez qu'avec deux crevaisons, j’en fais partie).
Une mention Spé pour notre Rital qui après un départ laborieux s’est senti pousser des ailes, forçant l’admiration de tous les trialistes du groupe. Le jour où il change de bécane, ça va faire mal dans les passages techniques !
vendredi 28 janvier
Barrage de Bimont, sortie du 27 janvier 2005
Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ! (à replacer dans le contexte)
Froid de loup comme annoncé qui terrorise les seize moutons et la chienne présents au départ. Heureusement, le café chaud et les madeleines du chouchou réchauffent vite l’ambiance !
Froid polaire certes, mais laine polaire pour les moutons ! Et puis soleil radieux prometteur…
Bise glaciale donc ce matin (x30, faîtes le calcul, on n’embrasse pas la chienne), mais de bise, point. Le mistral annoncé est resté au pieu, il n’y a pas un brin d’air. Pour plus de éalisme, j’ai donc décidé de m’en passe pou le este du compte-endu.
Un bef appel d’abod des foces en pésence.
Le gand etou des gendames, Piee et Julien !
La paticipation de tois gas de l’ACME dont le gand môôsieu du vélo, obet Beck !
Michèle, Guy et son Scott Genius tout suspendu à 10 Kg (c’est un cas !)
Klo2 en baggy de po,
L’abominable Yéti et M !K (c’est un K !)
Et puis enduo-Stef et Steph, le Be et Koba, Geoges, Phil, le ital et le bege cose.
Un cicuit d’enfe. Quelques potages. Les uines d’un baage omain. Beaucoup de singles-tacks oulants. Un joli tial su le Lac de Bimont. Le baage du même nom. Un peu de hos piste. Du toune-vie. Enfin etou pa le vallon du mabe où Klo2 s’est uiné les oubignoles dans une audacieuse figue.
Pomis, la semaine pochaine, je emets les « r » et j’enlève les « n ».
L’enduro du Stef, une sortie sans haine ! Joli programme, non ?
jeudi 20 janvier
CASSIS, sortie du 20 janvier 2005
Un superbe sitcom qui a bien fait marcher la boîte à rires !
Une sortie des moutons-biques du Garlaban, c’est comme une bonne blague : c’est la chute qui fait rire. Ce matin, nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de rire. (rires)
Pas de crevaison non plus, bien que quelques Patricks aient pu dire « je suis crevé » ou « je suis à plat ». (rires)
Au départ, 14 moutons, une chienne, un super petit dèj, et un invité surprise : lou mistraou. As-tu remarqué comme le mistral de face est sournois ? Dès que tu lui tourneS le dos il prend l’air de rien et se calme. (rires)
C’était aussi le jour de Bruno qui a montré qu’il marchait bien, mettant rarement le pied à terre. (rires)
Ce n’était pas celui du Ber, complètement fracassé, qui devrait arrêter de fumer du pneu. C’est d’autant plus nocif que du goudron y est sûrement resté collé. (rires)
Le parcours des bergers du jour, Gab et Dominique, était splendide et riches en pistes, en cols, en faux-plats (méfiez-vous des contre-façons) (rires), en panoramiques vue sur mer propices à la contemplation… et ceux qui étaient sur les dents ont rongé leur frein (rires), montrant à la moindre occasion qu’ils étaient en jambe en prenant la tête. (rires)
La fin un peu violente pour le millepat (tant que les coups de pompe seront permis, la violence règnera dans le peloton) (rires), a été largement compensée par l’accueil de Maude et son apéro tapenade petit blanc frais de Cassis. Il ne manquait pour revigorer nos jambes lasses que des œufs mollets ! (rires)
mercredi 19 janvier
ça y est Ber s'est réveillé, la plaquette de la 2éme édition de son enduro est à télécharger sur cette page
le bulletin d'inscription sera disponible en ligne fin janvier (si Ber est à l'heure...)
vendredi 14 janvier
Le Bonheur est dans le Précatori !
EnduroStef a bloqué. Penché à angle droit, les mains rivées aux poignées OURY à système LOCK-ON de son cintre relevé B-52, il est détruit. Une larme roule sur son visage émacié. Il ne la sent pas. Il ne sent plus rien. Le regard des autres moutons, il s'en cogne total. Il a posé le sien, impitoyable, sur lui-même. Un vieux singe qui vient de perdre un concours de grimaces. Un lanceur de couteau qui n'a pas loupé sa partenaire. Un Achille blessé au talent !
Alors que son Giant VT-1 et sa MARZOCCHI BOMBER Z1 Fr SL trémulent encore, EnduroStef a bloqué grave. Il ne tremble pas, il ne panique pas, une sérénité tibétaine l'a envahi. C'est un vététiste. Il ne craint que Dieu et le prix du light. Mais un pied dans le mur d'en haut du trial de Précatori... ça fait chier !
Giorgio lui passe à côté, tête basse. Lui aussi roumègue. Lui aussi est un vététiste. Lui aussi ne craint que Dieu et le prix du light. Mais une bouche dans le mur d'en bas du trial de Précatori...
ET LE PARCOURS ?
Un must ! De superbes grimpettes monotraces (le Vallon d'Aubergue vers Grande Tête Rouge, le Vallon de l'Amandier), des single-tracks ludiques (la descente du col de Cante-Perdrix, la Plaine de Cheylan avec ses multiples mini-franchissements), un portage enthousiasmant sur le Pas du Figuier, une descente de ouf dans le Vallon de Précatori et le Vallon de Passe-Temps... et puis de la piste, de la grotte, de l'Aventure !
ET LES RIDERS ?
jeudi 6 janvier
CALENZANA, Riboux le jeudi 06 janvier 2005,
Mon cher Joseph,
À sai tù ? Georges est venu ce matin avec une palanquée de jobastres qui trimbalaient des vélocipèdes ressemblant à des usines à gaz.
— Chì piacè ci truvate, à ce sport ? lui ai-je demandé,
— Fais comme chez moi et prend donc un café, je le prépare, m'a-t-il rétorqué.
Il y avait avec lui un manifestant. Pare ch'ellu hè un medicu des enfants. Il m'a installé une immense banderole de propagande de nanti sur la terrasse. Il ferait mieux de se reconvertir celui-là. Il n'a qu'à faire le berger !
Et puis il m'ont montré de bien belles images sur un ghjurnalettu de vtt, page 12. Mais, déception, Monsieur Kunu ne les accompagnait pas.
Ils sont revenus vers midi et demi, ma attenti, ils s'étaient perdus ! Même berger, il aura du mal, le gréviste. Ils ont remonté par les Maulnes jusqu'au Pont du Diable, ont glissé le long du Latay par les berges du canal mais ils auraient trop descendu, sur Croquefigue. En tous cas, le champagne, ils l'ont bien descendu. Un frisé aux dents soignées qui parlait avec les mains avait apporté une galette des rois. Comme j'étais la seule femme, l'haì induvinata ? Ils m'ont proclamé Reine !
Reviens vite mon Joseph, je n'arrive plus à me sortir Kunu du teston.
Ta Ribaude
Remerciements...
Merci à M!K, Giorgio, le Rital, Klo2, Guy, Steph, Momo, Phil et aux trois pilotes du team Cannondale : Gab Bruno et le barbu pour l'absolue confiance qu'ils m'ont accordé lorsque j'ai du activer mon pilote automatique...
Merci au gros chasseur hilare qui a remis le pilote automatique sur le droit chemin...
Merci à Koba pour avoir préféré suivre le berger lorsque son maître a tenté une rébellion (au demeurant complètement suicidaire ! )...
Merci aux collines de Riboux d'être toujours aussi belles...
Dimanche 2 janvier
Et Dieu créa le mouton-bique...
Voici venu le temps des rétrospectives en tout genre sur l'année écoulée. Je vous propose d'en remonter 19 d'un coup pour remonter à la source du vélo tout terrain. En ce temps-là, certains d'entre vous étaient encore en couches culottes, d'autres passaient de 3 à 4 roues, tandis que les plus audacieux zigzaguaient dans des parcs d'enfants après avoir ôté leurs petites roues...
Nous, nous ne savions pas encore qu'un jour nous serions des moutons, mais nous avions l'âme des premiers pionniers, nous avions bien senti que rien ne serait plus comme avant, et ça se passait déjà juste sous le Garlaban...la suite
jeudi 30 décembre
La der des ders
Huit heures quarante cinq, parking de Gèmenos, 3°Celsius, ciel bleu. M!K arrive comme toujours avec son petit quart d’heure d’avance, mais aujourd’hui, c’est en jean qu’il sort de la bagnole, juste pour dire que sa crève l’empêchera de crever, mais la nostalgie le gagne alors dans un nuage de buée il vient nous adresser un dernier adieu pour cette année … Nous buvons le café que Philippe nous prépare. Le Gab absent se fait remplacer par Dominique.
Le berger est là avec son troupeau de neuf moutons. Départ pour le Cruvellier. La piste craque sous le gel et une fois de plus les chasseurs n’ont pas consulté notre site, ils organisent une battue de sangliers tout au long de notre parcours. Nous décidons de les ignorer. Le soleil est le bien venu sur la crête. Descente sur les Estagnols. Crevaison de Jean-Michel. La glace se rompt sous les roues et Patrick fait un saut périlleux tandis que je fais le sous marin. Remontée vers le Jas de Micèu par l’est puis par un petit single très hasardeux, seule fausse note du berger. Remontée vers le col de l’Aigle avec une portage en plein milieu de la battue.
Descente dans le vallon de l’Aigle dans un superbe single enneigé puis trial de la Cabrelle à donf pour les deux Stéph. Trial sur Saint-Pons où le conservateur nous sermonne et Jean-Louis se dégonfle. Retour au parking.
C’est le champagne de la Veuve qui clôt cette magnifique et dernière sortie, apporté par Jean-Louis pour son anniversaire.
A l’an qué ven
Le Glode
jeudi 23 décembre
jeudi 23 décembre : la belle sortie de Noël…
ou la Pastorale des Moutons-Biques
(Contes et légendes de Provence)
— Alors, berger, tu nous racontes ?
— Au moment où les astres du ciel pâlissent, effacés par le jour qui monte, dernière à s’éteindre, l’estello di pastre éclaire encore notre troupeau qui se presse sur la place du vieux village provençal de Roquevaire (prononcer Roquevaïrou).
Il y a là des meuniers, venus nombreux mouliner ensemble, des paysans, vantant les mérites de leurs fourches télescopiques, Koba qui file déjà devant, toujours prête à en découdre, et puis lou Ravi de la Bouilladisse qui leur montre le chemin. Quel plateau ! Veici veni lou sieur Reinié, arracheur de dents qui a pignon sur rue, accompagné d'un mille-pattes déchaîné, et puis Stef, le rémouleur, affûté comme jamais…
Et tout ce brave peuple qui se met en route allègrement, empruntant la rude montée vers Garlaban par le col du Marseillais.
Les membres sont gourds, les haleines embuées et les rires avivés de froid. La bise pique, et un fin grésil, glissant sur les Goretex sans les mouiller, garde fidèlement la tradition des Noëls blancs de neige…
— Oh pécaïre ! tu ne crois pas que tu en fais un peu trop, berger ? Dis-nous plutôt la vérité vraie !
— (…) Oui, tu as raison. En réalité, il faisait un vrai temps de Provence : cèu blu e soulèu d’or…
— Et le fond de l’air ?
— J’étais tout en eau. Chaque poil de mon corps avait sa goutte de sueur et je haletais de soif…
Oui Parisiens, 21°C un 23 décembre ! Et puis le bleu et le jaune, toujours. Bien plus que de simples couleurs...
— Un état d’esprit ?
— Au-delà encore. Une tradition…
une tradition de Noël !
Adésias mon gari !
Mais le circuit, me direz-vous ?
Le Ber est allé égarer le troupeau dans une pseudo "trace-éboulis" vertigineuse dont un mouton est sorti avec une patte cassée (alors qu'en fait il suffisait de ne pas "déjauger" - dixit lou Ravi). Heureusement qu'il s'est racheté en nous balladant de single en single sous Garlaban, avec un magnifique trial des Dansaïre pour terminer...
vendredi 17 décembre
O notre bon berger merci pour ton calendrier
Avec lequel çà aurait été le pied
Que sous toutes ces scènes érotiques
Nous aurions pu avoir en ordre chronologique
Depuis le mois de janvier à celui de décembre
Les quantièmes pour l'accrocher dans nos chambres
Claudio le poète
Jeudi 16 décembre
SORTIE CONTEMPLATIVE
La sortie débuta par un exploit de Patrick, un aspirant mouton, qui est arrivé à déchirer son pneu av dans le coffre de sa voiture ! balèze l’agneau… Un autre agneau, Jean-Marie, prit la peine de découper un bidon en plastique en guise de rustine, et le troupeau s’ébroua en s’élançant sous la garde de Koba et les ordres du berger.
Une belle brochette de moutons, quelques agneaux et une bique pour cette sortie où l’on soulignait toutefois l’absence de fonctionnaires zélés, mais c’est bien connu, ce sont toujours les mêmes qui bossent dans ce pays, et où l’on enregistrait le retour d’un Kito bien affûté, et aussi du Gab venu à la rencontre de ses admiratrices depuis la parution du calendrier…
Il faut dire que notre calendrier rencontre un tel succès que certains ont été obligés de changer de vélo pour qu’on ne les reconnaisse pas !
C’est d’ailleurs le même souci d’anonymat après le succès de notre dvd, qui a poussé notre chouchou Phil à ne revenir aujourd’hui avec un tout nouveau vélo ; et à quoi reconnaît-on le vrai chouchou ? il fait tout comme le chef…. résultat les deux font Lapierre (ã berger).
Ce fut donc une sortie de joyeuses retrouvailles, de belles pistes roulantes où nous conversions, quelques petits raidillons où nous nous affrontions, de beaux trials où nous excellions et tout le temps des panoramas que nous contemplions. Car le plaisir de la journée fut bien celui de l’oeil avant tout avec la bénédiction éternelle du bleu et du jaune, mais aussi du vert, de l’ocre et les vues offertes depuis les crêtes de Cassis.
Bref une sortie presque idyllique si notre Kri qui avait passé la nuit à regarder le calendrier, ne s’était dit qu’après tout « avec Mai , fais ce qu’il te plaît » et harponna notre milpat. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, un mouton, une bique et deux cannondale se retrouvèrent à terre dans une montée roulante, quel strike ! La biquette étant tombée sur la tête (vive le casque) et ne se souvenant plus de rien, le berger se montra magnanime en expliquant que Kri était le diminutif de kri-kri, bique sauvage crétoise…
Enfin un dernier trial nous permit d’admirer le courage de M!K, récemment élu « best equiped mouton biqueur » et qui ouvrit le bal sans sourciller, le style généreux « ça passe où… ça passe » du Ber, la finesse de pilotage de Florent, et la classe inaltérable du rital (pléonasme ?!). Dans cette dernière épreuve, Kri se retrouva de nouveau à terre mais manitou l’air que le matériel soit en cause…
Et cette aventure se termina comme toutes nos aventures autour d’un banquet, où l’on fêta dignement au champagne les 20 et quelques années de Kri tout en se régalant de ses cakes : à ne pas douter voilà une bique sauvage qui sait se faire adopter
Mercredi 15 décembre
LE CALENDRIER EST EN LIGNE
Jeudi 9 décembre
Jeudi 9 décembre 2004
Attention, chute de Lapierre !
— Le berger ? Tu es sûr que c'est par-là ?
— Je ne suis sûr de rien. Mais en principe, en colline, quand on descend, c'est qu'on se dirige vers la sortie.
La déclivité du petit chemin sur lequel on fonçait s'accentue dangereusement. Je reconnais l'endroit précis d'une précédente chute il y a 13 ans au moment même où je perds le contrôle de mon LTX. J'ai le choix : plonger à droite dans le superbe ravin du Chemin de Fer (opération terminus), m'empiler contre une dalle rocheuse sur ma gauche (opération ravalement de façade), ou garder le cap dans une audacieuse roulade avant.
Je tente un coup de guidon rageur, on ne sait jamais.
Désormais je sais.
Faut pas contrarier les forces centrifuges. Ni les centripètes, c'est contraire aux règles élémentaires de prudence. Je décolle dans un superbe OTB (voir compte-rendu du 25 nov.), mon Lapierre flambant neuf s'en va explorer un pan de roches du quaternaire qui en a vu d'autres, et je m'immobilise à plat ventre entre trois sapinettes stupéfaites.
— Ça va ?
— Tu as pas une question plus con, Guy ?
Et le circuit ?
Magnifique et éprouvant : la Galère, col de l'Espigoulier, traversée de Boussigou, col du Cros, le Plan des Vaches, la Tour de Cauvin, le trial de feu, la remontée par le vallon du Cros, le col de Bertagne, trial de la Glacière, trial du vallon des Crides, trial des sources du Fauge, St Pons...
Jeudi 2 décembre
jeudi 2 décembre 2004
STUPÉFIANTS !
M!K et la LIMATE : un biker et une trace qui tuent sa race !
Stupéfiant, de stupor contient un paradoxe.
Stupere en latin c'était "choquer, paralyser" ou, comme on le disait au XVIIème siècle, "étonner", frapper comme par le tonnerre.
Ce qui stupéfie, alors rendait stupide, abrutissait, paralysait. Exactement ce qu'il fallait éviter dans ce stupéfiant trial de la Limate, qu'un timide crachin nocturne avait rendu aussi sûr qu'une traversée sans patin de la Plaza centrale du Rockfeller Center.
Puis le verbe stupéfier a progressivement changé de sens. Paradoxalement, il signifie aujourd'hui "produire un grand effet", et l'adjectif stupéfiant devient le signe d'un étonnement absolu devant ce qu'on estime remarquable et inattendu. "C'est stupéfiant" revient à "c'est extraordinaire, impressionnant, admirable".
Après l'avoir subodoré pour ceux qui fréquentaient le forum ces jours derniers, M!K nous a gratifié aujourd'hui d'un trial "stupéfiant" !
Oui, M!K a été impressionnant, extraordinaire, admirable, mais il nous a aussi étonné, sidéré, laissé sur le cul, au sens ancien du terme.
Stupéfiant aussi, sur sa seule faute de pilotage de la sortie, son petit doigt luxé façon " Maintenant, David Vincent sait qu'il est là, qu'il a pris forme humaine et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé... "
Mais j'entends déjà certains se poser la VRAIE question : ne ferait-il pas usage de stupéfiants ?
Ils ont dit :
- Olivier : que c'est beau le mouton qui fume dans le petit matin...
- Georges : que je suis bien monté, devant comme derrière...
- Julien : la Limate, c'est 400m de dénivelé négatif sur 4 km ? et avec des bosses pour jouer à saute-mouton ?
- Phil : si certains arrêtaient de sortir 8 fois par semaine, on pourrait revenir en forme plus vite...
Quant au berger corse, il a chanté a paghjella, et quand le berger chante, c'est qu'il est content...
images ici
jeudi 25 novembre
RADICALISATION ?
De plus en plus de bikes typés "enduro", de nouvelles recrues transfuges du BMX, un rajeunissement sensible du team, des échanges de propos "extrêmes" sur le forum,
la programmation à la sortie d'aujourd'hui du champ de bosses de Peynier... tout laissait entrevoir une radicalisation de l'esprit mouton-bique !
YOU'VE GOT IT !!!
Vous vous souvenez de la sortie des crevaisons, à Cassis, celle de Peynier restera la sortie des "over the bar"...
Over the bar pour le Ber, pour M!K, pour Giorgio, pour le corse et mention spéciale et grand prix du jury pour le rital qui a fait don de son corps à l'une de nos séquence vidéo (à voir absolument) !
Et Julien ? ...dans son jardin (séquence vidéo 2)
Nos biques ? ...Michèle et Kri, dans une forme olympique
Notre mascotte Koba ? ...elle nous a suivi du haut jusqu'au bas, les pattes dans le nez
Quant aux autres moutons enragés du jour, l'esprit free-rider les animait aussi. Merci aux Oliviers, à Guy, Jean-Luc, Patrick et à notre star internationale Phil !
Mais la véritable question que je me dois de vous poser (et j'espère vous faire réagir nombreux sur le forum) est la suivante :
— EST-CE BIEN RAISONNABLE ?
Dernière minute : la sortie s'est terminée par une projection privée sur la croisette de la Bouilladisse (collection un autre regard, complètement déjanté), et en avant-première, du film "les moutons-biques du Garlaban". A l'issue, l'immense cinéaste le Ber a bien voulu répondre aux nombreuses questions d'un public enthousiaste tandis que Phil, l'acteur emblématique du réalisateur, signait quelques autographes...
Samedi 20 novembre
La bande annonce du DvD des Moutons
vendredi 19 novembre
3ème jeudi de novembre : le Phil nouveau est arrivé !
Moins puissant que l'an dernier, mais toujours aussi festif...
D'une belle couleur rouge éclaté tirant sur le violet, on lui a trouvé beaucoup de pêche au départ. Élégant et souple quand il descend, il est évidemment encore court et il faudra l'attendre un peu avant qu'il ne puisse tenir la distance.
Et le beaujolpif dans tout ça ?
Léger, mutin, frivole, évanescent dans une tenue rose outrancière (qui n'était pas sans rappeler celle de Yann Ulrich et des Telekom), son mariage de raison avec le rustique figatelli en a surpris plus d'un ce matin. Étaient invités à la noce : lonzo, saucisson lyonnais (au beaujolais, s'il vous plaît !) et fromage allégé (pour se donner bonne conscience)...
Mais à part bouffer et vous biturer, vous avez roulé ?
Une première montée "piste d'échauffement" jusqu'à la Tête du Grand Puech, une promenade "often bike on shoulder" sur la crête du Bau Trauqua pour profiter d'une vue imprenable sous un soleil radieux, et après le pique-nique, une bonne heure et demie de singletracks ludiques au possible pour envoyer du gros... un must !
Samedi 13 novembre
Vendredi 12 novembre
COUP DE ZOOM...
La belette de monsieur Seguin
Dans son oeil brun-ours brûle une lueur mauvaise. Et idem dans son autre oeil.
On la sent prête à tout. Sauf à danser Le Lac des cygnes, elle n'est pas habillée pour.
Elle dit "bande de machos" sans desserrer les dents. Essayez, vous verrez c'est pas évident.
Elle, Kri, lance un regard avide de soutien vers la Michèle et la Sylvie, deux maîtresses biques, puis bascule sans un cri dans les trials empierrés de la petite Sainte Baume, parsemés de crânes de free-riders, où des rapaces hideux ricanant sur des tout-suspendus à 130 mm de débattement devant comme derrière guettent, les yeux mi-clos, quelque hideuse mort lente de mammifère à longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande...
SUR UNE MATINÉE A MARQUER D'UNE PIERRE BLANCHE...
Trois biques donc aujourd'hui sur un cheptel de 24 têtes, pour une sortie d'anthologie qui a vu le troupeau de VTT PASSION AUBAGNE et quelques bêtes égarées de VTT GARLABAN se joindre à nos transhumances matinales. Un parcours composé de singletracks à 70 %, avec quelques descentes trialisantes qui imprimeront les mémoires : trial du Grand Rouvière, gorges de la Petite Sainte Baume, Pey-Gros suivi du Vaisseau...
La prochaine fois, c'est au tour de Stéphane et ses passionnés de nous ouvrir la route !
A NOTER :
Le pique-nique, pourtant sous le soleil, n'a pas attiré les foules. Nous étions quand même neuf et il s'est terminé pour le café à l'IDÉAL BAR. Si ça ce n'est pas un symbole...
Images et nouvelle vidéo dans la section .....vidéos !
Lundi 8 novembre
Les nouveautés du jour: Mis à part le nouveau logo du berger visitez la page Vidéo et consultez nos archives pleines de jolies photos prises par le chef
jeudi 4 novembre
SORTIE "FREE RIDE" DU JEUDI 04 NOVEMBRE
Rv à 9 h pour une fois nous me sommes pas en retard ( à 5 mn près) sur place les free rider sont près à en découdre. Claude essaye hésite entre manches longues et manches courte, finalement les manches courtes seront choisies plus adaptées à l'effort, olivier opte pour des pneus free ride rouge hot S, rené ajuste son intégral, stéf mes ses genouillères dans son sac, le ber à sorti son cadre poli, moi je suis en grande forme, les pattes me démangent, ça peut commencer!
notre berger attaque le vallon qui monte vers les contreforts du mont olympe, arrivé à un détour de chemin, un chasseur en position d'agachon ( assis sur un tabouret) interpelle notre chef : "Vous êtes dans une propriété privé et il y a une battue". Aussitôt, presque sans discussion, notre chef change d'itinéraire et nous "descendons " PAR LA ROUTE ! arrivé en bas notre chef nous apprend qu'il va acheter un DECATLON!!!
Qu'arrive t il à notre chef ? et oui la sénilité le guette, après 14 ans de bon et loyaux services est il encore capable de mener les moutons ? Il y a quelques années en arrière, il aurait mis un coup de boule au chasseur, aurait gerber sur un bout de goudron, et trouvé des chemins impraticables, maintenant il fait du VTC....DECATLON!!! Le temps de la retraite est il venu? est il bon pour l'abattoir !
Après 10 kilomètres de goudron ou je m'use les pattes nous rejoignons Nans et les sentiers.
Stef a quand même trouvé le moyen de s'en prendre une sur le seul caillou de la sortie! la jambe est éraflée mais le style est intact!
Olivier suit imperturbable le troupeau m'accompagnant un bon moment sur la route. Je ne suis pas entraîné pour le tour de France, moi! après 10 bornes de goudron j'ai les pattes en feu!
Arrivé aux sources de l'Huveaune je prend un bain bien mérité, je suis fourbue! heureusement il y a quelques petits sentiers a l'arrivé des sources! heureusement il faisait beau et les absents ont,
comme d' habitude, eu tord!!
Que fait ont du vieux bouc ?
Koba chien
jeudi 28 octobre
Jeudi 28 octobre : KOBESQUE !
Un temps de chien ce matin, une grisaille torrentielle peu avenante. Mais de chienne, point.
Elle devait écouter la voix de son maître, résigné et frileux (qui nous avait habitué à mieux).
Pourtant le singletrack qui ceinturait la dune de St Cyr constitua pour 6 moutons waterproof un chasse spleen idéal.
Pas de vague à l'âme non plus dans les longues remontées à contre-courant (toujours en monotrace) qui empruntaient le sentier des vignes, après le collège Don Bosco.
Le passage par Port d'Alon ? un plan anti marasme.
Le dynamique single du Costa Rica ? une thérapie pour neurasthénique.
Merci Pat pour cette sortie rythmée mais sans trop de dénivellé qui permettait le freinage optionnel des sorties par temps de chien !
PS : et les marseillais ? ceux qui encombraient tant et plus le forum de leur tchatche ? ceux qui ont fait cent fois la sortie de façon anticipée ?
A Aubagne, on les appelle des bouches, ou des trompettes, c'est selon...
lundi 25 octobre
Une idée de ce que pourrait être notre nouveau logo,donnez votre avis sur le forum.
vendredi 22 octobre
Beaucoup d'impro
La sortie s'annonçait mal:le routeur désigné d'office se casse la figure sur le goudron en se rendant au rendez-vous,puis après un joli point de vue sur la vallée de l'Huveaune et un trial glissant, le jardinage commence dans les propriétés privées et se termine par une montée vers nulle part qui laissera des traces... Le retour sera sauvé par une coupe ritalienne et une bière à la maison devant l'ordinateur !
Le seul réellement heureux sera Claude qui ,satisfait de son achat,caracole dans les descentes....
Reviens vite Jean Louis !
samedi 16 octobre
Le chef n'étant pas là il m'incombe d'assurer le prochain routage .J'invite les moutons à me rejoindre sur le parking de la piscine tournesol d'Aubagne ce jeudi 21 octobre à 9h00.Le rendez vous du 28 est d'ores et déjà en ligne merci Patrick G
jeudi 14 octobre
Pas de crevaison mais un dégonflé
8 h. Il pleut.
Pas une de ces violentes et brèves averses tropicales qui s'abattent à larges gouttes et laissent après elles les sentiers fumants de vapeurs tièdes.
Non. Une pluie mièvre, petiote et glougloutante, frisquette et pistouillante.
Une pluie obstinée, bretonne. Une pluie à rester peinard sous la couette en attendant l'heure des crêpes.
8 h donc. Sous la couette, Patrick se tâte, en vain.
8 h toujours. Ceux qui en ont se préparent. Ils ont confiance et ils ont raison.
9 h. La pluie cesse, comme prévu. 7 mercenaires se lancent à l'assaut des Barres de Font Blanche. Patrick se retourne sous sa couette.
12 h. Que la sortie fut belle ! 26 km de pistes et monotraces autour des Barres du Castellet et du Castillon sans une goutte de pluie et avec la présence intermittente du jaune !!!
13 h 34. Comme prévu, il pleut. Une de ces violentes et brèves averses tropicales qui s'abattent à larges gouttes et laissent après elles les sentiers fumants de vapeurs tièdes…
mardi 12 octobre
jeudi 7 octobre
La sortie des arbouses
On aurait pu l'appeler la sortie des alibofis ou la sortie des mastégons, y'avait moulon de moutons au départ pour aller baffrer de l'arbouse, mais pas une bique :
Pierrot le keuf qui avait trimballé un niston Julien, from Dordogne…
Notre babi du Garlaban, bellastre mais un peu réné…
Mark, dit Misteur Baboulin, le roi du cône…
Patrick venu faire le baou-baou dans son costume d'évadé des Baumettes…
Le pichoun, qui va sur ses 56 ans mais fait toujours péter la forme…
Georgio, sur un Renault bougé…
Olive pharmaceutique qui s'est levé le bédelet pour rester collé dans les dégringolades malgré un frein arrière de biscanti…
Môsieu waibe-masteur Miche qui bien que du Nord, sait maintenant parler komifo (y s'entraîne grave)…
Le Ber, impressario de " quartiers nords ", certes, mais surtout The figure, Der totem du single trialisant…
Et moi, qui me suis encore levé le maffre pour guider tous ces Krapuleux dans des singles à vous donner le bati-bati…
Et puis Ô surprise*, nous récupérons en chemin Michèle pour un remake de " basilic instinct ", Guy, plus stoquefiche et chamois que jamais et un autre cousin, le temps d'une belle photo de famille !
* Les gens manifestent presque toujours une intense surprise et disent presque toujours " Qu'est-ce que tu fais là ? " quand ils rencontrent quelqu'un de connaissance en un lieu où eux-mêmes se trouvent sans que ça les surprenne. Pierre Desproges
jeudi 30 septembre
Merci. Cet accusatif du latin merces, mercedem (d'où merced en espagnol et le prénom Mercedes) est monté de l'idée interessée de "prix, récompense en argent", sens fort qu'il avait jadis, à celle, plus noble, de "grâce". La merci, dans crier, demander merci, c'est la pitié qui écourte la sortie du jeudi matin, qui épargne la vie du mouton épuisé ; une lutte sans merci est une sortie impitoyable. Les mots du remerciements, en Europe, utilisent cette idée de grâce divine : l'espagnol gracias, l'italien grazie très clairement, mais aussi l'anglais thanks (thanks Mark, un seul quart d'heure de retard, Dieu merci !) et le russe spacibo, mot à mot "que Dieu (bog) te sauve" (spassiat' "sauver"). Dire merci n'est pas seulement reconnaître l'incomparable plaisir d'une sortie bien mal tracée : "c'est souhaiter à l'autre d'être épargné". Un mot très fort, particulièrement d'actualité ce jeudi...
Le berger corse et... Alain Rey
Merci à Bruno, pour son retour gagnant et les superbes morceaux de cornemuse qu'il nous a offert dans les descentes...
Merci à Claude, pour son retour courageux, ses lancers de vélo rageurs et son joli coup de pompe...
jeudi 23 septembre
Compte-rendu de sortie - jeudi 23 sept 2004
Jaune et bleu, minot !
Bleu c'est quoi ? Bleu c'est le ciel d'Aubagne. Et jaune c'est quoi minot ? Non, c'est pas le Janot, fait pas le couillon avec ça. Jaune c'est le soleil tout là-haut. C'est le soleil d'Aubagne dans le ciel bleu d'Aubagne. Et le jeudi matin, il est à qui le soleil minot ? Il est à qui le ciel bleu, le jeudi matin ? Aux moutons-biques du Garlaban ! OUI, minot ! Le soleil il est à tout le monde tout le restant de la semaine. Et le ciel il est à tout le monde tout le restant de la semaine. Ils sont à toi aussi, minot. Mais le jeudi matin...
Justement, ce jeudi : le bleu, le jaune + 6 vélos verts au départ dont 2 revenants
+ 2 moutons sans vélo mais avec le café, les gâteaux, et l'eau de vie (merci Gab et René)
+ 1 retardataire qui rate le départ de quelques minutes (God bless him !)
+ 5 crevaisons
+ 1 traversée interdite et réprimandée du Domaine de la Bégude
+ 15 chasseurs ou plus... (quand on aime, on ne compte pas)
jeudi 16 septembre
La chasse au vététiste est ouverte !
Le sport régional aubagnais, bien avant le VTT est la chasse au vététiste. Le chasseur est armé d'un fusil capable de tuer un sanglier et à fortiori… un mouton-bique. Un chasseur conduit les chiens sur la trace des pneus crampons puis, les chiens poursuivent le VTT. Lorsque les chiens pourchassent le vététiste, ils aboient. Ils le poussent vers une ligne de battue. La ligne de battue est en général située sur une piste. Les chasseurs alignés sont postés à 200 mètres les uns des autres et vont tirer sur le vététiste à son passage. Il ne faut donc pas traverser la ligne de battue lorsqu'on a entendu les chiens aboyer. Le mieux est de se faire passer pour un chien de chasse en suspendant des clochettes à son vélo et se replier sur une variante de l'itinéraire que vous pourrez utiliser en toute sécurité si vous ne cessez jamais d'aboyer...
Les vidéo sont maintenant à télécharger (de nombreuses personnes encore sous Windows 98 rencontraient quelques problèmes (sans parler des hurluberlus utilisant des Mac (anglais ou copains des anglais ;-))
mardi 14 septembre
Compte-rendu de sortie
GARLABAN by night !
Dimanche 12 septembre - 20 h 45 - Croix de Garlaban, 714 m - en contemplation, tournés vers la rade de Marseille
"...le soleil darda ses rayons obliques vers l'horizon, rasa la crête des nuages, puis disparut d'un seul coup. Vint l'heure bleue... puis les collines s'effacèrent, les couleurs se brouillèrent et la nuit nous enveloppa d'un grand suaire.
Alors, l'une après l'autre, les taches vives s'additionnèrent, déchirant les ténèbres. Les moutons allumaient leurs frontales. Les couillonnades allaient commencer..."
vendredi 9 septembre
Compte-rendu de sortie - jeudi 09 09 04
RETROUVAILLES !
Le 9 septembre 1892 voyait la première victoire des pneus Michelin gonflables lors de la course cycliste Paris-Brest (hé oui, vous pouvez vérifier), mais le 9 septembre 2004, soit 112 ans plus tard, les moutons-biques du Garlaban retrouvaient leur brebis égarée dans les pâturages des Basses-Alpes...
Et puis c'était aussi le retour de Pierre qui a enfin cessé d'amasser mousse, ainsi que celui de Stéphane et Stéphane. Stéphane est apparu en grande forme, mais Stéphane aussi.
Jolie chute pour René qui avait taillé ses révisions pour venir s'écraser dans un virage.
Mark a enfin retrouvé la forme de ses débuts : un dérailleur par sortie.
Patrick était venu apprécier ses derniers ReuTeuTeu.
Le berger a encore conduit son troupeau dans les argelas, mais il avait annoncé la couleur : sortie sado-maso...
PS : RV dimanche soir en haut du Garlaban pour voir la Bonne Mère coucher le soleil !
jeudi 2 septembre
Compte-rendu de sortie - Jeudi 2 septembre 2004
Rentrée des classes
"Le cycliste a sur beaucoup un privilège : sa vitesse de passage. Quelques sportifs (pilote, skieur) passent bien trop rapidement, quelques-uns (marcheur, marathonien) bien trop douloureusement, pour voir le paysage du bord de route, les entours de la piste ou du terrain, et pour y susciter autre chose qu'admiration et/ou compassion.
Le cycliste, lui, passe à la vitesse exactement du désir, il est cet éclair, cet élan, cette trace, ce départ, ce regret, cette volatilité." François Salvaing 1990
C'est encore plus vrai à VTT. Aujourd'hui, nous avons retrouvé nos chères pistes, et comme en contraction d'une saison entière, il y eu de la sueur, du sang et des larmes...
Non, il n'a rien manqué : les portages ravageurs, les argelas acérés, de mauvais sentiers, des choix de routage catastrophiques, et puis chute, crevaison, gourdes à sec...
"Appelez-moi Daisy" criait Michel sous notre immuable soleil de plomb et du Sud. (Draté)
"Une sortie d'homme" lui répondait Patrick, qui a du nous le prouver pour le prochain calendrier.
"Foc zat chit" grommelait Marc (ou quelque chose dans le genre).
On est probablement masos, mais il nous tarde déjà d'y revenir jeudi prochain, pour une autre sortie, à la vitesse exacte du désir...
NB : toi qui nous a attaqué dans la montée du vallon de St Clair avec à peine un bonjour du bout des lèvres en réponse à l'Amitié que nous étions prêts à t'offrir, tu ne t'attendais probablement pas à tomber sur un os. Soigne ton rhume.
vendredi 27 août
Compte-rendu de sortie - Jeudi 26 août 2004
Mistraou d'avoust, velo mai goustous
Ce midi Guy, de Lascours, avait tout pour être un coureur heureux. A l’issue d’une étape rendue mouvementée par un fort mistral, l’homme de base de la formation Fonderie Roquevairoise s’est surtout rassuré sur une condition physique qu’il jugeait lui-même peu à son avantage et qui l’avait contraint à des sorties peu conformes à son véritable potentiel.
Reste qu’il n’a rien pu faire contre le rapide Michel et l’intenable Ber, très motivés, qui se sont même permis de déposer un coureur du team Tinazzi qui avait eu l’outrecuidance d’attaquer le groupe dans la montée de l’Homme Mort.
Et René ?
Arc-bouté sur sa machine, comme à son habitude, la mâchoire serrée, notre mouton italien signait encore une honorable prestation, pimentée d’un coup d’audace à la sortie du village de Belcodène…
Ils ont dit :
Guy : « Il y a un mois je n’en pouvais plus. J’ai vécu une reprise difficile, mais j’ai retrouvé le goût de me battre ici. Il ne faut jamais se décourager et je voulais montrer à Momo qu’il ne s’était pas trompé en me faisant confiance. »
René : « Il y avait beaucoup de rafales contre moi aujourd’hui et on peut dire qu’elles m’ont bien cassé les bonbons ! »
A noter :
Comme prévu, la promenade du jour s’est terminée au son de la cornemuse, notre Grand Sonneur de la Bouilladisse nous improvisant un « Scotland The Brave » de toute beauté !
jeudi 19 août
Compte-rendu de sortie - jeudi 19 août 2004
Mais ils sont où ?
Que cette sortie sur route fut belle ! Servie par un décor exceptionnel, rythmée, haletante. Merci au descendeur le Ber, d'avoir montré de telles qualités de grimpeur. Échappé dès l'ascension de la Sambuc, il a permis à Pilou, parti en contre-attaque de briller, et aux moutons-biques de démontrer qu'ils n'étaient pas venus faire de la figuration. Michel, le métronome, s'est à nouveau montré valeureux, occupant sans cesse les avant-postes de cette course d'usure.
Et les maillots verts et jaunes ?
Sans réaliser de véritable contre-performance, ils ont été constamment bougés par les nôtres, et leur belle assurance s'est effritée tout au long de la sortie. Certains ont cru y voir les contre-effets d'un dopage institutionnalisé à l'échelle de tout Lascours, qui distribue largement à ses coureurs depuis quelques jours son fameux Eau Pastis Orgeat...
Ils ont dit :
Momo : "le Ber mérite amplement d'être nommé coureur du jour. Il était là pour gagner. Il a montré un tel punch dans le final !"
Le Ber : "le vélo de route, c'est encore plus facile que la cornemuse, c'est dire..."
Pilou : "en fait, il me suffisait d'avoir un bon coaching pour m'exprimer. Merci Jean-Louis."*
A noter :
la belle forme constante du Belge et de quelques autres rouleurs, qui ont su éviter les abus !
Samedi 14 août
Compte-rendu de sortie du jeudi 12 août 2004
JUMELAGE
"A dix kilomètres du sommet, Momo de Fonderie Roquevairoise emmenait un groupe de 14 coureurs vers le pied de la Sambuc, mais rien n'était fait.
Dès que le profil se relevait, Michel se portait en tête, imprimant un train soutenu qui faisait rapidement exploser le groupe. Le coureur des Moutons-Biques du Garlaban prenait même quelques longueurs d'avance obligeant Dominique, le jeune espoir de Lascours à faire le travail afin de le chercher, donc à laisser des plumes en vue du sprint à venir. Michel se faisait reprendre assez facilement et ne pouvait rien contre la furia des maillots verts et jaunes. Il laissait les deux coureurs de Lascours se disputer la victoire. Momo sautait son coéquipier à 250 m de la ligne et s'imposait sur le fil en patron..."
Ils ont dit...
Momo : "Avec l'expérience, je suis bien en confiance sur des sprints en petit comité. J'ai attaqué à 250 m de l'arrivée. Ce type de sprint long me convient bien."
Dominique : "Momo m'a demandé de rouler pour lui. Je pense qu'il était un peu court pour répondre à l'attaque de Michel. Malgré ça, j'aurais pu le contrôler au sprint, mais c'est mon capitaine..."
Michel : "J'ai surestimé Momo, je le pensais beaucoup plus fort. J'aurais du relancer lorsqu'ils m'ont débordé. La victoire au sommet était à ma portée..."
A noter...
La belle sortie d'Émilie et le retour gagnant du mouton Kito !
Dimanche 8 août
Compte-rendu de sortie du dimanche 08 08 04
LEVANTE
ILS L'ONT DIT !
Patrick, 4h 02 : j'ai oublié mes chaussures et mon casque, partez sans moi, je vous rattraperai...
René, 4h 12 : Sous les feux des frontales, les ombres des géants de la route...
Michel, 4h 15 : Oh, un suidé solitaire ! sa hure dans mon faisceau...
René, 5h50 : laissez-moi mourir seul, ne m'attendez pas...
Patrick, 6h 03 : Que c'est beau !
Gabriel, 6h 06 : NON ! pas la photo à poil !
Michel, 6h 25 : si ma femme savait que je bois du café...
Le berger corse, 6h 30 : Impression soleil levant. J'espère qu'on aura assez de Monet pour s'arrêter prendre un pot...
ET ILS L'ONT FAIT !
Vendredi 6 août
Compte-rendu de sortie - jeudi 5 août
ALONE BEFORE RAINING
+1 / 37' 24" en 32-19 et 32-17 / +1100m / 85km
Bon, je sais, c'est un peu technique...
Mais d'abord, IL me comprend, et ensuite je réserve mon lyrisme à la sortie nocturne de dimanche (cf. "levante" sur le forum) ou à la grande messe de jeudi prochain (cf. "rendez-vous")
"IL" dit y a du mieux pour le temps et chapeau pour le dénivelé et la longueur de la sortie sur macadam
vendredi 30 juillet
Compte-rendu de sortie - jeudi 27 juillet 2004
PAN SUR LE PIF
+2 pour moi, +6 pour Patrick, seul Michel affiche son poids de forme au départ ce matin... énervant...
Impeccable dans une panoplie de champion noire "vengeur masqué", il est le seul à ne pas aborder la montée de l'Espigoulier "dépoitraillé"... énervant..
Son VTT tout carbone chaussé de slicks a fière allure avec ses 10 Kg tout mouillé. Les nôtres évoquent plutôt des déménageurs juchés sur des talons aiguilles... énervant...
Avec 34' d'ascension, Michel nous laisse loin et très loin derrière... énervant...
Le bain rafraîchissant de midi est un véritable bonheur mais la piscine un peu courte. Michel brasse les yeux fermés et se refait la façade... IL Y A UNE JUSTICE !
mardi 27 juillet
Le chef est de retour allez voir le rendez vous....
jeudi 17juin
Compte-rendu de sortie
Jeudi 17 juin 2004 – NANS-LES-PINS
Jeux d’été
Grâce à quelque judicieux indices, retrouve au travers de leurs anagrammes, tes camarades de jeu du jeudi matin…
Alpha de juin s’élance en tête de gondole
Pénurie radar ne te verbalise jamais le jeudi matin
Fanatisme sot le porte large
Urine large le vend moulant
Brêle réalise le jour et monte la nuit
Le mica-grès n’est anagrammé qu’après francisation de son état-civil
L’obèse grogne lorsque son frère Lance double (mais il n’a pas pu doubler, il n’était pas là)
Michel K ne peut s’anagrammer !
Flèche vous a guidé ce matin sur cette virée 100% monotraces, pleine de relances, de somptueux sentiers sous couvert, d'accélérations et de sinuosité (malgré quelques erreurs de fléchages)
Tant pis pour les absents, Bel âge, Jalon du chêne, visière mongol, isoloir vernis et les autres…
Bonnes vacances ! images
jeudi 10 juin
Compte-rendu de sortie du jeudi 10 juin 2004 :
Allez zou, ouane eugaine maure cerises !
(Requiert la méthode Marsimil pour une totale compréhension)
vendredi 4 juin
Jeudi 3 juin
PENTECÔTE 2004
Une catastrophe par jour lorsque c'est Phil qui route !
Jeudi 27 mai
Compte-rendu de sortie - jeudi 27 mai 2004
"LE TEMPS DES CERISES" lire la suite
Samedi 22 mai
Valbelle (ou le voyage initiatique)
vendredi 14 mai
Compte-rendu de sortie du jeudi 13 mai 2004
" TOUJOURS PLUS D'ÉMOTION ! " lire la suite
vendredi 7 mai
LA BASTIDAINE ®
RAID CASSIDAIN lire la suite
samedi 1 mai
Compte-rendu de la sortie du 1er mai lire la suite
Jeudi 22 avril 2004
Compte-rendu de sortie / jeudi 22 avril 2004 lire la suite
Le tour des Chapelles - "Tous ALLAUCH"
ND des Châteaux PPN (Portez Pour Nous ?) Photos...
Vendredi 16 avril 2004
Compte-rendu de sortie / Jeudi 14 avril 2004
"Canaille" lire la suite
Dimanche 11 avril 2004
Compte-rendu de sortie du jeudi 8 avril 2004
Le tour des Chapelles
La Chapelle Saint-Antoine - Cuges-les-Pins lire la suite
Mardi 6 avril 2004
Compte-rendu de la sortie du 1er avril 2004
Notre-Dame d'Orgnon lire la suite
Vendredi 25 mars 2004
Paroles d'un hobbit sur une musique du merveilleux. à lire absolument...(c'est pas pour rien que Pierre se décarcasse )
Éditorial: lire la suite
Jeudi 18 Mars
Compte-rendu de la sortie du 18 mars 2004
LA GLOIRE DE SON PÈRE lire la suite....
Dimanche 14 mars
Aujourd'hui de nombreux moutons biques se sont illustrés lors du SFR Cassis, lire la suite...
vendredi 12 mars
compte-rendu de sortie
jeudi 11 mars 2004
RETOUR A DIEPROPETROVSK lire la suite...