Kartier Roquefort, le posse des MBG reçoit. Les estrangins de l’Allier sont dans la place, maximun respect !
Onze vélos, une chiée, une palanquée mais surtout onze titulaires sur le terrain, nardi pour les non-sélectionnés comme le Gab, I s’arrangeront avec Santini…
Allez, chaud, zou boulègue collègue, au programme single-tracks for évery boudi !
D’emblée Georges fait péter les watts. Il se tape une grimpette impinable en nous laissant tous à dache. Mais au sommet, ce fracada est allongé, les bras en croix, complètement rétamé.
— Oh c’est quoi, ce prod pourrave qu’il prend ? Attend au moins l’heure du fly pour partir en live !Pas d’engambi, il fait un soleil d’enclume et le Montounier nous attend, à portée de cigales. On repart sous le cagnard, Georges, mouligasse, roule derrière.
Devant, ça bastonne dans l’ascension. Clint et ses collèganous sont aïolisés. Ils ont bouffé du Ventoux il y a quelques jours, ça aide…
On y est. Le Montounier 563m. A ma droite le Pic de Bertagne, à ma gauche la rade de La Ciotat , le pied tain keucébo !
Puis la virée bascule ouaneguène . Ça envoie gros dans les descentes, on s’enquille dans le moindre vallon qui traîne, on se jette sur la moindre traviole. Heureusement qu’il reste quelques portages pour tchatcher !
On n’attend plus que la cerise sur le gâteau quand le gendarme se tanque grave.
— Mon sguèg !Total Khéops sur la transmission. La patte est escagassée, l’XT de traviole s’est enragué dans les rayons. Pierre a le gonfle. Il appelle la cavalerie et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, son Specialized est transformé en superbe ravan par ces espécialistes de la clé allen.
Château de Julhans. Enfin la récompense. Gavade de cerises. Estoufadou de bigarreaux.
Mais décidément aujourd’hui Pierre était emmasqué. En descendant du cerisier il se fait un putain de straou dans le cuissard en plein sur le tafanari…
Aïe cousin, trop du ballon cette sortie !